L’agression d’un homme de 35 ans lundi soir dans le 14e arrondissement de Paris semble avoir été motivée par un antisémitisme viscéral de la part de son agresseur, un ancien ami d’enfance avec qui il avait renoué contact.

Alors qu’il marchait dans la rue tranquillement avec sa compagne, la victime a été poignardée à 6 reprises dans le dos par cet homme qui lui reprochait sa confession juive. Transporté à l’hôpital, ses jours ne sont pas en danger.

Selon les déclarations de la victime aux enquêteurs, son agresseur s’était montré de plus en plus obsédé par le fait qu’il soit devenu un « sale juif ». Les deux amis d’enfance, qui s’étaient perdus de vue pendant des années, avaient récemment repris contact et se voyaient occasionnellement.

Mais lors de leurs dernières rencontres, son ami d’enfance n’avait de cesse de lui faire des réflexions déplacées sur ses origines juives, de façon de plus en plus agressive, jusqu’aux insultes antisémites proférées lors de l’attaque au couteau.

Ce passage soudain à l’acte violent démontre à quel point la haine des juifs peut submerger certains esprits, y compris envers une connaissance de longue date. Au-delà du cas psychiatrique, cela souligne la persistance du fléau de l’antisémitisme qui peut resurgir à tout moment dans son expression la plus extrême.