LA VEILLE DE YOM KIPOUR UNE JOURNÉE PLEINE DE MITSVOT EN 9 POINTS
1) LES KAPAROT Kaparot peuvent être faites avec de l’argent que l’on donnera à la Tsedaka .
Pour cela, on prendra la somme qu’on tournera autour de notre tête en récitant 3 fois la prière suivante puis on les mettra à la tsedaka :
2) LA TEFILA La veille de Yom KIPOUR est considérée comme un jour de fête . C’est pourquoi on ne dira plus Tahanoun (jusqu’à la fin du mois de Tichri ).
3) DEMANDER PARDON À Yom Kippour, D.ieu efface tous les péchés que nous avons commis envers lui mais pas les péchés que nous pouvons avoir commis envers notre prochain. Si nous voulons vraiment sortir de ce saint jour totalement lavés de tout péché, nous devons d’abord solliciter le pardon de toute personne à qui nous avons pu causer du tort.
Quand on demande pardon, on doit être précis et dire pourquoi nous demandons pardon (sauf si cela met mal à l’aise la personne ).
Si la personne est décédée, on devra rassembler un minian devant sa tombe pour demander pardon.
4) LE MIKVÉ Tous les hommes doivent s’immerger dans un mikvé (bain rituel) la veille de Yom Kippour
Chez habad, les hommes ont la coutume de se tremper au mikvé trois fois en ce jour : une fois avant la prière du matin , une fois avant la prière de l’après-midi puis de nouveau avant le dernier repas , immédiatement avant Yom Kippour.
5) LA TSEDAKA: Il est de coutume de donner la tsédaka généreusement et abondamment le jour qui précède Yom Kippour. La tsédaka est une grande source de mérite et constitue une protection contre les mauvais décrets.
6) UN BON REPAS C’est une immense mitsva de prendre deux bon repas avant le jeûne de Kipour . Le talmud nous dit que celui qui festoie avant yom Kipour, Hachem le considère comme s’il avait jeûné 2 jours !
On mangera deux repas : un vers midi et un juste avant le jeûne.
Au menu :
– Halla trempée dans le miel
– aliments faciles à digérer : poisson, poulet, soupe
– pas d’alcool
– Certains ont l’habitude de manger des Krepleh (sortes de raviolis triangulaires farcis à la viande hachée). La pâte représente la bonté et la viande, la sévérité . Nous demandons à Hachem, veille de Kipour, de recouvrir la sévérité avec la bonté .
7) BENIR SES ENFANTS : Il est de coutume que les parents bénissent leurs enfants juste avant le début du jeûne.
8) FLAGELLATION Avant Min’ha, les hommes ont la coutume d’être « flagellés ». Ces coups symboliques rendent la personne humble et lui rappellent la nécessité de se repentir. Celui qui reçoit la flagellation s’agenouille face au nord en ne mettant qu’un genou à terre. Au moyen d’une lanière ou d’une ceinture de cuir, quelqu’un lui administre 39 « coups de fouet » (des petites tapes) sur le dos. La première tape sur l’épaule droite, la seconde sur la gauche, la troisième dans le creux du dos (au milieu, en bas), puis reprend cette séquence jusqu’à ce que les 39 tapes aient été administrées. Pendant la flagellation, aussi bien celui qui donne les « coups » que celui qui les reçoit récite le verset suivant à trois reprises (le verset contient treize mots), un mot à chaque « coup » : והוא רחום יכפר עון ולא ישחית והרבה להשיב אפו ולא יעיר כל חמת Vehou ra’houm yekhapère avone velo yach’hit vé-irba léhachiv apo vélo yaïr kol ‘hamato (« Et Lui qui est miséricordieux, Il pardonne la faute et ne détruit pas ; Il abonde à retenir Son courroux et ne réveille pas toute Sa colère. » – Psaumes 78, 38)
9) LE LEKAH Chez habad, Il est de coutume de demander et de recevoir du « leka’h » (un gâteau au miel, symbolisant une douce année) de quelqu’un le jour qui précède Yom Kippour.
L’une des raisons pour cette coutume est que s’il a été décrété, à D.ieu ne plaise, qu’au cours de l’année on en soit réduit à recevoir une aumône de quelqu’un, on soit considéré comme ayant été quitte de ce décret en ayant demandé cette nourriture.
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