Cet article présente des extraits de discours et de discussions du Rabbi justifiant l’usage de la force et le fait de ne pas faire de concessions territoriales à des ennemis d’Israël. S’appuyant sur des versets bibliques et le respect de la Torah, le Rabbi prône une attitude ferme et impitoyable dans les conflits, rejetant les considerations politiques ou morales qui pourraient conduire à faire des compromis jugés dangereux ou contraires aux intérêts sécuritaires d’Israël.

Justification de la guerre contre la population et la jeunesse

Discours du Rabbi, début du mois d’Iyar 5735-1975 : « Certains juifs se demandent : pourquoi se battre pour la terre d’Israël – qui a dit que nous y avons des droits ? Résider là-bas est contraire à la justice, étant donné que les Arabes y étaient au départ et que nous les en avons chassés. Nous pourrions simplement déménager à l’étranger et y vivre en paix. »
« Ceux qui pensent ainsi sont des « bébés ignorants », car on ne leur a jamais parlé de la « sainteté de la terre d’Israël » et que cette sainteté n’est pas due à la déclaration d’un non-juif il y a x années. Notre lien avec la terre d’Israël ne dépend que du Dieu un et unique. Si on leur avait parlé de cela dans leur enfance, ils ne poseraient pas de questions erronées sur le fait que nous nous soyons installés sur des terres arabes et que nous les ayons chassées, et ne demanderaient pas pourquoi on leur demande de se battre pour cette terre alors qu’on pourrait simplement la rendre (que Dieu nous en préserve) aux Arabes et partir en paix, « comme toutes les autres nations ». Et ils ne soutiendraient certainement pas (sur cette question) les adversaires d’Israël, que Dieu nous en préserve. De telles questions ne peuvent être posées par quelqu’un qui a été élevé sur les genoux de la Torah, avec la claire compréhension que c’est la terre que Dieu a donnée à Abraham et à sa descendance, et qu’elle appartient donc uniquement au peuple juif ! »

La guerre doit être menée rapidement et impitoyablement 

Discours du mois de Tamouz 5742-1982 (première guerre du Liban) : « Nous devons chercher à terminer l’opération au Liban très rapidement, faire une « colline » de tous les rassemblements de terroristes, et saisir les opportunités providentielles que Dieu donne au peuple juif, que ce soit du côté des États-Unis ou de la situation sur le terrain, pour terminer l’opération rapidement et ainsi épargner des victimes (des deux côtés !). Et pourtant, par peur et lâcheté, on gaspille le temps avec des futilités, on épuise les soldats, on cause malheureusement des pertes. »
« Il est évident qu’il n’y a aucune place pour l’idée saugrenue de stopper les hostilités à cause des pertes, que Dieu venge leur sang. C’est comparable à « l’homme peureux et pusillanime » qui entrerait dans une salle d’opération et, voyant les premières gouttes de sang, supplierait les médecins d’arrêter l’opération, arguant qu’on ne peut pas entreprendre une procédure aussi compliquée alors que le sang du patient coule… L’analogie, c’est la situation potentiellement catastrophique des 3 millions de juifs vivant dans le saint pays : dès que l’opération a commencé, il faut tout faire pour la terminer avec succès et avec toute la vigueur nécessaire ! »

La fermeté suscite le respect des nations 

Pendant la fête de Soukkot 5741-1980 : « Selon la loi (Choulhan Aroukh chapitre 329), face aux nations du monde, il faut faire preuve de fermeté, et cela ne concerne pas seulement la force mentale et spirituelle mais aussi la force physique, les « armes ». Mais cette fermeté ne provient pas de « ma force et la puissance de ma main », mais de la force et de la puissance de la Torah. Ce n’est qu’en faisant preuve d’une telle fermeté que l’on peut parvenir à la promesse de « mettre la paix dans le pays ». Et pas seulement dans le pays, mais aussi susciter le respect et la crainte de toutes les nations du monde, « et toutes les nations de la terre verront que le nom de l’Éternel est invoqué sur toi, et elles te craindront. » Lorsque les nations du monde voient que les enfants d’Israël font preuve de fermeté, y compris sur le plan militaire, en puisant leur force dans leur foi en Dieu, alors « le grand bras » – « ils seront frappés d’effroi », ils s’abstiendront d’attaquer ou de nuire, heaven forbid, au pays ou à ses habitants. »

Face aux États-Unis 

13 Tishrei 5743-1982 : « Contrairement à l’affirmation bien connue selon laquelle, étant en exil, nous devons tenir compte de l’opinion des nations car nous dépendons de leur aide, il faut se rappeler que c’est précisément en faisant preuve de fermeté (selon la Torah) que l’on suscite le respect et l’estime des nations. »
« Et comme on l’a vu dans les faits – lorsque les Juifs ont fait preuve de la fermeté appropriée, ils ont obtenu toute l’aide nécessaire des nations ; en revanche – lorsqu’ils n’ont pas fait preuve de fermeté et ont cédé aux pressions, alors qu’ils avaient besoin d’aide en cas de danger, ils ont dû discuter et plaider pour chaque étape, et même après cela – parfois les nations ont agi, parfois elles n’ont agi qu’à moitié, et parfois même moins de la moitié, avec mépris.. ».

Entretien privé du Rabbi avec Elyakim Rubinstein, secrétaire du gouvernement, Heshvan 5748-1987 : « La solution à la situation politique est l’inverse de ce qui a été fait dans le passé, car dans le passé les gouvernements adoptaient la position qu’il fallait faire des concessions – et pas seulement sur quelque chose mais sur des questions fondamentales – et qu’en échange ils recevraient quelque chose. Or, cela va à l’encontre de la nature des États-Unis. »
« Les États-Unis ont été fondés en tenant fermement au principe qu’on ne peut pas abandonner des choses essentielles, et bien que l’Angleterre ait crié et que la France leur était opposée, et que le monde entier était alors contre les États-Unis – comme ils ont adopté cette position, ils ont réussi et continuent de réussir jusqu’à ce jour. Lorsqu’on commence à faire des concessions, on ne peut plus trouver le point sur lequel on ne peut pas transiger… »

Sim’hat Torah 5742-1981 : « À Washington, ils ne croyaient pas que les Juifs donneraient vraiment des territoires aux non-juifs qui les entourent ! Officiellement, ils ont bien fait pression pour cela, mais cette pression n’était destinée qu’à « plaire », alors qu’ils estimaient et même espéraient que le peuple juif, sage et intelligent, ne se comporterait pas de cette façon… Et lorsqu’on cède à leur pression, on les « force » à faire encore plus pression, la pression engendre la pression, alors qu’une position ferme aurait donné des résultats complètement différents ! »

Contrôle sécuritaire total sur toutes les frontières

10 Tevet 5738-1978 : » Il est statué dans le Choulhan Aroukh qu’il faut empêcher par tous les moyens, même le Chabbat, une situation où des ennemis assiègent les villes d’Israël, même s’ils n’ont actuellement pas d’intentions guerrières, « pour que le pays ne soit pas ouvert à être conquis par eux ». Aujourd’hui, en Terre Sainte, la situation est telle que chaque ville est une « ville proche de la frontière », et toute zone proche de la frontière qui n’est pas sous contrôle sécuritaire permet que « le pays soit ouvert à être conquis par eux », Que Dieu nous en préserve!! »

Peuplement de toutes les frontières

Samedi soir Nasso 5738-1978 : L’importance de peupler la frontière orientale de la Terre d’Israël ne vient pas de la sainteté du pays, mais de sa proximité avec la vie des enfants d’Israël (« celui qui sauve une vie d’Israël est considéré comme ayant sauvé un monde entier », et ici il s’agit de toute la nation assise à Sion !). Car ce n’est qu’en s’installant ainsi qu’il sera possible de protéger complètement la frontière. Et plus important encore : par un tel établissement, lorsqu’il est fait officiellement par le gouvernement, un message clair est envoyé au monde entier qu’Israël n’est pas prêt à transiger en ce qui concerne la protection des frontières et de la vie des résidents !

Aujourd’hui, on voit déjà que cette paix n’est pas stable !

18 Elloul 5741-1981 : Comme on voit concrètement que toute cette « paix » n’est pas stable et n’a aucune valeur, « mieux vaut une heure plus tôt » pour éviter des maux de tête et des confusions inutiles, et affirmer que l’annulation d’une partie [des concessions] constitue une annulation totale, et que les territoires cédés doivent aussi revenir sous notre contrôle.