ב’רצה’ דברכת המזון אומרים ‘בעל הישועות’ – בית דגושה, ו’ובעל הנחמות’ – בית רפויה.
אאזמו’ר [המהר’ש] אמר במרז’ל ‘לא מקומו של אדם מכבדו, אלא אדם מכבד את מקומו’, כבוד יש בו שני פירושים: ל’ כבדא כמארז’ל ‘כבד לב פרעה – שנעשה לבו ככבד’ ‘ ול’ כבוד, גילוי אור מקיף נעלה וזהו: ‘לא מקומו של אדם מכבדו’ – כלומר מקררו, אלא ‘אדם מכבד את מקומו’, שניתן לו כח ועוז להאיר את מקומו באור תורה ועבודה, כשם דבירידת הנשמה בגוף משביעים אותו תהא צדיק, דשבועה זו הוא ענין השובע בכוחות נעלים שתוכל להשלים כוונת ירידתה, הנה כן הוא בכל אדם ואדם במקום שהוא.

Dans le paragraphe ‘Retsé’ (Sidour p.91) du Birkat Hamazon (bénédiction qui suit le repas), on dit ‘Baal Hayechouot Ou Vaal Hane’hamot’, ‘le Maître du salut et le maître de la consolation’, Baal la première fois, Vaal la seconde.

Mon grand-père (le Rabbi Maharach) expliqua le commentaire de nos Sages selon lequel «ce n’est pas l’endroit de l’homme qui l’honore, mais c’est lui qui honore son endroit». Il indiqua que le mot Kavod a deux significations:
Il peut être rapproché de Kaved, le foie, ainsi qu’il est dit (Chemot 7, 14): ‘le coeur du Pharaon est dur (Caved)’. Son coeur était devenu comme un foie (froid, insensible). Par ailleurs, Kavod, honneur, désigne le dévoilement d’une Lumière céleste qui entoure le monde.
C’est ainsi que doit être compris ce passage:
«Ce n’est pas l’endroit de l’homme qui l’honore», qui le refroidit, le rend insensible. Bien au contraire, «c’est lui qui honore son endroit», car il possède la force nécessaire pour l’éclairer par la lumière de la Torah et du service de D.ieu.
Lorsqu’une âme s’introduit dans un corps, on lui fait jurer d’être un Juste. Ce serment a pour but de la rassasier d’intenses forces lui permettant de mener à bien la mission qui lui est confiée à l’occasion de cette descente (dans le monde matériel). Ce qui est vrai pour la descente de l’âme s’applique dans les mêmes termes à chacun, quel que soit l’endroit où il se trouve.