Pointe de nouveau l’automne et ses couleurs,
Affluent les souvenirs pleins de douceur,
Quand dans ta grandeur tu nous recueillis,
Et que de l’infâme labeur, tu nous affranchis,
Des nuées de gloire, de ton amour tu nous couvris,
Lorsque sortis dans la hâte, nous étions nus et démunis,
Tu nous assistas le jour, et éclairas la nuit,
Devant tous, constamment tu nous défendis,
Dans le désert sans fin de l’exil,
Qui nous menace de tant de périls,
Tes nuées jamais ne s’éloignent,
Elles nous entourent et toujours nous accompagnent,
Ce souvenir, une prescription tu en fis,
Pouvons-nous oublier tout ce que pour nous tu accomplis,
Nos larmes et nos cris tu les entendis,
Pour nous tu veillas une nuit infinie,
Encore une fois, une fois encore,
A l’abri de tes nuées nous résiderons,
Ces souvenirs, pleins de gratitude, nous invoquerons,
Et une fois encore, avec force, nous te supplierons.