ליום כ’ אדר א’

אין במשמעותה של ‘עבודה’ ש’עבודה’ תהיה באמת, כי האמת היא עבודה בפני עצמה – שגם ה’צפורן’ [=הטפל ביותר] תהיה אמיתית. מה אתה מתפעל? [הרי מצינו בגמרא שמשה רבינו] ‘מדת האמת ראה (סנהדרין קיא,א) ונפל על פניו’!

Servir D.ieu ne consiste pas à fournir un effort qui soit véritable. En réalité, la vérité est, en elle-même, un service à part entière. Il faut que (même) les ongles soient vrais. Pourquoi s’en étonner? «Il vit l’attribut de vérité et tomba, face contre terre», dit le Talmud (Sanhedrin 111 A).

ליום כ’ אדר ב’

אומרים אב הרחמים.

רבינו הזקן סיפר: מהתורות שאמר מורי (הרב המגיד) לפני ביחידות, היתה תורה על הפסוק ‘אש תמיד תוקד על המזבח לא תכבה’, דהגם שהאש יורד מלמעלה באתערותא דלעילא, מצוה להביא מן ההדיוט [=מאש פשוטה, מלמטה], כי באתערותא דלתתא אתרעותא דלעילא, כי רוח אייתי רוח ואמשיך רוח, רוח מלמטה אייתי רוח מלעילא, ואמשיך רוח מלעילא ולעילא. ומצות עשה להבעיר אש על המזבח, מזבח הוא ‘אדם כי יקריב מכם’, וההקרבה עצמה אינה מספקת, וצריכים להבעיר אש על הקרבן אשר מכם, ואש זה – לא תכבה, שהיא מכבה את ה ‘לא’.

את התורה הזאת אמר מורי לפני עשר פעמים – כדי לחקקה בעשר כחות נפשי – ויאמר לי, אתה תלמידי הנך נצרך להאש תמיד, לפי שעליך הוטל לכבות ‘לא’ (של המנגדים) גדול. אתה תכבה את ה’לא’ והשי’ת יהפוך את ה’לא’ ל’הן’.

L’Admour Hazaken raconta:
«Parmi les explications que mon maître, le Maguid, me donna, lors d’une entrevue qu’il m’accorda, l’une concernait le verset (Vaykra 6,6) ‘tu allumeras un feu perpétuel sur l’Autel. Tu ne l’éteindras pas’.

Le Maguid enseigna: «Bien qu’un feu descendait spontanément du ciel (pour consumer les sacrifices), il était une Mitsva pour l’homme d’y ajouter un feu ‘ordinaire’. Car le réveil d’en bas que constitue l’action de l’homme suscite celui d’en haut. En effet, ‘l’esprit attire l’esprit (qui lui répond) et dévoile un esprit (encore plus élevé)’: l’esprit d’en bas attire l’esprit d’en haut et dévoile un esprit émanant d’un niveau particulièrement élevé.

Allumer le feu sur l’Autel est un Commandement positif. L’Autel est ‘un homme qui offrira d’entre vous’. Offrir un sacrifice n’est, en soi, pas suffisant. On doit, en outre, allumer un feu qui consumera le sacrifice ‘d’entre vous’. Ce feu-là, ‘tu ne l’éteindras pas’: il éteint le ‘non’.»

Mon maître me répéta cet enseignement dix fois avant de le graver dans les dix forces de mon âme. Puis, il me dit:
«Toi, mon disciple, tu as besoin de ce feu perpétuel. Car il t’incombe d’éteindre un grand ‘non’ (celui des opposants à la ‘Hassidout). Tu éteindras ce ‘non’ et D.ieu, béni soit-Il, transformera le ‘non’ en ‘oui’.»