Jérusalem – Plusieurs centaines de descendants de Rabbi Shneour Zalman de Liadi, fondateur du mouvement Loubavitch, se sont rassemblés samedi soir à Jérusalem pour le traditionnel repas annuel en l’honneur de leur ancêtre. Cet événement marque lA 211ème Hilloula du Admour Hazaken, le 24 Tevet.

 

Parmi les participants figuraient des Hassidim de Loubavitch ainsi que des Hassidim d’autres courants hassidiques, tous unis par le privilège d’être les descendants du Rabbi Shneour Zalman. Une atmosphère vibrante et chaleureuse régnait, avec un sentiment d’unité familiale parmi tous ces parents éloignés. « On ressent que l’Ancien Rabbi est présent », pouvait-on entendre à plusieurs reprises.

Cette année revêtait un caractère particulier, marquant les 40 ans depuis qu’en 1984, le Rabbi avait prononcé un discours spécial à l’intention des descendants du Admour Hazaken. Beaucoup étaient venus spécialement pour entendre et comprendre la volonté du Rabbi à leur égard.

Dans son allocution, le Rav Its’hak Meir Halperin, l’un des dirigeants de l’organisation, a mis l’accent sur le sens de responsabilité que nous devons ressentir envers tous les descendants, pour qu’ils se sentent connectés à cet « héritage sacré » et à ce grand privilège.

Des chants et danses hassidiques ont rythmé la soirée. L’ambiance exhilarante était largement attribuée à la chorale hassidique authentique mais professionnelle des étudiants de Loubavitch. Un moment particulièrement émouvant a été lorsque toute l’assistance s’est levée pour entonner, pendant de longues minutes, le célèbre nigoun des « Arba Babot », réputé pour ses vertus de bénédiction et de délivrance.

Parmi les Rabbanim, chefs d’écoles talmudiques et personnalités présentes figuraient le Grand Rabbin Jaakov Eliezerov, le Rav Yossef Zvi Segal et le Rav Yonah E. Jacobovitz. Certains siégeaient à la table d’honneur, tandis que d’autres préféraient s’asseoir avec leurs familles, compte tenu de la nature familiale de l’événement.

En somme, un moment unique pour renforcer les liens et ressentir la connexion spirituelle avec le célèbre ancêtre. Selon le Rav Rot, être un petit-fils, c’est aussi être un grand-père – en transmettant cet héritage aux générations futures !