Depuis que le Maggid lui a confié la tâche d’écrire le Choul’han Arou’h, l’œuvre monumentale de l’Alter Rabbi sert de guide lumineux aux Hassidim sur la façon de pratiquer la halakha selon son cadre spirituel. Le Rabbi voyait son étude et sa diffusion comme faisant partie de la « hafotzas hamoyonos » (diffusion de la Hassidout).

« S’il vous plaît, faites-moi une faveur », a demandé le Rabbi à au Rav Israël Its’hak Piekarsky surpris, un Roch Yechiva (doyen) de 770 issu d’un milieu Sochatchover. « À Sochatchov, les Hassidim tenaient l’Alter Rabbi en haute estime. Je vous demande donc s’il vous plaît d’écrire des explications sur le Choul’han Arou’h de l’Alter Rabbi. »

Dans une Yéhidout (audience privée) de Sivan 5735 (1975), le Rabbi a dit à Reb Morde’hai Ashkenazi, alors moreh hora’a (décisionnaire en loi juive) à Kfar Habad : « Vous devez consacrer un temps spécifique chaque semaine à vous plonger dans le Choul’han Arou’h de l’Alter Rabbi. Si cela signifie que vous devez fermer la porte pendant un certain temps, qu’il en soit ainsi… »

De même, dans une Yé’hidout du 14 Sivan 5739 (1979), le Rabbi a dit au Rav Levi Bistritzky, Rav des Anash à Tsfat, de publier des notes sur la Hala’ha, soit de l’Alter Rabbi soit du Tsema’h Tsedek. « Bien que vous soyez aussi capable d’écrire sur la Hassidout », a dit le Rabbi, « vous devriez écrire sur la Hala’ha, et ce sera votre part dans la Hafatsat Hamayanot ! »