Les plus anciens s’en souviennent encore : c’était en 1962 et l’école Chné-Or venait d’être créée par le Rav Kalmenson dans des locaux bien modestes à Aubervilliers. En ce temps-là, cette première avancée était déjà une aventure audacieuse mais personne n’imaginait alors ce que cette initiative deviendrait.

 

L’école Chné-Or est, depuis sa naissance, un lieu d’éducation où chaque enfant est accueilli pour lui-même et où tout est mis en œuvre pour sa réussite matérielle et morale. L’attention qui lui est portée était une volonté de son fondateur, elle est restée dans l’ADN de l’école. Mais les temps changent. Alors que l’école Chné-Or voit ses effectifs grandir régulièrement et ses résultats progresser d’année en année, sa direction se met à imaginer un autre monde scolaire. En 2011, son directeur d’alors, le gendre et successeur de Rav Kalmenson, Rav Nisilevitch décide qu’il est insupportable de voir des enfants juifs sans accès à l’école juive. Bien sûr, il est conscient qu’il y a des raisons à cela : parfois, c’est l’éloignement qui est en cause, d’autre fois c’est l’insuffisance du niveau de l’enfant. Et, il faut le dire, le montant de la scolarité a aussi un effet dissuasif, trop nombreux sont les parents qui ne peuvent pas se permettre une telle dépense supplémentaire.

Devant tous ces obstacles, on aurait pu penser que l’école Chné-Or aurait estimé que l’idée était belle mais irréalisable et que, même si l’institution avait bien grandi depuis 1962, elle ne pouvait pas assumer une telle charge. Mais, avec son héritage intellectuel, spirituel et pédagogique, l’école ne pouvait pas parvenir à une telle conclusion. Aussi, cette année-là, Rav Nisilevitch lance un nouveau défi, et c’est véritablement, un renouveau de l’idée même d’école juive. Il l’appelle « l’école juive pour tous » et ce n’est pas, dans son esprit, une simple manière de dire. Il s’agit d’ouvrir concrètement l’accès à l’école juive de façon qu’aucun enfant n’en soit exclu quel qu’en soit la raison.

Problème de niveau de l’enfant à accueillir ? Des cours de mise à niveau sont mis en place. Problèmes d’éloignement de l’école ? Aujourd’hui, 13 cars scolaires sillonnent toute la région parisienne pour desservir 88 points de ramassage au bénéfice de 250 enfants. Problème financier ? Plus de 50% des élèves de Chné-Or sont boursiers et certains bénéficient même de la gratuité.

Alors l’école juive pour tous ? A Chné-Or, ce n’est plus un rêve, c’est une lutte de chaque jour !

Aidons Chné-Or à la mener, soutenons l’institution qui fait de ses rêves la réalité de centaines d’enfants !

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