1. La joie de ce jour : Lag Ba’Omer est le jour du départ – et des réjouissances – du saint Tana Rabbi Chimon Bar Yo’haï. C’est aussi le jour l’épidémie ayant décimé les élèves de Rabbi ‘Akiva s’est arrêtée. C’est la raison pour laquelle nous avons la coutume de rajouter un peu dans la joie, ce jour-là. Il sera permis de danser et de faire des farandoles, car Rabbi Chimon Bar Yo’haï a exprimé le souhait que l’on se réjouisse ce jour-là.

  2. On ne récite pas Ta’hanoun, ni ce jour-là, ni pendant la prière de Min’ha de la veille.

  3. Lorsque Lag Ba’Omer tombe un dimanche, on ne récitera pas « Tsidkatékha » pendant la prière de Min’ha du Chabbath précédent.

  4. Précautions dans le compte de l’Omer : La veille de Lag Ba’Omer, à partir du Plag HaMin’ha, tant que l’on n’a pas compté l’Omer, il faudra faire particulièrement attention à ne pas dire les mots « Aujourd’hui, nous sommes Lag Ba’Omer ». Si on l’a dit, on pourra malgré tout compter l’Omer avec bénédiction. Cependant, si l’on a prononcé ces mots après le coucher du soleil, on comptera l’Omer sans bénédiction.

  1. (Première) coupe de cheveux : On ne se coupe pas les cheveux à Lag Ba’Omer, { l’exception de la première coupe de cheveux d’un garçon de trois ans.

  1. Lorsque l’on coupe pour la première fois les cheveux d’un garçon de trois ans, il faudra commencer pendant la journée. Quant au repas de fête, il pourra se prolonger durant la nuit.

  2. Mariages : Les décisionnaires sont partagés sur la question de célébrer un mariage la veille de Lag Ba’Omer, au soir. Il ressort des dires du Rabbi que, conformément à la décision de l’Admour Hazakène figurant dans son Sidour, ce serait autorisé.

  3. Ceux qui se marient ce jour-là, demanderont à un Rav compétent dans ce domaine s’ils ont le droit de jeûner.

  4. Coutumes du jour : Nous avons l’habitude d’allumer des bougies, ainsi que des feux, en l’honneur de Rabbi Chimon Bar Yo’haï.

  5. Nous avons la coutume de manger des œufs durs.

  6. Nous avons la coutume de consommer des caroubes, en souvenir de ceux dont se nourrissaient Rabbi Chimon Bar Yo’haï et son fils, Rabbi El’azar, lors de leur séjour dans la grotte. De nos jours, on se doit de vérifier que les caroubes ne contiennent pas d’insectes, avant de les consommer.

  7. Ce jour est un : « moment propice pour se motiver et pour redoubler d’ardeur, dans le but de révéler et de diffuser l’enseignement profond de la Torah, lequel, à notre époque, est révélé par les sources de la ‘Hassidouth et son enseignement ».

  8. Ce jour est placé sous le signe de l’amour du prochain.

  9. On rajoutera spécialement dans ses dons à la Tsédaka ce jour-là.

  1. Ce jour-là, on rajoutera : Dans la Torah – dans l’étude de la Paracha de la semaine, et en particulier dans celle du passage de ‘Houmach du jour. Dans le Service de D.ieu en lisant le Téhilim 33. Et dans la Tsédaka – en donnant à la charité un multiple du nombre 18, la date étant le 18 Iyar.

  2. Le Rabbi a mentionné la coutume voulant que les enfants jouent { l’arc { flèche ce jour-là.

  3. Réunion ‘Hassidique : Les ‘Hassidim ont l’habitude de se réunir Lag Ba’Omer en fin d’après- midi, entre Min’ha et ‘Arvith, pour une réunion ‘Hassidique. Les femmes aussi en organiseront une.

  4. A l’époque de Lag Ba’Omer, de nombreux miracles ont pu être observés dans l’entourage de l’Amour Ha’èmtsayi, essentiellement dans le domaine des naissances. Ainsi, nous avons l’habitude de transmettre au Rabbi des requêtes dans ce domaine le jour de Lag Ba’Omer, et de nombreuses familles ont mérité d’être bénies et exaucées dans ce domaine, ce jour-là.

  5. Parade : Le peuple Juif a pour coutume, ce jour-là, de rassembler tous les enfants et de leur expliquer la grandeur du jour, et de Rabbi Chimon Bar Yo’haï. On sort avec eux dans les champs et on leur donne des friandises pour les réjouir, actions par lesquelles leur éducation se trouvera renforcée.

  1. Le Rabbi insiste sur l’importance d’organiser des parades, et des rassemblements d’enfants le jour de Lag Ba’Omer, en public et en grande pompe, dans chaque endroit. Le Rabbi précise que Rabbi Chimon Bar Yohaï se trouve dans ces défilés, et danse avec les enfants.

  2. Si l’on n’a pas réussi { organiser un rassemblement ou une parade avec les enfants, le jour-même, on le fera à une autre date, proche de celle-ci. Bien entendu, on le fera d’une manière autorisée pendant la période du Omer, en les rattachant à un repas de Mitsva tel que la conclusion de l’étude d’un Traité talmudique.

  3. Pèlerinage chez Rabbi Chimon Bar Yo’haï : Nous avons la coutume de nous rendre chez Rabbi Chimon Bar Yo’haï et de son fils, Rabbi El’azar, { Meirone.

  4. On préviendra les Cohanim, de ne pas entrer dans le bâtiment dans lequel se trouve Rabbi Chimon Bar Yo’haï. Toutefois, il leur sera permis d’accéder au toit de ce bâtiment, en passant par les marches se situant sur le côté de ce dernier.

Même un jeune Cohen, n’ayant pas encore célébré sa Bar-Mistva, devra faire attention à cela. Une femme Cohen pourra quant à elle y entrer, et ce, même si elle est enceinte.