Photos: Baruch Ezagui / COLlive

Des centaines de personnes se sont jointes à la célébration de l’achèvement d’un nouveau Sefer Torah, dédié en l’honneur du professeur Alan Dershowitz et en sa profonde reconnaissance.

La Torah a été offert par un philanthrope reconnu, ému par l’ampleur et la portée de la gentillesse d’Alan et de son plaidoyer en faveur du peuple et de la terre d’Israël.

En effet, il est presque impossible de quantifier le soulagement, la joie et l’espoir qu’Alan a apportés – et continue d’apporter à tant de gens dans le besoin – grâce à sa volonté aimante et compatissante d’aider toute personne dans le besoin, de toutes les manières possibles.

Un Sefer Torah n’est valide que lorsque chaque lettre – que nos sages nous apprennent à représenter les âmes – est complète. Tout à fait en ligne avec l’héritage profondément inspirant d’Alan et ses efforts incessants pour prendre soin de chaque être humain, dont le sort touche son attention.

Les dernières lettres de la Torah ont été écrites au Musée des enfants juifs à Crown Heights.

La Torah a ensuite été conduite avec des chants et des danses dans la synagogue du 770 Eastern Parkway.

Une célébration festive pour la famille et les amis a eu lieu au Musée des enfants juifs.

 

Alan Morton Dershowitz, né à Brooklyn (New York) le 1er septembre 1938, est un grand avocat et universitaire américain, professeur de droit à l’université Harvard. Il est également essayiste et romancier. Il écrit aussi pour le Huffington Post.

Ayant effectué la majeure partie de son cursus à l’école de droit de Harvard, Alan M. Dershowitz devient, à l’âge de vingt-huit ans, le plus jeune professeur dans l’histoire de cette faculté. Il se fait remarquer comme avocat pénaliste, en défendant des personnalités célèbres ou controversées.

En 1985, il obtient l’acquittement de Claus von Bülow, un milliardaire soupçonné d’avoir voulu tuer sa femme, alors même qu’il est persuadé de la culpabilité de son client.

Alan M. Dershowitz est l’auteur de trois romans policiers. Il a publié en outre de nombreux articles dans les journaux américains, notamment le New York Times, le Wall Street Journal et le Los Angeles Times ; et des essais sur l’actualité internationale et le conflit israélo-arabe comme Why Terrorism Works et Le Droit d’Israël. Ses positions sur ce conflit lui ont valu l’inimitié de plusieurs personnalités.

 

Il fait de fréquentes apparitions dans les médias ou lors de prises de parole publiques. Il a défendu entre autres Jonathan Pollard, Mike Tyson ou O. J. Simpson. Il a été décrit par Newsweek comme l’avocat le plus engagé pour les libertés civiles américaines, et par le Corriere de la Serra comme « l’avocat progressiste le plus célèbre d’Amérique ».

Son souhait d’encadrer l’usage de la torture dans la « guerre contre le terrorisme », à travers la requête d’un mandat préalable autorisant l’usage de celle-ci, lui ont valu néanmoins de nombreuses critiques, notamment de la part d’organisations des droits de la personne.

Selon Dershowitz, la nécessité pour les agents des forces de l’ordre de s’en remettre au contrôle juridictionnel permettrait de minimiser les actes de torture, et de faire en sorte que la responsabilité des actes (l’accountability) repose sur les hauts responsables ayant autorisé celle-ci, plutôt que sur les agents de terrain ayant pris la décision discrétionnaire de l’usage de celle-ci .

Il s’est opposé à ce sujet aussi bien à Eric Posner, critique du civil libertarianism et opposé au contrôle juridictionnel des actes de l’exécutif en temps de crise, qu’aux libéraux Floyd Abrams ou Harvey Silverglate, reconnaissant le fait de la torture dans certains cas exceptionnels, mais refusant que celle-ci soit légitimée sur le plan juridique.

 

La nouvelle Torah rend hommage au professeur Alan Dershowitz




























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