Offices du matin : il est interdit de manger de la Matsa. Notre coutume est de ne pas manger les ingrédients utilisés pour le ‘harosset et la maror jusqu’après le Korekh.

Le Rabbi Rachab se levait tôt le matin de la veille de Pessah. Il terminait un traité [bien qu’il ne fût pas un premier-né] après avoir mis les téfilines (avant la prière). Il priait Shaharit. Et jusqu’à la destruction du ‘Hamets, il donnait des instructions pour l’élimination des aliments ‘Hamets et la cachette des ustensiles ‘Hamets. À midi, il préparait la cuisson des ‘matsot mitsva’. Il priait Min’ha à une heure précoce. Pendant une heure ou une heure et demie, il étudiait l’ordre du sacrifice pascal, le disant avec son chapeau et ses vêtements de fête. Il se tenait debout et faisait face au sud, le disant avec un visage sérieux.

Prière : on se lève tôt pour prier. À partir de ce jour et jusqu’à la fin de Pessah, on ne dit pas « mizmor letoda ».

Jeûne des premiers-nés : les premiers-nés, qu’ils soient paternels ou maternels, jeûnent, y compris les cohanim et les lévites. La coutume s’est répandue que, au lieu de jeûner, les premiers-nés participent à un repas de mitsva pour la fin d’un traité la veille de Pessah, annulant ainsi le jeûne. Ils peuvent également terminer un traité du Talmud de Jérusalem.

Instruction du Rabbi : dire après la fin du Qaddish de Rabbanan et non le « Grand Qaddish » comme imprimé dans le Chass (et en passant, aussi la version « Ha’erev Na » etc. imprimée là doit être dite selon notre version).

Dans la région centrale, il est permis de manger du ‘Hamets jusqu’à la fin du temps autorisé pour manger du ‘Hamets.

Le ‘Hamets doit être brûlé (et vendu au non-Juif le ‘Hamets restant) avant midi (cette heure concerne le rabbin qui vend, mais le public doit venir plus tôt auprès du rabbin pour ne pas retarder la vente !).

Brûler le ‘Hamets – à la cinquième heure. Ne pas le brûler dans un four où l’on cuisine ou l’on fait cuire quelque chose, mais faire un feu séparé pour cela. Il est bon de brûler un morceau de la taille d’un olivier pour accomplir la mitsva de la destruction.

Avec la destruction, ne pas oublier de secouer le ‘Hamets qui pourrait se trouver dans les poches des vêtements, en particulier celles des enfants. De même pour le ‘Hamets qui pourrait se trouver à l’intérieur de la voiture (s’ils n’ont pas nettoyé et vérifié là-bas auparavant).

Après avoir brûlé, dire « Kol ‘Hamira » (le deuxième), et annuler ainsi tout le ‘Hamets, trouvé ou non trouvé.

Préparatifs pour la fête : il faut couper les ongles et se faire couper les cheveux avant midi (si quelqu’un a oublié, il est permis de couper ses ongles après, mais il est permis de se faire couper les cheveux seulement par un non-Juif).

Matsa Mitsva – Lors de la cuisson de la Matsa surveillée la veille de Pessah après midi, le Rabbi Rachab était présent et disait aussi le Hallel, et il interrompait – même au milieu d’un chapitre – pour donner des instructions concernant le pétrissage, la cuisson, etc. Le Rabbi n’était pas présent lors de la cuisson de ses matsot-mitsva la veille de Pessah.

Le Rabbi avait l’habitude (jusqu’en 1977 inclus) de distribuer de la Matsa chemoura la veille de Pessah après Min’ha, alors qu’il était vêtu de ses habits de fête en soie et de sa ceinture (après cette année, il distribuait par l’intermédiaire des élèves du kollel).