Dans le judaïsme, l’éducation des enfants revêt une importance capitale. Elle façonne non seulement l’avenir de chaque individu, mais aussi celui de tout le peuple juif. Et dans cette noble mission, les femmes juives jouent un rôle absolument crucial.
L’éducation dépend des femmes d’Israël et est entre leurs mains. En effet, durant les premières années, lorsque l’enfant est encore très jeune, il passe toute la journée à la maison. Même plus tard, quand l’enfant grandit et va au ‘Heder (école juive traditionnelle), il passe encore la majeure partie de son temps à la maison avec sa mère. De plus, toute la situation du foyer, et dans une large mesure l’apparence et le comportement du mari, sont entre les mains de la femme.
Il faut leur expliquer que si elles veulent que leurs enfants soient en bonne santé physiquement – et certainement que tout le monde le souhaite – et heureux matériellement et spirituellement, cela ne peut se faire que par la santé de l’âme. Même les sages des nations, toutes proportions gardées, disent que lorsque l’âme est saine, les « nerfs » sont sains et donc le corps est sain. Et chez les Juifs, cela n’est possible que par une éducation et une vie selon la Torah.
Une mère pourrait demander : quel est le rapport entre la Torah et la santé du corps ? La santé du corps dépend de la nourriture, du sommeil, etc. Mais quel est le lien avec la cacherout, la lecture du Shema, les bénédictions, les Tsitsit, le port des Péot, l’apprentissage de l’alphabet, etc. ? Il faut savoir que, puisque le Saint béni soit-Il a créé le monde, Il est le « Maître » du monde, tant de l’âme que du corps, et il faut faire comme Il l’a établi.
On voit qu’une femme au foyer ne fait confiance à personne, et veut que tout se passe comme elle le juge bon, car elle connaît exactement les besoins de son mari, de ses enfants et de la maison. Et si c’est le cas pour une propriété privée, c’est certainement vrai lorsqu’il s’agit d’un enfant, et que cela concerne non seulement l’enfant lui-même mais aussi ses enfants et petits-enfants, de génération en génération. Personne ne peut interférer, et il faut se comporter selon la voie établie par le Saint béni soit-Il, le « Maître » du monde !
Il faut savoir que le Saint béni soit-Il, qui est le « Maître » des cieux, est exactement dans la même mesure le « Maître » aux États-Unis ou dans tout autre pays. Et si on veut que l’enfant soit en parfaite santé, son éducation doit aussi être à cent pour cent, entièrement selon la Torah.
Les parents n’accepteraient pas un enfant dans un état « mi-figue mi-raisin » – un demi-jour en bonne santé et un demi-jour autrement, à D.ieu ne plaise. Les parents se dévouent pour que leurs enfants soient en parfaite santé physique, sans aucun compromis. Mais cela est lié au fait que l’éducation des enfants doit être complète, sans compromis. Pas « moitié-moitié », moitié pour le Saint béni soit-Il et moitié pour le monde, mais cent pour cent pour le Saint béni soit-Il !
De plus, il faut s’assurer que les paroles de Torah soient gravées dans l’esprit et la mémoire de l’enfant, selon son âge : « Shema Israël », « Modé Ani », les bénédictions, les prières, des versets de la Torah, quelques Mishnayot. Même quand il n’étudie pas et ne révise pas, cela a un impact.
En bref, se comporter selon les instructions du « Maître » du monde est la seule façon de réussir dans le monde. Et si on veut une réussite sans compromis, le comportement doit être sans compromis. Surtout en ce qui concerne les enfants : les enfants doivent être en parfaite santé, il faut donc les éduquer et les confier au Saint béni soit-Il à cent pour cent. Alors le Saint béni soit-Il donne aux enfants, et aussi aux parents, à la fois la spiritualité et la matérialité à cent pour cent.