Extraits du livre « L’éducation », traduit par le Rav Haïm Mellul

 

La nécessité de préserver les enfants de la vision d’animaux impurs ne s’applique pas aux dessins d’animaux domestiques ou de bêtes sauvages impures dont il est question dans le Tana’h ou bien dans les propos de nos Sages, dont la mémoire est une bénédiction.

En effet, ceux qui enseignent la Torah aux enfants peuvent effectivement les dessiner pour eux, afin de faciliter leur étude. Ils en font de même quand ils leur relatent un récit émanant du Tana’h ou bien quand ils leur rapportent des propos de nos Sages, dont la mémoire est une bénédiction.

En pareil cas, ces dessins sont partie intégrante de l’étude et ils sont considérés comme une explication de la Torah. C’est bien évident.

(Discours du Rabbi, 20 Mar’hechvan 5744-1983)

Votre journal s’adresse aux enfants et aux plus jeunes. Les pédagogues expérimentés qui s’occupent de ce journal doivent donc prendre la décision de ne pas y faire apparaître des dessins d’animaux qui ne seraient pas purs.

De même, il n’est pas bon que les hommes y soient dessinés d’une manière déformée par rapport à ce qu’ils sont réellement, par exemple en étant particulièrement gros ou en ayant un très long nez, bien que tel soit l’usage des bandes dessinées. A mon sens, il y a là une profonde erreur pédagogique, car plus ce que l’on présente aux enfants est simple et normal, mieux ils l’acceptent.

De fait, je pense qu’il en est de même également pour les adultes, mais c’est un autre problème.

(Réponse du Rabbi au journal de Tsivot Hachem « Moschiach Times », 5744-1984, transmise par le Rav B. Klein)

 

Nous avons maintes fois souligné la nécessité de prendre des précautions pour ce qui concerne les jeux et les images que l’on confie aux enfants. On ne doit pas y trouver la représentation d’animaux impurs, afin que les enfants voient uniquement ce qui est pur et même ce qui est saint.
La prudence nécessaire, en l’occurrence, est si grande qu’elle s’applique, dès l’instant de la naissance, dès le premier contact avec le monde. Aussitôt, on dépose ou l’on accroche autour de l’enfant des objets de pureté et de sainteté.

Plus encore, il en sera ainsi avant même la naissance, pendant la période de la gestation et l’on connaît l’usage des femmes juives qui, quand elles attendent un enfant, s’abstiennent de regarder ce qui n’est pas pur, afin d’observer uniquement la pureté et la sainteté.

(Discours du Rabbi, Chabbat Parchat Emor, veille de Lag Ba Omer 5750-1990)