le Rabbi a encouragé les gens à manger de la Matsa la veille du 14 Nissan, le 14 Nissan dans la journée, ainsi que la veille du 15 Iyar (qui cette année tombera le vendredi soir).

Horaires d’ouverture semaine de Pessa’h Chéni  de la Lichka Lubavitch Paratsta au 8 rue Rouvet, 75019 Paris

  • Dimanche 30 avril et Lundi 1 mai : 11h-19h
  • Mardi 2 mai et Mercredi 3 mai : 11h-19h30
  • Jeudi 4 mai : 11h-20h30
  • Vendredi 5 mai : 11h-16h

10€/kg Matsot Chavour
15€/kg Matsot Ordinaires
20€/kg Matsot Fines

Pessa’h Chéni signifie le « Second Pessa’h » et marque le jour où une personne qui n’avait pas pu apporter le sacrifice de Pessa’h en temps voulu pouvait finalement accomplir la Mitsva un mois plus tard. Ce jour-là, il est de coutume de manger de la Matsa, idéalement de la Matsa Chemoura, et on ne dit pas les Ta’hanoun (supplications) lors des prières.

La différence entre le premier Pessa’h et le second Pessa’h est que le premier interdit de voir ou d’avoir du levain en sa possession, tandis que le second, le levain et la Matsa coexistent dans les maisons.

Une Mitsva est un commandement divin instruit à l’homme pour qu’il accomplisse ou non certaines actions. Les 613 mitsvot de la Torah sont donc considérées comme des déclarations unilatérales de la volonté divine. Cependant, la Mitsva de Pessa’h Chéni est une exception à ce schéma, car elle a été instituée en réponse à une pétition de personnes qui n’avaient pas pu participer au premier Pessa’h en raison de leur impureté rituelle.

Le cœur de Pessa’h est le Korban Pessa’h (l’agneau pascal) offert dans le Temple le 14 Nissan en fin de journée. Toutes les autres traditions associées à la fête (consommation de la Matsa, du Maror, interdiction du levain) sont liées à cette offrande. Les lois du Korban Pessa’h stipulaient que seuls les personnes en état de pureté rituelle pouvaient l’offrir et y participer.

Lors du second Pessa’h, les personnes offrant le Korban suivaient la même procédure que les personnes qui l’avaient offert un mois plus tôt. Cependant, il y a plusieurs différences légales et procédurales, notamment en ce qui concerne l’interdiction du levain. Le premier Pessa’h interdit strictement la consommation ou la possession de levain de la mi-journée du 14 Nissan jusqu’à la fin de la fête. Le second Pessa’h, en revanche, n’interdit pas le levain et il peut coexister avec la Matsa dans les maisons.

Le levain est considéré comme le symbole de l’égocentrisme et de l’orgueil, car il représente une pâte qui a gonflé en raison de la fermentation de la farine et de l’eau. C’est pourquoi l’interdiction du levain à Pessa’h est si sévère et sans compromis. Cependant, il existe des moments où le fond positif d’un phénomène négatif, comme le levain, refait surface. Cela s’est produit lorsque plusieurs Juifs sont allés voir Moché pour lui expliquer qu’ils étaient rituellement impurs et ne pouvaient donc participer au premier Pessa’h. Leur cri « pourquoi serions-nous privés » n’était pas un désir de domination ou de gratification matérielle, mais plutôt une aspiration à donner et à servir, à se soumettre à D.ieu. En conséquence, D.ieu a institué le « second Pessa’h » pour ces personnes. Lors de ce jour, il n’est pas nécessaire de bannir le levain de nos foyers, car lorsque l’ego s’affirme de cette manière, il devient un participant bienvenu à notre célébration de la liberté. Le levain et la Matsa peuvent alors coexister dans nos foyers, sans que cela soit considéré comme négatif.