Photo illustration : Le Rabbi serrant la main d’un enfant, vers la fin des années 1960.

 

Un jour, un enfant a saisi la main du Rabbi, pensant qu’il tenait celle de son père. Le Rabbi a gardé sa main dans la sienne et a continué à marcher avec l’enfant. En cours de route, l’enfant a pris l »extrémité du Sirtouk (veste longue) du Rabbi et l’a utilisée pour essuyer sa sueur.

En entendant ce qui s’était passé, la mère était terrifiée et a rédigé une lettre d’excuses au Rabbi, déclarant qu’elle était « affectée » par cet incident.

Sur la lettre de la mère, le Rabbi, à côté du mot « affectée », a écrit un point d’interrogation et un point d’exclamation »?! ». Puis le Rabbi a ajouté : « Au contraire, j’ai été particulièrement touché par son geste. Vous ne pouvez pas deviner à quel point l’attitude chaleureuse, la simplicité, l’innocence et la sincérité de l’enfant m’ont plu. Si seulement nous pouvions retrouver ne serait-ce qu’une partie de ces qualités chez un adulte…

« Je vous encourage à éduquer cet enfant, ainsi que tous vos enfants, dans le respect de la Torah, le mariage et les bonnes actions… »