Le « Nigoun Kol Dodi Dofek », qui est l’un des dix Nigounim (mélodies hassidiques) de l’Admour Hazaken (le premier Rabbi de Loubavitch).

Le Rabbi précédent (le sixième Rabbi de Loubavitch) avait l’habitude de chanter ce Nigoun lors des rassemblements de hassidim. Il a dit à propos du Nigoun : « Il purifie l’âme et enlève la saleté, ce qui peut être perçu dans le dernier mouvement. »

L’Admour Emtsaï (le deuxième Rabbi de Loubavitch) a dit à propos du Nigoun : « Le père (l’Admour Hazaken) pouvait creuser dans le cœur d’un hassid et en arracher le mal par le biais du hassidisme ou du Nigoun, mais ce Nigoun exige également du hassid. Les paroles du Nigoun sont la réponse du Rabbi au hassid sur la nécessité urgente du travail personnel. »

Paroles du Nigoun

קוֹל דּוֹדִי דוֹפֵק,
פִּתְחִי-לִי אֲחֹתִי
רַעְיָתִי יוֹנָתִי תַמָּתִי

« Kol Dodi Dofek, Pithi-li Ahoti, Ra’ayati, Yonati, Tamati »
Cantique des Cantiques, chapitre 5, verset 2

 

Dans le livre des Nigounim (partie B), une autre version apparaît, plus précise et avec quelques ajouts. Dans cette version, le hassid R’ Elhanan Dov de Rozov chantait, et c’est aussi la version chantée aujourd’hui lors des rassemblements du Rabbi.

Ce Nigoun est le cinquième dans le livre des Nigounim (la version supplémentaire est appelée « Nigoun Ria »).