Dans un contexte de vive polémique suite à la diffusion d’une vidéo controversée sur internet, les chanteurs populaires orientaux Eyal Golan, Dudu Aharon et Itai Levy ont pris une décision remarquable. Profondément touchés par cette vidéo dans laquelle une militante de gauche tente de faire admettre à deux jeunes hommes qu’ils ont été contraints de mettre les Téfillines, ces artistes ont décidé d’agir. Leur réponse à ce débat a pris la forme d’un engagement concret : ils financeront pendant un an un stand de Téfilines Habad, permettant ainsi à chacun d’accomplir librement ce rituel religieux.
Suite à une vidéo (voir l’article) controversée circulant sur internet, les chanteurs populaires orientaux Eyal Golan, Dudu Aharon et Itai Levy ont pris la décision de financer pendant une année un stand de Téfilines, ces phylactères que les juifs pratiquants portent lors de la prière quotidienne.
La vidéo en question, diffusée la semaine dernière, a suscité un vif émoi sur les réseaux sociaux. On y voit une militante de gauche filmer deux jeunes hommes en train de mettre des Téfilines à un stand installé par un Hassid de Habad. L’activiste tente alors de leur soutirer une confession, comme s’ils étaient contraints de mettre les Téfilines de force.
Un tel stand de Téfilines Habad a été aperçu cette semaine sur le marché de Ramla. Les trois stars de la chanson orientale, Eyal Golan, Dudu Aharon et Itai Levy, n’ont pas resté indifférents à cette vidéo choquante. En réponse, ils ont décidé de financer, chacun de leur côté, un stand de Téfilines pour une année entière. Leur objectif est de permettre aux passants d’accomplir la Mitsva, le commandement religieux, de mettre les Téfilines, de leur propre gré.
Dans la vidéo controversée, on peut voir l’activiste de gauche attaquer violemment le membre de Habad, tentant d’extorquer une confession de deux jeunes hommes qui ont choisi de mettre les Téfilines à son stand. L’activiste insiste sur le fait qu’ils auraient été forcés de le faire.
Face à ces accusations, le Hassid a essayé à plusieurs reprises de clarifier que les jeunes hommes avaient mis les Téfilines de leur propre volonté. Malgré ses tentatives d’explication, l’activiste l’a sans cesse interrompu en lui lançant : « Taisez-vous, je ne vous ai pas parlé ».