ב’תורה-אור’ ד’ה וישב: ‘ואינה יכולה לראות באהבה’, צ’ל ‘ואינה יכולה להיות באהבה’.

רבינו הזקן סיפר לבנו אדמו’ר האמצעי: הסבא (הבעש’ט) אומר שזקוקים למסירות נפש על אהבת ישראל, אפילו עבור יהודי שאף פעם לא ראו.

Dans Torah Or, au discours commençant par ‘Vayéchev’, il est dit: «elle ne peut voir l’amour». Il faut lire: «elle ne peut éprouver l’amour».

L’Admour Hazaken raconta à son fils, l’Admour Haemtsahi:
«Mon grand-père (le Baal Chem Tov) disait que l’on doit faire don de soi-même pour aimer son prochain, même s’il s’agit d’un Juif que l’on n’a jamais vu.»
(Rabbi Elimele’h rapporta ces paroles de son maître, le Maguid:
«Ecoute, Mele’h, ce que l’on dit dans la Yechiva céleste: l’amour du prochain concerne le plus méchant au même titre que le Juste accompli».
Par ailleurs, Rabbi Moché Cordovéro dit:
«l’homme doit s’habituer à aimer les autres au point d’être capable d’éprouver un tel sentiment envers chacun. Il faut, en son coeur, aimer également les méchants et l’on se dira: puissent ceux-ci être des Justes et faire Techouva. Tous seront grands et agréés par D.ieu. Comme le dit l’amant fidèle de tout Israël (Moché): «puisse tout le peuple de D.ieu être fait de Prophètes».
Par ailleurs, il est dit également que lorsque Rabbi Moché Cordovéro, le Rav de Tsfat, quitta ce monde, en 5330 (1570), le Ari Zal l’accompagna à sa dernière demeure. Il attesta alors qu’il avait vu deux colonnes de lumières qui le suivaient. Or, il a été enseigné que ceci n’arrive qu’à une ou deux personnes par génération. Et il s’agit, en l’occurrence, de la génération de Rabbi Moché Cordovéro.)