Je fais réponse à votre lettre m’apportant la preuve que je ne suis pas encore parvenu à vous réconforter. Il me semble vous avoir déjà dit de nombreuses fois ce qu’établissent différents livres, n’appartenant pas nécessairement à la littérature ‘hassidique. Il n’y a pas lieu de développer des raisonnements conduisant à la mélancolie. C’est le meilleur moyen de ne pas être découragé.

La ‘Hassidout explique, et je pense que ceci est imprimé à la fin du Sidour Méa Chéarim, que le Maguid, lorsqu’il avait une idée, l’exprimait aussitôt par la parole, afin de la faire descendre dans ce monde.

Néanmoins, même par la pensée, il faut exclure la mélancolie, pour la raison qui vient d’être invoquée. On peut le déduire également des dictons de nos saints maîtres qui disaient, comme le rapporte mon beau-père, le Rabbi: « Si tu penses que tout va bien, tout ira effectivement bien ».

Il vous semble, sans doute, très difficile de maîtriser votre pensée de cette façon. Si vous en êtes incapable, vous vous concentrerez donc sur une pensée de la Torah. Alors, de ce bien moral découlera le bien physique.

Il résulte de tout ce qui vient d’être dit que plus vous renforcerez votre confiance en D.ieu, au point de maîtriser vos pensées, vos paroles et vos actions et plus vous en verrez la conséquence concrète, en obtenant largement votre subsistance matérielle et spirituelle.

Source : Lettre 1792

À l’initiative du Beth Loubavitch et du Mak’hon Or Ha’Hassidout

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