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Comme chaque année, le Beth Loubavitch, dirigé par le Rav Mendel Azimov, invite la communauté à participer à des allumages publics, chaque soir de ‘Hanouccah, sur les plus grandes places de Paris.

Lundi soir 29 novembre 2021, un allumage a eu lieu sur la Place de la République, en présence de nombreuses personne.

Prochains allumages publics à Paris :

  • 3ème Bougie mardi 30 novembre 2021 19h30 : Place des Fêtes 75019
  • 4ème Bougie mercredi 1 décembre 2021 19h30 : Place de la Bastille
  • 5ème Bougie jeudi 2 décembre 2021 19h30 : Place du Maréchal Juin 75017
  • 7ème Bougie samedi 4 décembre 2021 20h00 : Place du Châtelet
  • 8ème Bougie dimanche 5 décembre 2021 18h00 : Place de l’Opéra 75009

 

Histoire de ‘Hanouccah

II y a plus de 2100 ans, Alexandre le grand conquiert le monde. A sa mort, son immense empire est partagé entre ses généraux. C’est aux Séleucides que revient, entre autres, la Syrie et donc la terre d’Israël qui y est rattachée. C’est alors qu’Antiochus IV monte sur le trône. Il a une volonté : effacer toutes les cultures et faire que la vision grecque du monde s’impose à tous. Mais le peuple juif résiste à ces tentatives ; il veut rester fidèle à l’héritage de ses ancêtres. Antiochus décide donc de recourir à la force. Il interdit la pratique du judaïsme, impose le culte idolâtre. Ceux qui refusent de plier sont tués sans pitié.

Matityahou, le Grand-Prêtre, donne le signal de la révolte. Rassemblant autour de lui ses fils et les Juifs fidèles, il entreprend de combattre les puissantes armées grecques. Cette famille, les Asmonéens, avec à sa tête Yéhouda, le fils de Matityahou, prend pour nom « Maccabi », acronyme en hébreu du verset « Qui est comme Toi, D.ieu ! ». Bien que très largement inférieure en nombre et en armement, la petite armée juive entame ce que l’on appellerait en notre temps une guérilla. Elle vole de victoire en victoire, devient une véritable menace pour l’envahisseur.

Las de voir ses troupes défaites, Antiochus envoie au combat son meilleur général avec une armée, sans pareille pour l’époque, de 47000 soldats, renforcée par un corps d’éléphants. Les Asmonéens n’ont que 6000 hommes ; ils comprennent que seul un miracle peut les sauver.

Descendant des collines où ils se cachent, ils passent alors à l’offensive au cri de « Qui est comme Toi… ». Saisis de terreur, les Grecs s’enfuient. Les Juifs les poursuivent et parviennent à libérer tout Israël. Enfin, Jérusalem est délivré et, le 25 du mois de Kislev, le Temple est ré-inauguré. Il reste à rallumer le Chandelier à sept branches du Temple, la Ménorah. Mais, pour cela, il faut une huile pure. Or, avant de fuir, les Grecs ont souillé toute l’huile du Temple. Les Asmonéens finissent pourtant par trouver une petite fiole d’huile pure, juste suffisante pour alimenter la Ménorah pendant une seule journée. Il faut huit jours pour fabriquer une nouvelle huile. Malgré tout, les Asmonéens rallument le chandelier et l’huile brûle pendant huit jours.

En souvenir de ce miracle, chaque soir de ‘Hanouccah, pendant huit jours, les Juifs allument les lumières de la fête à la nuit tombée. 

 

Photos : Thierry Guez