Derher

 

Rêver du Rabbi

Vous savez ce que dit la Guemara, à propos des rêves. Un homme y voit ce qui a fait l’objet de ses pensées, pendant le courant de la journée. Sil s’agit d’un berger d’Israël (Qui a été vu dans ce rêve.), ce doit être mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera. Son but est d’apporter le bien à chaque Juif, matériellement et spirituellement. Il s’agit donc assurément d’un bon rêve.

Ce rêve annonce que votre situation sera encore meilleure, en tout ce qui vous concerne. Avant tout, vous-même et votre épouse éduquerez votre fils et votre fille sur la voie du Judaïsme et de la ‘Hassidout. Vous concevrez d’eux beaucoup de satisfaction, une satisfaction juive et ‘hassidique, pour de longs jours et de bonnes années, en parfaite santé et joyeusement.

Plus l’on transmet aux enfants de valeurs juives, de chaleur et d’enthousiasme, qui sont l’apport de la ‘Hassidout, plus l’on conçoit d’eux une grande satisfaction et, avant tout, on fait en sorte qu’ils soient réellement heureux.

 

Un complot du Yetser Hara

Je viens de recevoir votre lettre dans laquelle vous me décrivez votre rêve.
Cessez donc de prendre tout cela en compte. Ne vous intéressez plus aux rêves. De nombreux livres sacrés expliquent que des hommes respectant scrupuleusement la Torah et les Mitsvot, jusque dans le moindre détail, doivent effectivement tirer un enseignement de leurs rêves, qui ne peuvent être vains, bien que la marge de manœuvre de l’homme, pour tout ce qui les concerne, soit très faible. Pour autant, nos Sages disent, dans ce cas également, que il n’est pas de rêve sans propos inutiles.

A l’opposé, pour les hommes de notre génération, qui prononcent de nombreuses paroles inutiles, ont un nombre plus important encore de pensées vaines, sans contenu, a fortiori sans lien avec la Torah et les Mitsvot, ces rêves n’ont aucune valeur, sont parfois même inspirés par le mauvais penchant, afin d’écarter l’homme de la réalité. En conséquence, je vous le répète encore une fois, vous ne devez tenir aucun compte de ces rêves.

Il serait bon que vous fassiez vérifier les Mezouzot de votre chambre à coucher, de même que vos Tefilin. De même, vous ferez preuve de plus d’énergie pour ce qui concerne la nécessité de vous marier et pour vos affaires. Pour le premier point, vous serez moins difficile et vous vous en remettrez aux ‘Hassidim âgés,
auxquels s’appliquent les termes du verset : le nombre des années confère la sagesse. De plus, ceux-ci peuvent envisager la situation de manière objective. A l’opposé, celui qui est personnellement impliqué peut parfois être subjectif.

Si vous vous conférez à tout cela et, bien entendu, si vous maintenez vos études de la Torah, comme je vous le disais dans ma précédente lettre, D.ieu vous viendra en aide et vous connaîtrez la réussite, matérielle et spirituelle. Vous pourrez m’annoncer de bonnes nouvelles. Vous me direz que vous vous conformez à tout cela et que vous en constatez l’effet, de vos yeux de chair.

Lorsque je me rendrai près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera, je mentionnerai votre nom, afin que vous connaissiez la réussite, dans tous les domaines.

 

Une protection

J’ai bien reçu votre demande de bénédiction, pour vous-même et pour les membres de votre famille. Vous sollicitez un moyen de protection pour votre épouse et votre fils. J’écrirai en Yiddish, afin que vous puissiez lire ce texte en l’état à votre épouse (Ce premier paragraphe est en Hébreu, adressé au mari. Le reste de la lettre est en Yiddish, adressé à la femme).

Votre mari m’écrit que vous n’êtes pas en bonne santé, que vous êtes nerveuse. De plus, vous avez rêvé que vous deviez me demander un moyen de vous protéger.
Pour obtenir cette protection, vous devez faire vérifier les Mezouzot de votre domicile, afin qu’elles soient toutes cachères. Chaque veille de Chabbat et de fête, avant d’allumer les bougies, vous donnerez dix-huit cents à la Tsédaka de Rabbi Meïr Baal Haness.
De même, votre mari lira, tous les matins, après la prière, des Tehilim, selon leur répartition mensuelle. Votre mari et votre fils porteront, l’un et l’autre, un Talith Katan. Bien entendu, il va sans dire que votre maison sera strictement cachère et conforme à ce qu’un foyer juif doit être.

Mais, avant tout, vous raffermirez votre confiance en D.ieu, Créateur du monde, Qui le dirige, tout comme Il régit l’existence de chaque individu. Il vous protégera donc, de même que votre mari et votre fils.

J’espère que vous et votre mari pourrez m’annoncer de bonnes nouvelles, à ce propos.

 

Rêve d’un proche disparu

Vous me dites que votre mère, puisse-t­ elle reposer en paix, est venue vous voir en rêve. Il faut vérifier si son enterrement s’est bien passé, s’il n’y a pas eu d’autopsie. Vous ferez également vérifiez les Mezouzot de votre maison.

S’agissant de la demande de bénédiction pour cet homme qui a été visité, en rêve, par son défunt père, celui-ci devra demander pardon à son père, en présence de dix personnes, du fait que tout ce qui s’est passé pendant l’année du deuil n’a pas été convenable. Et, vous connaissez la décision hala’hique de notre sainte Torah selon laquelle un père pardonne. Il serait bon également de faire vérifier ses Tefillin et les Mezouzot de sa maison.

 

Demander pardon

J’ai reçu, en son temps, votre lettre par laquelle vous me demandez un conseil à propos des rêves qui troublent votre épouse.

Il convient, tout d’abord de faire vérifier les Mezouzot de votre maison. Vous demanderez également à votre épouse si elle n’a pas, auparavant, manqué de respect à un Juif ou à une Juive. Si c’était effectivement le cas, elle devra présenter des excuses, en présence de trois Juifs, en prononçant la formule suivante: « Si j’ai manqué de respect à un Juif ou à une Juive, sans le vouloir ou délibérément, je le regrette de tout mon cœur et je présente mes excuses ».

Il me semble vous avoir déjà dit qu’avant d’allumer les bougies, à la veille du Chabbat ou des fêtes, elle devait donner de la Tsédaka, selon ses moyens et sans que cela soit trop difficile pour elle, à la caisse de Rabbi Meïr Baal Haness. Je suis certain qu’avec tout cela, elle ira mieux et, peu à peu, ces rêves disparaîtront.

Il serait bon, avant d’aller dormir et de dire le Chema Israël du coucher, qu’elle lise quelques lignes des mémoires de mon beau-père, le Rabbi, en Yiddish ou en anglais, selon ce qui lui est le plus facile.

 

Faire vérifier les Mezouzot

Vous évoquez également vos rêves. Vous ferez vérifier les Mezouzot de la maison dans laquelle vous résidez et, en particulier, de votre chambre à coucher. Dans la mesure du possible, vous dormirez avec un Talith Katan dont les Tsitsit sont vérifiés et avec la tête couverte.

Concernant ces deux points à la fois, vous donnerez quelques francs, un ou deux, à la Tsédaka, chaque jour de semaine, avant la prière du matin.

D.ieu fasse que vous me donniez de bonnes nouvelles de tout cela.

 

Avoir des pensées moins oisives

Concernant les rêves qui dérangent : Toutefois, les rêves peuvent également avoir d’autres causes, comme l’explique le Tanya, au chapitre 29. En conséquence, il faut faire attention au Chema Israël du coucher. Il faut aussi avoir le corps pur, en adoptant l’immersion rituelle selon Ezra et disposer d’une bonne Mezouza, à la porte de sa chambre.

 

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