L’armée a indiqué qu’il ne sera pas nécessaire de fermer leurs bases et que la plupart des 350 porteurs du COVID-19 confirmés sont asymptomatiques et certains peuvent même poursuivre leur entraînement militaire.
Ynet
Dix mille soldats en service actif et employés civils travaillant sur des bases militaires ont été mis en quarantaine jeudi, après être entrés en contact avec des porteurs confirmés de coronavirus.
Parmi ceux à qui l’on a demandé de s’isoler se trouve le chef d’état-major de Tsahal Aviv Kochavi, qui est contraint de SE mettre en quarantaine une deuxième fois depuis le début de l’épidémie en Israël. L’armée a rapporté que Kochavi se sent bien et ne présente aucun symptôme de la maladie.
Mercredi soir, 350 cas confirmés de COVID-19 avaient été signalés par Tsahal, soit le double du nombre signalé lors de la première vague de la pandémie, dont la plupart sont asymptomatiques ou présentent des symptômes bénins.
Malgré l’augmentation du nombre de cas, Tsahal n’a pas rétabli le blocus de ses bases, comme il l’avait fait lors de la première vague de l’épidémie, mais la distanciation sociale est appliquée dans les bases et est limitée à une fois toutes les trois semaines pour les unités de combat.
Le ministère de la Santé a signalé que 1 231 nouvelles infections ont été confirmées mercredi seulement, ce qui porte le nombre de patients actifs actuellement malades à 15 209, le nombre le plus élevé depuis le début de l’épidémie en Israël.
Le ministère de la Santé a également signalé que 118 patients sont désormais dans un état grave, dont 41 ventilés, tandis que le nombre de morts s’élève à 346.
Depuis le début de cette semaine, 5 351 personnes ont été testées positives.