Hilloula du Rabbi, le 3 Tamouz, dimanche 13 juin 2021
Le Rabbi écrit que le jour de la Hilloula d’un Tsadik, ce dernier prie pour tout le peuple juif.
A cette occasion, il est coutume de mentionner le prénom et le prénom de la mère de chaque membre de la famille sur la tombe du Tsadik.
Le Rabbi avait fixé un certain nombre de coutumes à respecter à l’occasion de la Hilloula du Rabbi précédent. Ce sont ces mêmes coutumes qui ont été reprises pour le 3 Tamouz. En voici quelques-unes :
- On rédigera un « Pane », « Pidyone Néfech », une lettre de demande de bénédictions (en y précisant les prénoms et les prénoms des mamans de chacun) qui sera lue sur le Ohel du Rabbi. Ce Pan peut aussi être rédigé pendant les jours qui précèdent la Hilloula.
- On allumera une bougie de vingt-quatre heures depuis samedi soir 12 juin.
- Pendant chacune des trois prières du jour, cinq bougies resteront allumées devant l’officiant.
- On donnera de la Tsedaka (charité), au nom de chacun des membres de sa famille, pour une institution du Rabbi.
- On consacrera un moment dans la journée pour parler du Rabbi et de sa grande Ahavat Israël (amour du prochain) à sa famille et son entourage.
- On étudiera les chapitres de Michnayot correspondant aux lettres qui constituent le nom du Rabbi.
- On étudiera les enseignements du Rabbi.
Le “Ohel” est le lieu où le Rabbi de Loubavitch, Rabbi Mena’hem Mendel Schneerson, repose depuis le 3 Tamouz 5754 (le 12 Juin 1994), à côté de son beau-père, le sixième Rabbi de Loubavitch, Rabbi Yossef Yts’hak Schneersohn.
Le terme “Ohel” (littéralement: “tente”) désigne la structure édifiée au-dessus du tombeau d’un Tsadik, d’un Juste.
Le Rabbi a toujours été à l’écoute de chacun, quels qu’aient été son degré d’éducation ou de pratique religieuses.
Ceux qui ont approché le Rabbi savent l’extrême attention qu’il portait à chaque situation. Ils ont trouvé un puissant réconfort dans ses conseils et ses bénédictions.
Aujourd’hui, rien n’a changé : des milliers d’hommes et de femmes se rendent au Ohel ou écrivent au Rabbi pour le prier d’intercéder en leur faveur auprès du Tout-Puissant. Elles en ressentent une inspiration et une vitalité renouvelées.
A défaut de se rendre personnellement au Ohel, on peut lui écrire des lettres, des fax ou des mails.
“Un Tsaddik, un Juste, qui quitte ce monde n’en disparaît pas. Il s’y trouve avec une intensité encore plus grande”, nous enseigne le Zohar. Le 3 Tamouz, jour où le Rabbi quitta matériellement ce monde, cette phrase, immanquablement, résonne dans l’esprit et dans l’âme de chacun.
Par conséquent, avec le déroulement du temps, chacun constate à quel point la présence du Rabbi semble être encore plus sensible avec les années. Par ses enseignements, par les actions croissantes qu’il suscite aux quatre coins du monde, le Rabbi continue de guider. Il conduit, vivifie des centaines de milliers de personnes, diverses tant par leur origine que par leur mode de vie, leurs opinions ou leur situation géographique.
Le Rabbi recevait des centaines de lettres chaque jour. Des gens de tous les milieux lui écrivaient, quels qu’aient été leur origine sociale, leur âge, leur niveau de pratique religieuse, leur lieu de résidence.
Aujourd’hui encore, des milliers de personnes continuent d’écrire au Rabbi pour solliciter ses bénédictions et ses conseils.