C’est en mai 68 qu’un jeune couple fut envoyé à Paris par le Rabbi de Loubavitch pour y accomplir une « révolution française » d’un autre genre : dynamiser la vie juive en France.

 

Rav Shmouel Azimov et son épouse, bien que ne parlant pas trop le français, devaient redresser le pari le plus irréaliste : intéresser les jeunes Juifs français à l’étude de la Torah et l’accomplissement des Mitsvot. A partir de cours de Torah, l’action s’est développée dans tous les domaines de la vie juive, sur tous les segments de la société. Autour du « groupe » initial, l’action s’est structurée et évolue avec maintenant plus d’une centaine de délégués dans toute l’Ile-de-France. Tous sont attendus, mardi 13 février, au dîner de gala ainsi que plusieurs milliers de personnes.

« Le Gala du Beth Loubavitch a un double objectif », rappelle le rav Mendel Azimov qui a succédé à son défunt père. « Remercier les donateurs pour leur aide dans la réussite des projets du Rabbi et relancer l’enthousiasme pour les consolider et les amplifier ».

 

Depuis 50 ans, les réalisations sont multiples et impressionnantes : l’éducation à tous les âges, les constructions de centres communautaires, l’aide sociale pour les familles, les enfants, les personnes âgées et les étudiants. Le Beth Loubavitch a ouvert de nombreuses institutions éducatives (dont la plus grande école juive d’Europe) et contribue ainsi, indirectement, à l’essor des commerces cashers en tous genres. Ce dîner de Gala est connu pour être l’un des plus importants de la communauté dont il célèbre par ailleurs l’unité. En effet, toutes les grandes organisations – CRIF, FSJU, FMS, Consistoire, etc – travaillent en symbiose avec le Beth Loubavitch et saluent ses succès.