Comment s’est installé le Beth Loubavitch en France il y a 50 ans ?

Rav Azimov : Mes parents sont arrivés à Paris le 2 mai 1968 sur ordre du Rabbi : personne n’imaginait alors les événements qui allaient se produire avec les révoltes étudiantes et, plus profondément, la remise en cause des valeurs traditionnelles. Ils ont immédiatement donné des cours de Torah aux jeunes gens et aux jeunes filles. Le groupe qui s’est formé autour d’eux les a aidés à amplifier cette action. En 1972, ce groupe a acquis le local du 8 rue Lamartine pour centraliser les activités. Le Rabbi avait alors envoyé une lettre d’encouragement, une lettre prophétique puisqu’il promettait que, bientôt, ce local serait trop petit, ce qui est arrivé ! En 1973, le Rabbi a salué l’action de mes parents en dédiant aux Juifs de France le chant Haadéret Veaémouna sur l’air de la Marseillaise. Nous rappelons souvent aux forces de l’ordre que nous, nous chantons la Marseillaise et ne la sifflons pas !

 

Quels sont les points forts du Beth Loubavitch ?

Nous marchons main dans la main avec les organisations juives et sommes impliqués dans tous les domaines de l’action communautaire. Chacun peut trouver sa place dans nos écoles, nos cours de Torah, nos soirées, nos voyages au 770, nos Talmud Torah, nos centres communautaires. De très nombreux jeunes fréquentent nos restaurants estudiantins.

 

Quels sont vos projets ?

Toujours plus ! Nous allons à la recherche de chaque Juif, nos chlou’him investissent leur temps et leur énergie pour aller toujours plus loin. Le Gala doit nous aider à concrétiser nos projets. construire des centres.