Rav Shlomo Yehouda Bari – le « Yenouka » – est né en Israël en 1988, il reçut les noms de ses deux grands-pères, Shlomo et Yehouda. Du côté de sa mère, il descendrai du Arizal.

À trois ans, en raison de difficultés économiques, ses parents émigrèrent en Espagne. Il passa son enfance dans le vieux quartier juif de Girone, ville où vécurent de grandes figures spirituelles comme le Ramban. Plus tard, sa famille déménagea à Séville, avant d’errer entre différentes villes.

Son enfance se distingua de celle des autres enfants. La famille connut la précarité financière et en plus, à cause de leurs errances à l’étranger, il grandit sans amis de son âge.

Cette réalité conduisit le jeune garçon à adopter un mode de vie rare. Il dédiait la plupart de son temps à l’étude et à la lecture, les livres étant le centre de son existence pendant des jours et des nuits. De plus, il priait beaucoup et parlait avec son Créateur à chaque occasion.

Déjà très jeune, il lisait avec une grande avidité de nombreux livres sur la vie et la biographie des saints et des justes. Chaque enseignement noble qu’adoptaient ces grandes figures, il le notait dans un cahier et s’efforçait de son mieux de le mettre lui-même en pratique.

De même, il rédigeait des articles sur la grandeur du Nom divin et ses propres nouvelles perspectives issues de ses études. Il possède encore aujourd’hui des textes de commentaires qu’il a rédigés dès six ans.

Par passe-temps durant son enfance, il collectionnait des photos de justes et de saints. Au fil des ans, sa collection compta des milliers de photos rares (qui devinrent plus tard l’album « Sefer Toledot Adam »).

À son retour en Israël à 14 ans, il maîtrisait déjà les textes saints et la littérature rabbinique, d’une étendue et d’une profondeur de compréhension extraordinaires. Il commença à ce moment à donner des cours sur divers sujets de Torah, tout en travaillant sur ses propres écrits. À 19 ans, quelques-unes de ses œuvres sur la Torah étaient achevées, ainsi qu’un livre de prières qu’il avait composé lui-même.

En raison de ses connaissances hors du commun et de sa jeunesse, il fut alors surnommé le « Yenouka » – un jeune prodige de la Torah.

Ses cours singuliers attirent une grande renommée. Même de grandes figures du judaïsme n’hésitent pas à assister à ses enseignements.

Ses leçons sont données sur le vif, sans préparation. Il cite alors des centaines de sources de toute la littérature rabbinique et de tous les sages au cours de l’Histoire, les tissant avec génie en une même voie.

Le Yenouka est très connecté à la musique. Surdoué, il joue plusieurs instruments à clavier. Après ses cours, il aime jouer au piano des mélodies spirituelles, y compris des compositions personnelles. Des musiciens célèbres viennent parfois l’accompagner.

La voie du Yenouka

Par son approche singulière, le Yenouka rassemble des courants et communautés très divers.

Sa conviction est qu’à l’origine, il n’y a pas de divergence de vues entre les Sages. Tous visaient le même but : servir Dieu et lui être agréable. Et dans leur grand amour pour Lui et leur volonté d’accomplir exactement Sa volonté, ils en vinrent à des voies et conclusions différentes pour Le servir.

Cette vision transparaît dans ses cours et parmi ses nombreux disciples, où l’on voit une unité et un amour jamais vus entre des gens de tous horizons.

Le Yenouka ne cesse de montrer, textes à l’appui, que la voie divine consiste à honorer toute créature à l’image divine et d’aimer chacun – et que chaque personne doit suivre ce chemin.