La semaine du 5 Tevet est une période très propice pour les demandes de bénédictions. Le 6 Tévet 5747, le Rabbi avait alors demandé à chacun d’envoyer une demande de bénédictions et d’augmenter la Tsédaka.

Mercredi 6 Tévet 5747 à 14h15, le Rabbi prit la route pour le Ohel. Il rentra à 18h30 et pria Min’ha et Maariv dans la choule en haut.

A 18h40, après la prière, il se tourna soudainement vers l’assemblée qui remplissait la choule et prononça une Si’ha d’environ sept minutes.

Au milieu de la Si’ha, Rav Harélig entra et apporta un micro ; le Rabbi se tourna vers le micro et continua de sorte que même ceux qui étaient dehors purent écouter.
Un point de cette Si’ha :
« Concrètement : tous ceux qui, pour une raison ou pour une autre, n’ont pas encore donné la Tsedaka, avec leur nom et le nom de leur mère – s’empresseront de donner une somme spécifique à la Tsedaka (car là, ce n’est pas la quantité qui compte mais le fait même de s’associer à la Tsedaka) ce qui inclut aussi qu’il faut le faire avec le sourire. Il faut envoyer les noms avec les noms des mères avant le départ, demain, Bli Néder, au Ohel pour que leurs noms soient mentionnés.
Il serait souhaitable qu’ils donnent les noms et l’argent séparément (en même temps mais dans des enveloppes séparées) pour éviter le travail supplémentaire de séparer l’argent des lettres. Car certainement, il y en aura une grande quantité et encore plus une grande qualité.

Et comme il n’y aura pas le temps de lire toutes les lettres mais seulement la possibilité de les déposer sur le tombeau, chacun est libre d’écrire ce qu’il veut (sans honte) car c’est comme s’il écrivait au Saint Béni soit-Il par l’intermédiaire du Rabbi (précédent). On peut agir ainsi dans tout endroit où se trouve un cimetière juif où sont enterrés des Grands Hommes de notre peuple car, comme on le sait, tous les cimetières sont liés les uns aux autres. Et tous sont liés au Caveau des Patriarches à ‘Hévrone, par l’intermédiaire de « tunnels » comme il est rapporté dans certains livres ».

« Tout ceci s’applique aussi aux femmes et aux enfants – « avec nos jeunes et avec nos vieux, avec nos fils et avec nos filles » (faisant ainsi allusion aux paroles de Moché Rabénou (Moïse notre maître) au moment de la Sortie d’Égypte) ».

Extrait du Farbrenguen de Hé Tevet 5784 du Rav Mendel Azimov au Beth Haya Mouchka : « L’importance de la semaine du Hé Tevet »

 

DEMANDE DE BENEDICTION

Le 5 Tévet est un jour de fête, celui de la « victoire des livres »

En 1987, des livres précieux ont disparu de la bibliothèque du mouvement Loubavitch à New York, dont des manuscrits remontant au Baal Shem Tov. Ces documents avaient été rassemblés au prix de grandes difficultés par le précédent Rabbi, Rabbi Yossef Itshak Schneerson. Ils avaient une grande valeur spirituelle.

L’enquête a révélé que le responsable était un proche qui voulait les vendre pour en tirer profit. Le Rabbi a dénoncé publiquement cet acte grave qui détournait la bibliothèque de son but voulu.

Faute de solution, l’affaire est arrivée devant un tribunal new-yorkais. La question était de savoir si Rabbi Schneerson possédait ces livres à titre personnel ou dans un but plus large, auquel cas son intention devait être respectée.

La Rabbanite Haya Mushka Schneerson, interrogée comme témoin, a déclaré : « Le Rabbi et les livres appartiennent aux hassidim ».

Le juge a tranché que les livres volés devaient être restitués. Ils ont été ramenés dans la bibliothèque Loubavitch le 5 Tévet.

Depuis, le 5 Tévet est un jour de fête, celui de la « victoire des livres ». Le Rabbi a demandé que chaque année, chacun enrichisse sa bibliothèque en achetant de nouveaux livres.

Le “Ohel”

Le “Ohel” est le lieu où le Rabbi de Loubavitch, Rabbi Mena’hem Mendel Schneerson, repose depuis le 3 Tamouz 5754 (le 12 Juin 1994), à côté de son beau-père, le sixième Rabbi de Loubavitch, Rabbi Yossef Yts’hak Schneersohn.

Le terme “Ohel” (littéralement: “tente”) désigne la structure édifiée au-dessus du tombeau d’un Tsadik, d’un Juste.

Le Rabbi a toujours été à l’écoute de chacun, quels qu’aient été son degré d’éducation ou de pratique religieuses.

Ceux qui ont approché le Rabbi savent l’extrême attention qu’il portait à chaque situation. Ils ont trouvé un puissant réconfort dans ses conseils et ses bénédictions.

Aujourd’hui, rien n’a changé : des milliers d’hommes et de femmes se rendent au Ohel ou écrivent au Rabbi pour le prier d’intercéder en leur faveur auprès du Tout-Puissant. Elles en ressentent une inspiration et une vitalité renouvelées.

A défaut de se rendre personnellement au Ohel, on peut lui écrire des lettres, des fax ou des mails.

“Un Tsaddik, un Juste, qui quitte ce monde n’en disparaît pas. Il s’y trouve avec une intensité encore plus grande”, nous enseigne le Zohar. Le 3 Tamouz, jour où le Rabbi quitta matériellement ce monde, cette phrase, immanquablement, résonne dans l’esprit et dans l’âme de chacun.

Par conséquent,  avec le déroulement du temps, chacun constate à quel point la présence du Rabbi semble être encore plus sensible avec les années. Par ses enseignements, par les actions croissantes qu’il suscite aux quatre coins du monde, le Rabbi continue de guider. Il conduit, vivifie des centaines de milliers de personnes, diverses tant par leur origine que par leur mode de vie, leurs opinions ou leur situation géographique.

Le Rabbi recevait des centaines de lettres chaque jour. Des gens de tous les milieux lui écrivaient, quels qu’aient été leur origine sociale, leur âge, leur niveau de pratique religieuse, leur lieu de résidence.

Aujourd’hui encore, des milliers de personnes continuent d’écrire au Rabbi pour solliciter ses bénédictions et ses conseils.

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