Dans une Si’ha du 6 Tichri 5737-1976 – le jour du Yortzeit de la Rabbanit Hanna, et au milieu des Dix Jours de Repentance, le Rabbi a expliqué comment faire en sorte que l’année soit bonne. La clé de la bénédiction « sans calculs », dit le Rabbi, est une seule chose : la charité avec un cœur ouvert.

« Lorsqu’un Juif s’approche pour demander à D.ieu une « bonne et douce année », il veut une « bonne et douce année » sans conditions, immédiatement, sans regarder son comportement au cours de l’année écoulée (car chacun sait que la majeure partie de l’année a été comme il se doit, mais il y a eu des moments où son comportement n’était pas comme il se doit), et même pas selon son comportement de l’année à venir (car il sait qu’il n’est qu’un être humain qui est parfois fort et parfois faible). Par conséquent, sa demande est sans conditions ni calculs. »

Lorsqu’on fait une demande à D.ieu, on doit agir de manière similaire à cette demande

« Pour être digne de cette demande – car D.ieu n’est redevable à personne et personne ne lui fait de « faveurs » – il y a un conseil, selon ce qui est dit dans les livres, que lorsqu’on fait une demande, on doit agir de manière similaire à la demande (plus ou moins) : donner de la charité à quelqu’un qu’il n’a jamais vu, n’a jamais rien reçu de lui, et même à l’avenir ne lui rendra pas la pareille, et pourtant il lui donne ce dont il a besoin, sans calculs ni conditions. »

« Alors il a le droit de se tenir devant D.ieu et de lui dire : Je suis « un petit homme », et pourtant j’ai donné ce que j’ai travaillé dur pour obtenir, ou ce que j’aurais pu gagner en échange de ce que je voulais, à un Juif « étranger » que je n’ai jamais vu, et je n’ai rien à recevoir de lui en retour. Vous, donc, à plus forte raison, devriez donner sans poser de conditions et sans faire de « calculs ». »