Ce nigoun évoque tout particulièrement l’épanchement du cœur et l’expression de l’âme. Plus qu’un chant, c’est l’âme qui parle dans ses mouvements qui s’élèvent puis descendent, aspirent et réclament et, sans s’en rendre compte, on se surprend à le chanter les yeux fermés, la pensée et le cœur tournés vers D.ieu.

Il fut composé par le ‘hassid Reb Aharon ‘Haritonov de Nikolaïev et est connu comme « le nigoun de Rabbi Yossef Itsh’ak ». Celui-ci l’appréciait en effet tout particulièrement et lui donna son nom de « Beinoni », car, disait-il, il exprime le niveau du Beinoni décrit dans le Tanya.