Cinq suspects arrêtés à la suite de l’attentat de vendredi soir devant la synagogue Ateret Avraham dans le quartier de Neve Yaakov à Jérusalem sont soupçonnés d’avoir été impliqués à un certain niveau dans l’attentat, a déclaré la police israélienne dimanche après-midi.

La police israélienne a publié une mise à jour dimanche concernant l’enquête sur les deux attentats terroristes par balles qui ont secoué la capitale au cours du week-end.

L’attentat par balle à Neve Ya’akov vendredi soir :

Après que le terroriste, Khairy Alqam, 21 ans, ait été neutralisé par la police, suite à l’attentat terroriste, une enquête a été ouverte au sein de l’Agence de sécurité israélienne et de l’unité centrale d’investigation de la police du district de Jérusalem.

La nuit de l’attentat, la police a arrêté de nombreux suspects – y compris des proches du terroriste et des voisins des environs.

Parmi les personnes arrêtées par la police du district de Jérusalem et la police des frontières, la détention de cinq suspects a été prolongée en raison d’une enquête plus approfondie sur les soupçons d’implication dans l’attentat terroriste.

L’arrestation de la mère du terroriste, qui a été arrêtée hier quelques heures après l’attentat, a été prolongée jusqu’au 1er février.

La détention de deux autres suspects, arrêtés quelques heures après l’attentat, a été prolongée jusqu’au 31 janvier. L’oncle du terroriste qui a été arrêté pour être interrogé, sera amené aujourd’hui pour une prolongation de sa détention.

Ce matin également, un autre suspect soupçonné d’être lié à l’attentat terroriste a été arrêté. Il sera présenté plus tard dans la semaine à un tribunal militaire pour une prolongation de sa détention.

Entre-temps, tôt dans la matinée, selon l’échelon gouvernemental et avec les approbations officielles, la maison du terroriste à A-Tur a été bouclée par des officiers de police du district de Jérusalem, des officiers de la police des frontières et des forces de Tsahal. Cette opération s’est déroulée après l’évacuation de la résidence de son contenu et de ses occupants.

L’attentat terroriste à Ma’alot City of David Chabbat matin :

L’enquête sur l’attentat est menée par l’unité centrale d’enquête de la police du district de Jérusalem et l’Agence de sécurité israélienne.

Le terroriste de 13 ans qui a commis l’attentat terroriste et a été maîtrisé par un officier des FDI et d’autres civils, a été arrêté. Le terroriste est toujours hospitalisé et a été admis dans un état grave. La détention de ce terroriste a été prolongée jusqu’au 2 février.

La mère, le père et le frère du terroriste ont également été arrêtés dans leur maison à Silwan hier, quelques heures après l’attentat terroriste. Aujourd’hui, ils seront présentés devant un tribunal de Jérusalem avec une demande de prolongation de leur détention.

L’enquête sur les deux attentats terroristes menée par l’Agence de sécurité israélienne et la police se poursuit dans le but de traduire en justice toute personne dont on découvre qu’elle était au courant et/ou impliquée dans une configuration quelconque pour ces attentats terroristes du week-end dernier. Des attentats qui ont fait 7 morts et 5 blessés parmi les civils.

Pendant ce temps, l’activité de la police dans tout le district de Jérusalem a été augmentée, afin de maintenir la sécurité et la sûreté publique, ainsi que pour une réponse et un traitement rapides des scénarios dans la zone.

 

Les noms des sept victimes 

 

Asher Natan, âgé de 14 ans, était la plus jeune des victimes. Au moment où nous écrivons ces lignes, ses funérailles sont en cours.
Natan vivait dans un immeuble très proche de la synagogue devant laquelle le terroriste a ouvert le feu. Il était l’aîné de huit enfants et avait quitté sa maison le soir du Chabbat, après le repas, pour retrouver des amis. Lorsque ses parents ont entendu la fusillade, son père est sorti en courant de la maison pour trouver son fils. Le temps qu’il le trouve, la fusillade était terminée. Il a forcé les barricades de la police et a découvert le corps sans vie de son fils.

Shaul Chai, 68 ans, était le gabbai du Beth Habad de Pisgat Zeev. Il a été abattu devant la synagogue Ateret Avraham à Neve Yaakov, un quartier du nord de Jérusalem. Il avait passé le repas du Chabbat chez un parent et rentrait à pied à Pisgat Zeev lorsqu’il a été assassiné.

Le Chalia’h du Rabbi à Pisgat Ze’ev, Rav Levi Itshak Korts, raconte : « Shaul Chai était un homme juste dans tout le sens terme. Lorsqu’il est venu à Pisgat Ze’ev il y a 25 ans, il n’y avait pas de Beth Habad. Nous avons loué une petite boutique, sur la rue Moché Dayan et Shaul a immédiatement commencé à venir. Je savais qu’il était un homme spécial et plus tard je l’ai nommé Gabbaï du Beth Habad. Plus de dix ans il était notre Gabbaï. Il était toujours le premier à arriver, il ouvrait la synagogue et organisait tout avec dévouement. C’était un homme très modeste, il faisait tout de manière discrète. Il nous a toujours accompagné, même lorsque plus tard nous avons construit le 770 à Pisgat Ze’ev ».

Irina Korolova était une citoyenne ukrainienne qui avait immigré en Israël il y a six ans et travaillait dans le quartier.

Raphael Ben Eliyahu, une autre victime, était âgé de 56 ans. Son fils, Matan, a été gravement blessé dans l’attentat mais a depuis repris connaissance, bien qu’il reste hospitalisé dans un état grave.

Eli et Natali Mizrahi, âgés de 48 et 45 ans, ont également été assassinés dans l’attentat, alors qu’ils quittaient leur domicile pour tenter d’aider les victimes. Natali a été abattue à bout portant alors qu’elle pratiquait un massage cardiaque sur l’une des victimes.

La septième victime est Ilya Sosnaski, 26 ans.

Yossi, un ambulancier qui a soigné Natan sur les lieux, a raconté : « Nous avons essayé de réanimer Asher, mais sans succès. Puis son père l’a trouvé, après avoir essayé de le localiser pendant un certain temps. Il a franchi les barrières de police autour des corps et c’est ainsi qu’il a découvert son fils, sans vie. La famille est brisée. »

Eli et Natalie Mizrahi, âgés de 48 et 45 ans, étaient mariés depuis quelques années seulement. Un porte-parole de l’hôpital Hadassah a déclaré que Natalie y travaillait depuis vingt ans, livrant de la nourriture aux patients dans les services. « Elle rencontrait des centaines de patients dans le cadre de son travail, et s’assurait qu’ils avaient de la nourriture chaude à manger et que leurs besoins étaient pris en charge. Elle était toujours prête et disposée à les écouter et leur demandait toujours comment ils se sentaient. »