Le grand rabbin Berel Lazar demande l’aide du président russe Vladimir Poutine afin de libérer les otages retenus par le Hamas à Gaza.

Dans une réunion en présence du président russe Vladimir Poutine, le grand rabbin Berel Lazar a demandé l’aide du président afin de libérer les otages retenus par le Hamas à Gaza, et l’a remercié de mener le combat contre l’antisémitisme dans le pays.

Sur fond de la situation actuelle en Israël, le président russe Vladimir Poutine a convoqué des chefs religieux en Russie, dont le grand rabbin Berel Lazar, ainsi que des représentants de diverses confessions et autres dignitaires.

Le grand rabbin Lazar a prononcé un discours passionné sur le sort des Juifs en Israël et dans le monde entier, y compris là en Russie. Les participants, dont le président Poutine, ont écouté attentivement chaque mot.

Dans son discours, le rabbin Lazar a appelé à renforcer la lutte contre l’extrémisme, et a fermement déclaré que les organisations terroristes doivent être isolées et détruites.

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« Monsieur le Président ! Chaque croyant sait que rien dans la vie n’arrive par hasard. Nous sommes réunis ici aujourd’hui, peu avant le 4 novembre, qui est désigné comme « Journée de l’unité nationale ». L’unité nationale est ce qui distingue la Russie. Ici, tout le monde ressent un sentiment mutuel de paix et de respect entre les personnes de cultures diverses et de confessions différentes », a déclaré le rabbin Lazar.

« Dans de nombreux autres pays, non seulement il n’y a pas de projets communs, mais les gens ne peuvent même pas s’asseoir ensemble à la même table. Mais, grâce à la grâce divine, ici en Russie, il est de tradition ancienne de se réunir, et ces dernières années, cela est devenu encore plus important. En Russie, nous n’avons pas cette tension, il n’y a pas d’inimitié entre nous ».

« Ici, les gens ne descendent pas dans la rue pour manifester en soutien aux organisations terroristes parce que nous savons tous que ces manifestations servent les extrémistes partout. Même en planifiant une manifestation censée être une protestation pacifique, dans la réalité, elle conduit souvent à la violence ».

« Il est essentiel que notre réunion d’aujourd’hui envoie un message clair : ‘Nous sommes en faveur du respect mutuel, de l’amitié et de la coopération, mais nous ne tolérerons pas ceux qui sont eux-mêmes intolérants et prônent l’extrémisme et la violence.’ Malheureusement, la ligne entre la haine et la violence est très mince. L’idéologie de la haine conduit toujours à la violence et à la terreur. Dieu merci, nous n’avons pas connu d’antisémitisme d’État depuis de nombreuses années, et il n’y a pas d’antisémitisme dans les rues, mais nous avons l’expérience du passé. Par conséquent, notre principale demande aux autorités, fédérales et locales, est une lutte inébranlable et sans compromis contre l’extrémisme ».

« Il y a quelques jours à peine, nous avons commémoré le 80ème anniversaire du soulèvement du camp d’extermination nazi de Sobibor. L’officier de l’Armée rouge Alexander Pechersky, qui a organisé la révolte, savait qu’on ne peut transiger lorsque le mal prévaut et qu’on doit se protéger soi-même et ceux qui nous entourent du contrôle inhumain des meurtriers.

« Nous prions tous pour la paix et espérons qu’il n’y aura plus de guerres. Mais la paix avec les meurtriers est, par définition, impossible. Par conséquent, alors que nous pleurons et nous affligeons pour les centaines de victimes innocentes assassinées par les terroristes le 7 octobre et que nous prions pour la libération de plus de deux cents otages, nous savons qu’aucune négociation ou compromis avec les terroristes n’est possible. Chaque organisation terroriste doit être isolée et démantelée ».

« La paix entre les religions, telle qu’elle existe en Russie, n’est possible que lorsque les terroristes ne tiennent pas le haut du pavé ! En Russie, dieu merci, la lutte contre les terroristes est forte, et les résultats sont évidents. L’expérience ici sert de bon exemple aussi bien pour le Moyen-Orient que pour d’autres régions confrontées à des problèmes similaires », a-t-il déclaré.

Le discours du grand rabbin a été prononcé avec beaucoup d’émotion et a trouvé un écho auprès de millions de téléspectateurs à travers la Russie, suscitant un intérêt et une attention substantiels.