Un projet du Beth Loubavitch Paris 1er en partenariat avec la famille Michel Boksenbaum. Montage: Jérôme Krieger. Dédié à la mémoire de Aron et Ruth Boksenbaum

 

Une lettreת un Chaliah:

En préparation au grand jour du 3 Tamouz, nous vous proposerons chaque jour une lettre du Rabbi commentée par un de ses émissaires francophones dans le monde sur le thème: « La valeur du corps et la nécessité de le préserver »

Aujourd’hui c’est la lettre 605 du Rabbi qui est commentée par le Rav Michael Sitbon, Chalia’h à Montmagny,

Par la grâce de D.ieu,
17 Iyar 5710,

Au distingué ‘Hassid qui craint D.ieu…

Je vous salue et vous bénis,

J’ai appris avec peine que vous n’êtes pas en bonne santé et qu’en outre, vous ne suivez pas les prescriptions du médecin.

J’ai entendu(1) de nombreuses fois mon beau-père, le Rabbi, citant son père(2), qui disait: « Comme est précieux le corps juif pour lequel tant de choses ont été déversées! ». En effet, la Torah et les Mitsvot furent données uniquement aux âmes vêtues de corps et non aux anges.

Or, si le Créateur, béni soit-Il, chérit à ce point le corps juif, on peut en conclure le soin qu’un homme doit prendre à préserver ce gage que D.ieu lui a confié.

Nos Sages nous ont enseigné, au traité Bera’hot 60a, que le médecin a reçu le pouvoir de guérir. Celui-ci agit donc avec la permission de la Torah et sur son ordre. Il est donc clair que, même s’il faut, de manière passagère, négliger une pratique positive ou une meilleure façon d’accomplir une Mitsva afin de se conformer à la prescription du médecin, la Torah elle-même ne restera pas en dette.

Ainsi, en négligeant, pendant quelques temps, cette bonne pratique ou cette meilleure façon d’accomplir la Mitsva, vous pourrez redoubler d’ardeur pour la Torah et les Mitsvot, bien au delà de ce qui a déjà été accompli, pour de longs jours et de bonnes années.

En vous souhaitant un prompt rétablissement et beaucoup de satisfaction de vos enfants, conformément aux bénédictions accordées par mon beau-père, le Rabbi, qui sont éternelles,

M. Schneerson,

Notes

(1) Voir, à ce propos, les lettres n°646 et 697.
(2) Le Rabbi Rachab.