Le président américain durcit son discours envers Téhéran qui refuse les négociations directes mais reste ouvert à des pourparlers indirects. Parallèlement, Donald Trump exprime sa colère contre Vladimir Poutine concernant l’Ukraine, marquant une rare critique du dirigeant russe.RéessayerClaude peut faire des erreurs. Assurez-vous de vérifier ses réponses.
Dans une escalade significative des tensions entre les États-Unis et l’Iran, le président américain Donald Trump a menacé Téhéran de bombardements sans précédent si un nouvel accord sur le nucléaire n’est pas conclu.
« S’ils ne font pas d’accord, il y aura des bombes. Des bombes d’un type qu’ils n’ont jamais vu auparavant », a déclaré Trump lors d’une interview accordée à NBC. Cette déclaration intervient le même jour où l’Iran a rejeté l’idée de négociations directes avec les États-Unis, tout en laissant la porte ouverte à des pourparlers indirects.
Contexte diplomatique tendu
Le président iranien, Massoud Pezeshkian, a précisé : « En réponse au message de Trump, nous avons confirmé notre refus de négociations directes, mais la voie du dialogue indirect reste ouverte. » Il a ajouté que « le comportement des responsables américains déterminera le cours des négociations », faisant référence au retrait unilatéral de Trump de l’accord nucléaire précédent en 2018, trois ans après sa signature sous l’administration Obama.
Selon plusieurs sources, Trump aurait fixé un délai de deux mois pour parvenir à un nouvel accord dans une lettre adressée au Guide suprême iranien, Ali Khamenei. Les autorités iraniennes insistent sur le fait qu’aucun dialogue direct n’est possible tant que les États-Unis continueront de menacer leur pays et d’imposer des sanctions.
Renforcement militaire américain
Pour appuyer ses menaces, Trump a ordonné un renforcement significatif de la présence militaire américaine dans la région. La semaine dernière, il a été révélé que l’armée américaine a déployé au moins cinq bombardiers furtifs stratégiques B-2 sur l’île de Diego Garcia dans l’océan Indien, à environ 3 700 kilomètres de l’Iran.
Ce déploiement a été perçu comme une menace directe par Téhéran, qui, selon le quotidien britannique Telegraph, aurait menacé d’attaquer la base de Diego Garcia en représailles à toute frappe américaine.
Tensions avec la Russie sur l’Ukraine
Dans la même interview, Trump a également exprimé son mécontentement vis-à-vis du président russe Vladimir Poutine concernant le conflit en Ukraine. Il s’est dit « très en colère » après que Poutine a remis en question la légitimité du gouvernement du président ukrainien Volodymyr Zelensky et proposé la mise en place d’un gouvernement alternatif à Kiev sous l’égide de l’ONU.
« Cela ne va pas dans la bonne direction », a déclaré Trump, menaçant d’imposer des tarifs supplémentaires sur le pétrole russe si un accord pour mettre fin à la guerre n’est pas trouvé. Il a également annoncé son intention de s’entretenir avec Poutine cette semaine, dans ce qui serait leur troisième conversation depuis son retour à la Maison Blanche.
Ces développements surviennent à un moment critique où les experts israéliens estiment que les moments décisifs concernant la question nucléaire iranienne approchent, notamment face à la possibilité d’un échec des négociations indirectes qui pourraient débuter prochainement.