Lors de sa Brit Mila, son père Rabbi Mena’hem Mendel (le Tséma’h Tsédek) le nomma Chmouël, d’après le prénom d’un individu inconnu, un simple porteur d’eau du village de Pouloutsk : apparemment, il s’agissait d’un Tsadik caché.

 

Ce porteur d’eau avait quitté ce monde justement le jour de la Brit Mila de l’enfant, le dimanche 9 Iyar. Le père de l’enfant avait tardé à venir et, lassés, les convives s’étonnaient de ce « manque d’empressement » à accomplir cette importante Mitsva.

De fait, la Brit Mila eut lieu très tard et, lors du repas de fête, le Rabbi Tséma’h Tsédek laissa échapper un soupir : «Ah, la Hévra Kadicha de Pouloutsk…». Les invités ne comprirent pas le sens de ces paroles mais le Rabbi transmit à ses fils aînés la raison de ce prénom Chmouël.

Quand les ‘Hassidim de Pouloutsk rentrèrent chez eux, ils comprirent le sens des paroles étranges du Rabbi : les employés de la ‘Hévra Kadicha avaient tardé à enterrer le porteur d’eau car un autre homme, important et connu, était décédé le même jour et c’est ce qui avait aussi retardé la Brit Mila du fils du Rabbi.