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Yizkor est une prière spéciale récitée à la mémoire des disparus quatre fois par an, à la suite de la lecture de la Torah : le dernier jour de Pessa’h, le second jour de Chavouot, à Yom Kippour et à Chemini Atséret.

Yizkor, en hébreu, signifie « Qu’Il se souvienne ». Ce n’est pas seulement le premier mot de cette prière, c’en est aussi tout le thème. Dans cette prière nous implorons D.ieu de se souvenir des âmes de nos proches et de nos amis qui ne sont plus de ce monde.

Quand nous récitons le Yizkor, nous renouvelons et renforçons le lien entre nous et les êtres chers que nous avons perdus, nous ajoutons du mérite à leurs âmes et les élevons dans leurs demeures célestes.

Le point principal du Yizkor est notre promesse de donner à la Tsedaka (charité) dans les jours qui suivront la fête en l’honneur du défunt. En donnant à la Tsedaka, nous accomplissons un acte matériel positif dans ce monde, quelque chose que le défunt ne peut plus accomplir.

Ainsi, l’âme acquiert un mérite supplémentaire, car le souvenir de ses bonnes actions rejaillit sur les êtres aimés qui cherchent à s’améliorer.

Qui dit Yizkor ?

La coutume veut que les personnes qui ont encore leurs deux parents quittent la synagogue durant la prière de Yizkor. Celui qui a perdu un de ses parents dans l’année reste dans la synagogue, mais ne prononce pas cette prière de Yizkor. Certains allument une bougie de 24 heures avant la fête durant laquelle on récite Yizkor.

On peut réciter la prière de Yizkor en ayant à l’esprit non seulement ses parents, mais aussi tous les Juifs qu’on a connus et qui sont décédés. Quand on récite Yizkor pour plus d’une personne, on répète à chaque fois le paragraphe Yizkor en substituant aux mots Abba Mori (mon père) ou Imi Morati (ma mère) les titres appropriés, comme : Baali (mon mari), Ichti (ma femme), A’hi (mon frère), A’hoti (ma sœur), Dodi (mon oncle), Dodati (ma tante), Beni (mon fils), Biti (ma fille), Zekéni (mon grand-père), Zekénti (ma grand-mère).