Nicolas Sarkozy, l’ancien président français, s’est rendu dimanche à Jérusalem avec son épouse Carla Bruni, où ils ont visité le Mur des Lamentations dans la vieille ville.

Ils ont été accueillis par le rabbin du site, Rav Shmuel Rabinowitz, et Rav Mordechai Eliav, le directeur de la Fondation du patrimoine du Mur occidental, qui leur ont expliqué l’importance du lieu ainsi que les contributions à Jérusalem à travers les générations.

Le couple a glissé une note entre les pierres du mur, puis a visité les tunnels adjacents pour en apprendre davantage sur l’histoire du site.

Au cours de cette visite, le couple a exprimé son enthousiasme pour ce « lieu passionnant » ainsi que son amitié profonde pour Israël.

Nicolas Sarkozy a entretenu des relations étroites avec Israël pendant son mandat présidentiel de 2007 à 2012. Il a notamment été critiqué pour sa politique envers Israël, qu’il a souvent défendu publiquement, notamment dans les relations tendues entre Israël et la communauté internationale sur la question du nucléaire iranien.

En 2008, il s’est adressé à la Knesset, le Parlement israélien, où il a été le premier président français à le faire depuis Jacques Chirac en 1996. Il a également été invité à participer à une conférence sur la sécurité à Herzliya en 2015, où il a pris la parole sur les enjeux de sécurité internationale et a critiqué les tentatives de boycotter Israël.

Nicolas Sarkozy a entretenu des relations étroites avec la communauté juive de France tout au long de sa carrière politique. En tant que ministre de l’Intérieur, il a pris des mesures pour lutter contre l’antisémitisme et le racisme en France, notamment en créant la Brigade de répression de la délinquance contre la personne (BRDP) pour enquêter sur les crimes racistes et antisémites.

Pendant sa campagne présidentielle en 2007, Sarkozy a rencontré de nombreux dirigeants de la communauté juive et a souligné son engagement en faveur de la sécurité des Juifs de France. En tant que président, il a également pris des mesures pour renforcer la sécurité des institutions juives en France, notamment en déployant des forces de police supplémentaires pour protéger les synagogues et les écoles juives.