Traduit par le Rav Haim Mellul
5 Tévet 5631 (1870)
Le grand-père du Rabbi, le grand Rav et ‘Hassid, Rav Barou’h Chnéor se maria, en ce jour. Il était le fils du grand Rav et ‘Hassid, Rav Lévi Its’hak, lui-même fils de Rabbi Barou’h Chalom, le Rabach, fils aîné du Tséma’h Tsédek.
Rabbi Barou’h Chnéor épousa la Rabbanit Zelda Ra’hel, qui était la fille du ‘Hassid, Rav Zalman Chaykin, l’un des ‘Hassidim du Tséma’h Tsédek, puis du Rabbi Maharach.
(Yemeï Méle’h, tome 1, à la page 35, Kitsour Toledot ‘Habad, à la page 140)
Le Rabbi Maharach prononça un discours ‘hassidique pendant le Chabbat en lequel Rav Barou’h Chnéor monta à la Torah, avant son mariage.
(Likouteï Torah, Torat Chmouel 5631, tome 1, à la page 113)
5 Tévet 5676 (1915)
En ce jour, le ‘Hassid, Rav Morde’haï Douber Slonim, fils de la Rabbanit Menou’ha Ra’hel, qui était elle-même la fille de l’Admour Haémtsahi, quitta ce monde, à la veille d’un vendredi. Il est enterré à ‘Hévron, près de sa mère.
Rav Morde’haï Douber naquit à Loubavitch, en 5600. A cinq ans, il s’installa à ‘Hévron avec ses parents. Il fut l’un des dirigeants du Collel ‘Habad, en Terre sainte et il se rendit à Loubavitch, à plusieurs reprises.
(Otsar Sippoureï ‘Habad, tome 18, à la page 22,Yemeï ‘Habad, à la page 81)
5 Tévet 5689 (1928)
Le Rabbi relate un fait merveilleux, qui se produisit en ce jour :
« J’ai été appelé dans le bureau de mon beau-père, le Rabbi et je m’y suis rendu. Il m’a indiqué qu’il voulait me transmettre le salut de mon frère, Israël Aryé Leïb, qui habitait alors à Leningrad. Je lui ai demandé s’il avait reçu une lettre de lui, mais il m’a répondu :
‘J’ai entendu un discours ‘hassidique de mon père, le Rabbi Rachab et il était également présent’.
Le Rabbi poursuivit son récit et il me dit :
‘Cette nuit, j’ai vu mon père, le Rabbi, dont l’âme est en Eden. Il tenait à la main son mouchoir de soie et il avait un visage particulièrement joyeux. Je l’avais vu, de cette façon, pour la dernière fois, en 5668. Il m’a souhaité Mazal Tov pour mon nouveau chapeau de fourrure.
Puis, il me dit :
‘Ils peuvent entrer’.
J’ai ouvert la porte et plusieurs personnes sont entrées, notamment ton frère. Peu à peu, il s’est approché de moi, ou peut-être me suis-je moi-même approché de lui et je l’ai étreint, d’un seul bras. Mon père, dont l’âme est en Eden, m’a demandé :
‘Qui est ce jeune homme ?’.
Puis, quelques instants plus tard, il a déclaré :
‘Ah ! Mais, je te connais !’
Il ne l’avait pourtant jamais vu, physiquement ».
(Séfer Ha Si’hot 5687, à la page 125, dans la note 11)
Mon père, dont l’âme est en Eden, a alors prononcé le discours ‘hassidique intitulé : « Je suis noire et gracieuse ».
(Torat Mena’hem, Yoma, veille du mardi 5 Tévet 5689, Riga, à la page 149)
5 Tévet 5700 (1939)
C’est en ce jour que le Rabbi Rayats arriva à Riga, en Lettonie, après avoir été sauvé de la Pologne sous la botte nazie, durant la seconde guerre mondiale, afin de se rendre à New York. Il resta à Riga jusqu’au 24 Adar Richon 5700.
(Iguerot Kodech Rabbi Rayats, tome 5, à la page 2)
Thème de réflexion : le 5 Tévet fut le jour de la libération du Rabbi lui-même, bien avant d’être celui des livres sacrés.
5 Tévet 5747 (1987)
C’est en ce jour lumineux que fut prononcé le verdict, affirmant la victoire tranchée, aux yeux de toutes les nations, devant le tribunal fédéral de New York, des livres et des écrits de nos maîtres et chefs, se trouvant dans la bibliothèque Loubavitch. Le texte de ce verdict s’étale sur quarante grandes pages.
Le juge admit le bien-fondé de l’argumentation présentée par l’association des ‘Hassidim ‘Habad, selon laquelle le Rabbi Rayats, tout au long de sa vie, s’était pleinement consacré aux besoins communautaires. Il spécifia, dans son verdict, que cette bibliothèque avait un caractère public et qu’elle appartenait à l’association internationale des ‘Hassidim ‘Habad.
Le coupable fut condamné à restituer immédiatement les livres et les objets se trouvant encore en sa possession, qu’il s’était indûment approprié. Le jeudi 5 Tévet devint ainsi un jour de fête, celui de la victoire des livres.
(Yemeï ‘Habad, à partir de la page 84)
Thème de réflexion : le jugement des livres permit d’établir que le Rabbi offre également sa vie privée pour le bien des ‘Hassidim
5 Tévet 5748 (1987)
Le Rabbi donna des directives, en relation avec le jour de la victoire des livres :
A) la signification véritable de la victoire des livres est, avant tout, la nécessité d’un ajout significatif à leur étude,
B) en outre, il convient également d’acheter de nouveaux livres juifs, pour tous les foyers juifs, notamment pour les enfants,
C) par ailleurs, il y a lieu d’ouvrir des bibliothèques publiques, en tout endroit, ou bien de les développer, quand elles existent déjà,
D) un appel spécifique est lancé à chacun pour développer, tout particulièrement, la bibliothèque de l’association des ‘Hassidim ‘Habad, en lui offrant des livres.
(Séfer Ha Si’hot 5748, tome 1, à partir de la page 183)
Thème de réflexion : l’acte est essentiel et il faut donc, en ce jour, acheter des nouveaux livres, dans le but de les étudier.
5 Tévet 5749 (1988)
Le Rabbi rappela, en ce jour, que cette date était désormais liée aux livres sacrés et qu’en conséquence, il distribuerait deux dollars à chacun, l’un pour le donner, ou bien son équivalent, à la Tsedaka et le second à titre de participation pour l’achat de nouveaux livres, ou encore pour réparer les anciens. Il était également possible de le donner à quelqu’un d’autre, qui s’en servirait pour acheter des nouveaux livres ou pour réparer les anciens.
(Torat Mena’hem Itvaadouyot 5749, tome 2, à la page 104)