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Extraits des ouvrages de

 

Veille du 28 tevet 5779

Paris – France

,ה« ב

PRÉFACE

En l’honneur du 28 Tevet: « jour lumineux » anniversaire de la Rabbanit ‘Hanna (née en 5640/1880) l’épouse de Rabbi Levi Ytshak Schneerson, voici quelques extraits de l’ œuvre de Rabbi Levi Ytshak.

La Rabbanit s’est dévouée corps et âme, et ce au péril de sa vie, afin que ces textes précieux écrits en exil voient le jour.

Ces enseignements sont extraits des ouvrages : Likoutei Levi Ytshak, Torat Levi Ytshak, Yalkout Levi Ytshak Al HaTorah, Péninei Levi Ytshak; des éditions Kehot en hébreu.

Ils ont été diffusé régulièrement en lien avec la Sidra de la semaine ou en fonction des événements du calendrier hébraïque et hassidique.

Certaines références telles que les versets de la Torah, le Talmud et le Midrach ont été rapportés, d’autres non.

Une recherche à la source permettra de découvrir plus amplement le sujet.

La traduction et l’adaptation des textes est totalement libre et sous notre entière responsabilité.

N°1

Nos sages nous enseignent:

  • Yaakov notre père n’est pas mort ; de même que sa descendance est en vie, lui aussi est en vie, BaHaim . »

Yaakov BaHaim Jacob est vivant!?

En effet, la valeur numérique de:

Yaakov 182 + ‘Haim 68 = 250.

On retrouve le même résultat en allusion dans un verset ou la Torah résume la vie de Jacob:

« Vayé’hi Yaakov , et Jacob Vécut … ChnéHayav, les années de sa vie. »

Vayé’hi 34 + Yaakov 182 + ‘Hayav 34

  • 250.

(D’après Yalkout Levi Ytshak Tome 3 p. 373)

N°2

La valeur numérique du mot hébreu, Tsadik (le Juste) est: 204, la même que celle de Rèd; racine du mot Véyèrd ; qui signifie Gouverner.

(D’après Yalkout Levi Ytshak Tome 3 p. 14)

N°3

Tamé (impur) à une valeur numérique de 50, telle la lettreנ (Noune) ; faisant ainsi allusion au mot Néfila qui commence lui aussi par un נ, et qui signifie Chute ou descente.

(D’après Yalkout Levi Ytshak tome 3 p. 110)

N°4

Les Tossafistes nous enseignent:

« ‘Hannokh: est (l’ange) Matat’rone, Ministre du Monde ».

Il convient de qualifier Matate; Apotroufous (tuteur) du monde .

Or en divisant ApotRoufous on obtient: Eptà, chiffre Sept (en Grec).

et Rufus: (un fonctionnaire Romain à l’époque d’Adrien) Chef d’armée.

Le titre d’Apotroufous s’attribue également à Moché car il était la Septième (Eptà) génération à compter de Avraham, ( Ytshak, Yaakov, Lévy, Kéhat, Amram, Moché.)

et comme l’abréviation de son nom (ה« שמ) l’indique: מ Matate, ש Sar, ה Hapennim; Ministre de l’intérieur, qui est (comme Matate aussi Rufus) ministre du monde (la demeure de D.ieu).

(D’après Yalkout Levi Ytshak tome 1 p. 121)

N°5

Le Talmud: « La plupart des enfants ressemblent aux frères de leur mère ».

Ainsi Miryam fille de Yo’hévèd se distingue par l’étymologie de son prénom:

Mérirout Amertume qui lui vient de Mérari frère de Yo’héved.

Miryam possède la même racine que : Harama Élévation .

De plus:

Yo’hévèd, de valeur numérique: 42,

donna naissance à trois enfants; (Moché, Aharon, et Miryam ).

Or 42 ÷ 3 = 14,

qui équivaut à la valeur de Yad – la Main .

Yo’hévèd alloua donc à chacun de ses enfants une des trois qualités attribuées à la Main de D.ieu, que possédaient aussi ses trois frères : (Guèrshon, Kéhat, et Mérari)

Guédola Grande, ‘Hazaka Forte,

et RamaHaute.

(D’après Yalkout Levi Ytshak Tome 4 p. 156)

N°6

Tandis que ‘Og déclare la guerre au peuple juif, D.ieu Dit à Moché: « Al Tira Oto – ne le craint pas (‘Og), car Je l’ai livré dans tes mains Oto (lui). »

Il s’avère que ‘Og avait été circoncis par Avraham comme il est dis: « Et le rescapé (‘Og) arriva Vayaguèd – il raconta à Avram…»; Vayaguèd au sens de Incision (du Prépuce).

Og détenait ainsi le Ot HaBerit – signe de l’alliance, un mérite qui pouvait jouer en sa faveur; ce que Moché redoutait.

(Lui même en avait subi les conséquences, ayant retardé la circoncision de son fils.)

En outre la Mila symbolise le Yésod – fondement. Or « Le Tsadik – juste, est le Yésod – fondement, du monde. »

C’est alors que D.ieu Apaise Moché en lui disant: « Ne le craint pas Oto – lui, mettant ainsi en allusion que ‘Og s’était défait du Ot – ce signe d’alliance.

Effectivement ‘Og est de valeur numérique: 79, une unité de moins que la valeur

de Yésod – circoncision: 80.

(D’après Yalkout Levi Ytshak tome 1 p. 223)

N°7

Bil’am fils de Bé’or symbolise le personnage de Béla fils de Bé’or de la ville de Dinehava

(1. Tous deux ont le même père.

  1. Les trois premières lettres de Bil’am, sont Béla‘ – עלב).

Béla‘ était le premier des sept rois de Édom;

dont l’origine est le monde spirituel Tohou ( qui est la source d’un monde matériel dépravé), à l’inverse du monde Tikoun – réparation, que D.ieu créa afin de s’y installer.

Par ailleurs Yom Tsom Kippour est de valeur numérique: 498, tel que Béla’ Bèn

Bé’or Dinehava: 498,

Insinuant ainsi que Kippour est un remède à Bil’am.

En effet, c’est le jour de « Kipour » qu’étaient organisées des Chidoukhim – rencontres entre jeunes gens et jeunes filles grâce auxquelles des enfants allaient voir le jour, pour un monde rétabli Tikoun.

Il se trouve en effet que le grand prêtre en service au temple le jour de kippour se devait d’être marié.

(D’après Yalkout Levi Ytshak tome 2 p. 283)

N°8

Lorsque Ya’akov bénit Yossèf il dit:

  • M-icham R-o’é É-vèn I-sraël berger et fondateur du peuple d’Israël »; dont l’acronyme est: Méir – Qui illumine .

Le mot Évèn est aussi mentionné à propos de Moché, car ils sont tous les deux (Yossef et Moché), au même niveau.

C’est la raison pour laquelle, c’est Moché qui récupéra les ossements de Yossef lors de la sortie d’Égypte.

(D’après les écrits de Rabbi Levi Ytshak Schneerson)

N°9

Bil’am est de valeur numérique: 142, en lettres hébraïques: במק, (Anagramme de Kama – premier, Métsi’a– milieu, Batra– dernier).

C’est par ses mêmes lettres que se terminent les noms des trois patriarches: Avraham מ, Ytshak ק, Ya’akov ב ; d’où Bil’am puise sa subsistance, et devient ainsi leur opposé dans le mal.

C’est pourquoi il frappe son ânesse à trois reprises avec son « bâton » — « Ba’ – Ma – Kè L« , (Comme les trois traités du Talmud:

Kama, Métsi’a, et Batra, qui contiennent 30, « ל » chapitres. )

Il tente encore de maudir le peuple juif à trois endroits spécifiques.

(D’après les écrits de Rabbi Levi Ytshak Schneerson)

N° 10

D.ieu Est Surnommé Israël, le nom du peuple juif qui est composé du :

Cohen – la Bonté, Levy – la Rigueur, Israël – l’Harmonie.

Trois dimensions émotionnelles qui habitent le Coeur.

En réalité le peuple d’Israël est le Coeur du monde, et la survie des nations.

(D’après les écrits de Rabbi Levi Ytshak Schneerson)

N° 11

« Voici un peuple qui se dresse tel un Felin et s’élève comme un Lion« .

Chaque juif est doté d’une force particulière (celle du Lion) qui lui permet de résister à tous ceux qui l’incitent à renoncer aux lois de la Torah.

Il se montre d’autant plus puissant comme un Félin en situation de détresse, et garde sans condition, les coutumes juives.

Le mot « Israël » – « לארשי« , contient les lettres: « Ari » – « ירא » de « Arié » « הירא » (Lion), et « Lai » – « יאל » de « Lavie » – « איבל » (Félin).

(D’après les écrits de Rabbi Levi Ytshak Schneerson)

N° 12

Le Talmud raconte que deux personnes se querrellaient chaque veille de Chabbat au Crépuscule (le Satan ayant semé la discorde entre eux).

Rabbi Meir réussit à les empêcher de se chamailler trois veilles de Chabbat durant, ainsi il parvint à les réconcilier totalement.

En réalité il s’agissait ici de la veille des trois Chabbat se situant entre le 17

Tamouz et le 9 Av, trois semaines qui portent leur lot de disputes. (En effet, le

Temple fut détruit à cette époque en raison des dissensions).

C’est justement durant cette période qu’il fallut maintenir la bonne entente entre eux jusqu’à, les réconcilier définitivement.

[- ‘Deux personnes’, en araméen se dit: ‘Beï Treï’ – ‘ירת יב‘, qui vient du mot ‘Vatar’

  • רתב– ‘séparation et dissolution’.
  • ‘Beï Treï’ – ‘ירת יב, est aussi l’anagramme et l’opposé de ‘Bériti’ יתירבChalom
  • ‘mon alliance de paix’ ( mentionnée à propos de Pin’has).
  • C’est au crépuscule du sixième jour de la création du monde que furent créés les ravageurs. C’est pourquoi le Satan profitait de cet instant pour semer la discorde, et ce, au moment même de l’allumage des bougies de Chabbat, symbole de paix dans le foyer.]

(D’après Torat Levi Ytshak ‘hidouchim oubiourim lechass pages 80/81)

N° 13

L’acte héroïque de Pin’has est mis en allusion dans son nom de la manière suivante :

Pin – ‘Has ~ סח ניפ

  • Pin est l’acronyme de: ‘Pourkana’ – ‘libération’, ‘Yéchoua’ – ‘sauvetage’, ‘Nékama’ – ‘vengeance’.
  • Has‘ – ‘protège’ .

Pin’has pressenti le danger qui menaçait le peuple juif.

Et, endossant le rôle de défenseur, il vengea l’honneur de D.ieu en tuant Zimri et Kozbi. Il fut ainsi porteur de délivrance pour son peuple en l’affranchissant de la sentence Divine, la peine de mort.

(D’après Torat Levi Ytshak héarot LaZohar page 429)

N° 14

L’attitude Zélée de Pin’has est en réalité tempérée. De fait, Pin’has est comparé à Yits’hak de par son état de Guévourot rigueurs.

Tous deux possèdent d’ailleurs la même valeur numérique: 208.

Néanmoins Yits’hak lors de la ‘Akédal’holocauste est adoucie par la bonté que détient Avraham,

Dès lors, il devient à juste titre, fils, non seulement de Sarah mais aussi de Avraham symbole de ‘Hessèd bonté tel Aharon.

Ainsi Pin’has entre dans l’alliance de la Kéhouna – prêtrise sous l’égide du ‘Hessèd.

Il parvient même à réparer les âmes de Nadav et Avihou (les deux fils de Aharon morts lors de l’inauguration du Tabernacle.) lesquels sont issues des Guévourot – rigueurs.

C’est pourquoi la Torah l’affilie à son grand-père:

«Pin’has… fils de Aharon».

(D’après LiKoutei Levi Ytshak Héarot LaZohar, Chémot Dévarim, pages 269/429)

N° 15

Yéhochoua’ et Ra’hav comptent parmi leurs descendants huit prophètes dont ‘Houlda la prophétesse;

Et ce par le mérite de Ra’hav qui a caché les espions envoyés par Yéochoua’ avant la conquête d’Israël.

D’où vient ‘Houlda (en français, une Taupe), au sens: enfouie.

(D’après Torat Levi Yts’hak ‘Hidouchim OuBiourim LeChasse, pages 13/22)

N° 16

Dans la cour du Tabernacle, le ‘Mizbéa’h’ – l’autel’ (sur lequel un feu brûlait continuellement), était situé en première position.

Ensuite se trouvait le ‘Kyor’‘la cuve en cuivre’ (contenant de l’eau pour les ablutions des prêtres avant le service).

Le Mizbéa’h qui évoque le feu, signifie le ‘Ratso’ – ‘l’aspiration à s’élever vers D.ieu’.

A l’inverse le Kyor qui comporte de l’eau, symbolise le ‘Chouv’ – ‘le retour à l’action dans ce monde matériel’.

D’abord Ratso – monter, puis Chouv – redescendre.

C’est pourquoi le Mizbéa’h était positionné avant le Kyor.

Cependant il est impératif de passer par le Chouv afin d’éveiller en soi le Ratso. De même qu’il fallait se sanctifier par l’eau du Kyor avant d’entreprendre le service du Mizbéa’h.

(D’après Likoutei Levi Ytshak Iguerot Kodèch, page 393)

N° 17

  • Venge les enfants d’Israël ».

C’est ainsi que D.ieu demande à Moché de guerroyer contre Midyan.

En transmettant ce message au peuple, Moché l’aborde différemment: «La vengeance de D.ieu contre Midyan » .

A l’époque ou les juifs vivaient dans le désert, D.ieu s’adressait à Moché dans la tente du Tabernacle. Sa voix passait à travers les chérubins qui ornaient le couvercle de l’arche sainte.

L’arche sainte représente D.ieu,

les chérubins désignent ses enfants, le peuple juif.

Ainsi lorsque D.ieu s’adressait à Moché le verset mentionne en premier lieu les chérubins ensuite l’arche, car D.ieu tient plus à l’honneur de ses enfants qu’au sien.

Moché en revanche, se montre très regardant à l’égard de l’honneur de D.ieu.

C’est pourquoi l’arche est d’abord citée quand Moché se dirigeait vers D.ieu.

(D’après Likoutei Levi Ytshak Héarot LeSefer HaZohar Chémot Dévarim, pages 375/377)

N° 18

Moché interrogea D.ieu à propos de Rabbi Akiva :

  • Étant donné que tu disposes d’un ‘tel homme’ – ‘Adam Kazé’,_ pourquoi donc transmettre la Torah par moi? »

D.ieu lui repondit: « Silence! Kakh’‘ainsi’ il m’est venu à l’esprit ». «Peux tu me montrer sa récompense? » demanda Moché.

Il vit alors, Rabbi Akiva torturé à mort!

  • Telle est la récompense pour cette Torah?» Moché « s’insurgea » à nouveau.
  • Silence! Kakh‘ – ‘ainsi’ il m’est venu à l’esprit » retorqua D.ieu.

Ces précisions au sujet de Rabbi Akiva ont en réalité une signification particulière. Par ailleurs il est mentionné que « Le coeur des premiers sages et notamment celui de Rabbi Akiva, est large comme l’ouverture du ‘Oulam’‘hall’ situé dans l’enceinte du temple »

Or Oulam, a la même valeur numérique que ‘Adam Kazé’ – ‘un tel homme‘, (Rabbi Akiva) : 77.

Aussi la hauteur du Oulam était de 40 coudées, soit la valeur numérique de Ka’kh – ‘ךכ‘ – ‘ainsi’.

C’est pourquoi il se nomme Akiva au sens de : Ékèv’ – ‘talon’, faisant référence au verset « ‘Véikvotékha’‘et tes traces’ ne sont pas connues »

En effet la Torah et la disparition de Rabbi Akiva, restent insaisissables!

(D’après Torat Levi Ytshak page, 316)

N° 19

Le défi que D.ieu propose à l’homme consiste à révéler les étincelles perdues qui proviennent du monde spirituel nommé Tohou.

La Torah écrite en langue sacrée est l’essence même de la sainteté. Elle représente le monde du Tikoun – Réparation, la perfection absolue.

Sa traduction en Araméen, lui apporte une supériorité; celle de parfaire le monde de Tohou duquel émerge la langue Araméène.

C’est pourquoi l’oeuvre du Targoum – Traduction de la Torah est attribuée à Onkéloss converti lui même au Judaïsme, qui puise ses origines des éclats de Tohou, et ravive leurs flammes par la Torah.

D’ailleurs l’Araméen se dit en hébreu Arami au sens de RomémoutÉlévation.

(D’après Likoutei Levi Ytshak Béréchit, page 250)

N° 20

Le jour de son arrestation, (29 Mars 1939) par les agents de la NKVD, Rabbi Levi Ytshak Schneerson s’adressa aux personnes venues le saluer avant son départ:

  • « Ils vont bientôt m’emmener, et nos sages nous enseignent de ne pas se séparer de son prochain sans

échanger une ‘Halakha’ ». Il tint alors ces propos:

La Torah commence par la lettre ‘Beth’ – ‘ב‘ et finit par la lettre ‘Lamèd’ – ‘ל‘ ce qui nous donne une combinaison de deux mots: ‘Lèv’ – ‘בל‘ – ‘le coeur’, et ‘Bal’ – ‘לב‘ – ‘ne pas’.

Ces deux mots font allusion aux obligations qui nous incombent.

En effet nous devons accomplir la Torah de tout notre coeur,

mais pour y parvenir il nous faut respecter la consigne de ‘Bal’ – ‘לב‘ – ‘ne pas’.

Voyons plus loin ce que ceci vient nous enseigner:

La lettre précédent le ב est א, la lettre précèdent le ל est ך, nous obtenons donc le mot ךא‘ – ‘Akh’ qui signifie « seulement ».

Par ailleurs la lettre qui suit le ב est le ג, et celle qui suit le ל est le מ, ce qui nous donne le mot םג‘ – ‘Gam’ qui signifie « aussi ».

Le mot ‘Akh’ représente une restriction; à l’opposé le mot ‘Gam’ représente une adjonction.

Quel est donc l’enseignement qui en découle?

La Torah vient nous avertir de ne dévier ni à droite ni à gauche.

Ne pas prendre en considération le ‘Akh’ – ‘ךא et se permettre de restreindre les commandements. Et par ailleurs ne pas considérer le ‘Gam’ – ‘aussi’ en ajoutant de nouvelles Mitsvot.

Nous devons donc simplement accomplir la Torah avec une foi pure et un coeur sincère.

(D’après Yalkout Levi Ytshak Al HaTorah, Tome 1, page 3)

N° 21

‘Mézouza’ – ‘הזוזמ‘, et ‘Adney’ – ‘ינדא un des noms de D.ieu ont la même valeur numérique : 65.

‘Adney’ étant l’acronyme de ‘Dina’ – ‘אניד‘ qui signifie « Jugement », a pour vocation de repousser les forces destructrices.

Il est écrit dans le livre de Job, 22, 25:

  • Véhaya ‘ידש‘ Bétsareikha » littéralement : « Et Le tout puissant sera pour toi source de fortune..»

Il convient d’expliquer ainsi ce verset : « Et le tout puissant ‘ידש‘ anéantira tes détracteurs »

De fait le nom de D.ieu

‘Chine-Dalèt-Youd’ – *’ידש‘* apposé au dos de la Mezouza a la même fonction que ‘Adney’.

(Dans le verset ci-dessus on retrouve également une allusion directe à la Mézouza, car il y est écrit : ‘Véhaya’ – ‘היהו‘, qui introduit l’un des paragraphes écrit sur le parchemin de la Mézouza. Il mentionne aussi le mot ‘ידש, comme nous l’avons vu précédemment).

(D’après Likoutei Levi Ytshak Héarot LaZohar Béréchit, page 240)

N° 22

‘Cachèr’ – ‘רשכ‘ sont les initiales de : « Kémotsé (כ), Chalal (ש), Rav (ר) » « A l’instar de celui qui trouve un grand butin ».

(D’après Likoutei Levi Ytshak Iguerot Kodèch page, 198)

N° 23

Celui qui donne le dixième de ses gains à la Tsédaka ‘le Maasèr’ est semblable à un homme qui sème une graine et récolte des céréales gorgées de graines, il s’enrichira.

Donner le ‘Homèch’: ‘le cinquième’,

a pour conséquence de récolter des courges; d’une petite graine semée.

Ce résultat est sans aucune commune mesure avec l’investissement de départ.

Par contre celui qui donne la Tsédaka sans compter, plante une graine qui va faire pousser un arbre fruitier, qui subsistera à jamais.

(D’après Likoutei Levi Ytshak Héarot LaTanya, pages 40, 41)

N° 24

‘Elloul’ – ‘לולא‘ sont les initiales de: « Ani Lédodi Védodi Li » « Je suis à mon bien aimé et mon bien aimé est à moi ».

Le roi Salomon dans son oeuvre célèbre: « Le Cantique des Cantiques » illustre l’amour qui unit le peuple juif et D-ieu.

Durant le mois de Elloul la miséricorde Divine est à son apogée.

En Elloul commence la reconstruction de la dimension de ‘Malkhout’ – ‘תוכלמ‘ ‘la royauté Divine’ (une dimension spirituelle du monde de ‘Atsilout’.) suite à sa destruction durant les mois de Tamouz et Av.

Un verset décrit particulièrement cette période néfaste : « La couronne qui orne notre tête est tombée » faisant référence à la « couronne de la royauté ».

Le mois de Elloul révèle l’union entre: ‘Ani Lédodi’ – ‘l’assemblée d’Israel’, représentée par l’attribut de ‘Malkhout’; et ‘Védodi li’ l’attribut appelé ‘Ze’eir Annpine’ – ‘petit visage’, qui évoque la structure formée par l’ensemble des attributs du monde spirituel de ‘Atsilout’ – ‘תוליצא‘ – « le monde de l’Émanation, de l’unicité parfaite et absolue de D-ieu ».

La restauration de la Royauté ‘Malkhout’ sera possible grâce à l’étude de la Torah orale, la ‘Guemara’ – ‘ארמג‘.

Cette étude fera intervenir l’attribut désigné: « Mère », nommé ‘Bina’ – ‘הניב‘ – ‘la compréhension’, qui permettra de développer la ‘Halakha’ – ‘הכלה‘ la loi juive dans tous ses détails.

  • Depuis la destruction du temple, D.ieu n’a d’autre résidence dans ce monde que les quatre coudées de la Halakha »

en hébreu: « הכלה לש תומא ד »

Essayons de comprendre cette expression. Une coudé : ‘Amah’ – ‘המא‘,

4 ‘Amah’ a pour valeur numérique 184. ‘Halakha’ – ‘הכלה‘, représentant numériquement : 60. nous obtenons 244, la valeur numérique du mot ‘Guémara’ – ‘ארמג‘ – le Talmud.

La suite du verset Ani Lédodi Védodi Li, est: « Haro’é BaChochanim », « (D-ieu) qui fait paitre son troupeau (Israël) au milieu des roses ».

‘Chochanim’ – ‘םינשוש‘ est l’acronyme de: ‘Chéchonim’ – ‘םינושש‘, terme signifiant, « Ceux qui étudient la Torah ».

L’étude de la Torah orale est basée sur 13 principes d’herméneutique (d’interprétation) [en rapport avec les « 13 attributs de miséricorde Divine »], qui sont mis en allusion par le mot ‘Chochanim’: « des roses aux 13 pétales ».

(D’après Likoutei Levi Ytshak Iguerot Kodech, pages 406/412)

N° 25

La vision des prophètes se révélait par l’expression ‘Coh’ – ‘הכ‘: « ainsi », (en effet

ils transmettaient leurs prophéties par: « ainsi D.ieu a dit ».) ‘Coh’ représente l’attribut de ‘Malkhout’ appelé: « une vitre qui ne laisse pas passer toute la lumière ». L’attribut de ‘Malkhout’ étant le dernier des dix attributs, la vision des prophètes était donc imparfaite.

(Moché Rabeinou quand à lui, prophétisait par l’expression ‘Zéh’ – ‘הז‘: « ceci » une vision parfaite.)

Dans le livre du prophète Chmouel (Chmouel 1, 25, 6) le roi David s’adressant à ses messagers leur transmit les paroles suivantes: «Vaamartèm Coh Lé’hay» « Et vous direz, ainsi au vivant (D.ieu)»

Comment interpréter ces propos?

Il s’agit de relier le niveau de ‘Coh’ : ‘la Royauté’ au niveau de ‘Hay’ – ‘יח‘: le fondement, ‘Yéssod’ – ‘דוסי‘, celui-ci précédant ‘Malkhout’ lui est juxtaposé. Ces deux attributs doivent donc rester étroitement liés. (Comme il est dit dans Michlei 27, 10 : « Un voisin proche est préférable à un frère éloigné »)

Afin d’illustrer ce lien essayons d’expliquer ce que symbolisent: « Coh » et « Hay ».

La valeur numérique de ‘Coh’ – ‘הכ‘ étant 25, en soustrayant la valeur numérique de ‘Hay’ – ‘יח‘ qui est 18, nous obtenons 7, qui représente les 7 prophétesses qui ont servi le peuple juif.

Les 7 prophétesses s’expriment par l’attribut féminin de ‘Malkhout’ qui correspond à ‘Coh’.

La valeur numérique de ‘Lé’hay’ – ‘יחל‘ étant 48, ceci fait référence aux 48 prophètes principaux du peuple juif. Leur prophétie provenait également du niveau de ‘Malkhout’, toutefois ils se réfèraient à ‘Yéssod’ appelé aussi ‘Le’hay’ – ‘Vivant’.

(D’après Likoutei Levi Ytshak Héarot LaZohar tome 2 page 53)

N° 26

Dans l’une des bénédictions récitées lors de la célébration du mariage, se trouve mentionner l’expression : ‘Binyane ‘Adei ‘Ad’ – דע ידע ןינב‘ qui signifie « Un édifice éternel ».

Ceci fait référence aux « Couronnes » reçues par le peuple juif au moment du don de la Torah, appelées ‘Èdyam’ – ‘םיידע‘.

Ainsi, nous enseignent nos sages: «Le jour du don de la Torah n’était autre que le Mariage entre Israël et D-ieu ».

(D’après Likoutei Levi Ytshak Iguerot Kodech page 200)

N°27

Voici le décret de Rabba:

Chaque juif a l’obligation de sonner du Choffar, cependant il est défendu de le faire le Chabbat, de peur que les non initiés se rendent chez un spécialiste afin que celui-ci les initie, ils en viendront à enfreindre l’interdiction de transporter un objet dans le domaine public 4 coudées.

Cette interdiction s’applique aussi pour la Mitsva du Loulav et la lecture de la Meguila pendant Chabbat. (traité Roch Hachana 29, b)

Un verset illustre cet enseignement:

  • Vayavo Yaakov Chalèm Ir Chekhèm» (Vaychla’h 33, 18) « Et Yaacov arriva à Chekhèm ‘entier’ « 

‘Chalèm’ – ‘םלש‘ représente les initiales des 3 objets consacrés à une Mitsvah:

‘Choffar’ – ‘רפוש‘, ‘Loulav’ – ‘בלול‘ , et ‘Meguila’ – ‘הליגמ‘.

‘Chekhèm’ signifiant ‘épaule’ représente la facette inférieure et symbolise l’oubli. En effet on risque d’oublier cette injonction nous interdisant de porter ces 3 objets le Chabbat.

L’auteur de ce décret est ‘Rabba’ – ‘הבר‘, dont le nom représente la dernière lettre des 3 objets cités plus haut: Le ‘Chofar’ – ‘רפוש‘, le ‘Loulav’ – ‘בלול‘, et la ‘Meguila’

  • הליגמ‘.

(D’après Likoutei Levi Ytshak Iguerot Kodech page 262)

N° 28

« A Roch Hachana ont été exaucé: Sarah, Ra’hel et ‘Hanna. » (traité Roch Hachana 10, b)

L’arche de Noé est particulièrement lié à Roch Hachana, Il est d’ailleurs mentionné dans les prières de Roch Hachana en souvenir des bienfaits réalisés par D.ieu à Noa’h.

En voici un signe:

Dans chacun des 3 prénoms précédemment cités, figure une lettre qui n’apparaît pas dans les autres prénoms.

Dans le prénom ‘Sarah’ – ‘הרש‘, nous retrouvons le ‘Chine’ – ש dont la valeur numérique est 300 comme la longueur de l’arche qui était de 300 coudées.

Dans le prénom ‘Ra’hel’ – ‘לחר‘ nous retrouvons le ‘Lamèd’ – ל, dont la valeur numérique est 30 comme les 30 coudées de la hauteur de l’arche.

Dans le prénom ‘Hanna’ – ‘הנח‘ nous retrouvons le ‘Noune’ – נ dont la Valeur numérique est 50 qui correspond aux 50 coudées de la largeur de l’arche.

(D’après Likoutei Levi Ytshak Iguerot Kodech pages 382. Torat Levi Ytshak page 413)

N° 29

  • Tikou Ba’hodèch Choffar… Ki ‘Hok LéIsrael Hou » (Tehilim 81, 4, 5) se traduit littéralement: « Sonnez du Choffar à la nouvelle lune… car il est une loi pour Israël ».

Le mot ‘Hok – ‘קוח‘ qui signifie: « loi », a également pour sens: « Ration » et « Nourriture » comme nous l’indique l’expression: « Hatrifeini Lé’hèm ‘Houki » (Michlei 30, 8) « Nourris moi de ma ration de pain ».

Nos sages nous enseignent: « Le gagne pain de l’homme est fixé le jour de Roch Hachana, pour toute l’année ». (traité Beitsa page 16 a)

Par conséquent lorsque nous sonnons du Choffar à Roch Hachana, D.ieu assure notre subsistance.

(D’après Likoutei Levi Ytshak Iguerot Kodech pages 281, 286)

N° 30

Hanna a la même signification que ‘Hanina:  » gracier « , et ‘Hinam: « gratuit ».

C’est à dire donner de manière inconditionnelle.

(D’après Likoutei Levi Ytshak Likoutim page 120)

N° 31

« Au moment du don de la Torah sur le mont Sinaï, Israël a ôté l’impureté transmise

  • ‘Hava par le serpent » (traité Chabbat 146 a).

L’expression « Sinaï Èts Haim » qui représente la Torah (« arbre de vie »), donnée à Sinaï, a une valeur numérique identique à celle du mot Na’hach, 358 qui signifie serpent.

Ainsi le don de la Torah a retiré la souillure provoquée par le serpent.

(D’après Likoutei Levi Ytshak Héarot LaZohar Berechit page 28)

N° 32

Avraham notre père représente la bonté symbolisée par la rosée: « Tal » Ytshak

représente la rigueur symbolisée par la pluie: « Matar » Yaakov représente la

miséricorde symbolisée par le vent: « Roua’h ».

La valeur numérique de: Tal, Matar, Roua’h, est de 502.

Avraham vécu 175 ans, Ytshak 180 ans, et Yaakov 147 ans.

En additionnant leurs années de vies nous obtenons 502.

Les lettres finales de: Matar – רטמ, Roua’h – חור, et Tal – לט, forment le nom de notre matriarche Ra’hel – לחר.

Ra’hel est considérée comme étant une femme parfaite, elle est appelée « Hayafa Banachim » « la plus belle parmi les femmes ».

La valeur numérique de cette expression est de 502.

Ra’hel est aussi qualifiée de: « Yéfat Toar Viyéfat Maré » « de bel aspect et belle apparence ».

Il en resulte que Ra’hel possède donc bien les trois qualités attribuées à Avraham Ytshak et Yaakov, la bonté, la rigueur et la miséricorde.

(D’après Torat Levi Ytshak pages 217, 218)

N° 33

Mordé’haï et Esther ont des similitudes avec Avraham et Sarah.

« Mordé’haï dans sa génération équivaut à Avraham dans sa génération » (Midrach Rabba Meguilat Esther Paracha 6, 2)

Esther a régné sur 127 provinces, un nombre qui correspond aux années de vie de Sarah 127 ans. (Béréchit Rabba Noa’h 3)

Haman en étant le rival de Mordé’haï devient également celui de Avraham.

Tous deux avaient une mère portant le même nom, Amtelaï. (traité Baba Batra 91 a)

Mordé’haï – יכדרמ à pour valeur numérique 274, Avraham – םהרבא à pour valeur

numérique 248 ;

274 – 248 = 26, soit 1 foi la valeur du nom de D.ieu, « Havayé ».

Esther = 661, Sarah = 505 ; 661 – 505 = 156 soit 6 x 26.

En additionnant 26 de Mordé’haï et 156 de Esther on obtient 182, soit 7 x 26 qui est aussi la valeur numérique du nom de Yaakov – בקעי.

Afin de parvenir à vaincre Hamanne qui était descendant de Éssav, petit fils de Avraham et Sarah; la force de Yaakov était nécessaire.

C’est donc Mordé’haï et Esther, descendants de Avraham et Sarah par Yaakov (et qui représentent 182 soit 7 fois 26 la valeur du nom de D.ieu), qui réussirent à vaincre Hamanne.

Yaakov lui même a pris le dessus sur Éssav en se prosternant 7 fois devant D.ieu. (Zohar Parachat Vaychla’h page 171 b)

En outre, Sarah était supérieur à Avraham par sa prophétie elle était aussi la source de sa vitalité.

De même Mordé’haï mettait en appliquation les ordres d’Esther.

C’est en particulier grâce à Esther que l’histoire de Pourim s’est constituée.

(D’après Torat Levi Ytshak ‘Hidouchim Oubiourim BAchas page 97)

N° 34

A propos du mariage entre Ytshak et Rivkah la Torah mentionne à plusieurs reprises l’expression « Hatsla’ha » qui signifie « réussite ».

La valeur numérique du mot « Tsla’h » (racine de Hatsla’ha) est de : 128, soit 2 x 64, valeur du mot « Dine » – « jugement ».

Tsla’h en araméen, signifie aussi « fendre », « diviser » une action qui provient des rigueurs.

Il en découle que Hatsla’ha la réussite, fait allusion aux rigueurs.

Ytshak incarnait lui même les Guévourot « rigueurs ».

C’est ainsi que son union avec Rivkah a été couronné de Hatsla’ha – réussite.

(D’après Likoutei Levi Ytshak ‘Hidouchim OuBiourim BaChas page 336)

N° 35

1ère partie

En l’honneur du 14 Kislev 5779 qui marquera les 90 ans de mariage du Rabbi avec la Rebetzen,

voici quelques « perles » des propos écrit par le Rabbi Levi Ytshak:

  • Le Chabbat précédent le mariage était lue la Parachat Vayétsé dans laquelle est relaté le Mariage de Yaakov « l’élu des patriarches ».
  • Le mariage eu lieu un Mardi, 3ème jour de la semaine.

Yaakov était le 3ème patriarche.

  • Le mariage fut célèbré le 14 du mois de Kislev. Yaakov travailla 14 ans (Vayétsé 31, 41), pour se marier avec Ra’hel et Léah.

  • Ytshak et Rivkah les parents de Yaakov n’étaient pas présent au mariage de leur fils et malgré cela il connu un grand succès, comme le verset (Vayétsé 30, 43) dit « et l’homme devint extrêmement prospère « .

Les parents du Rabbi non plus, n’ont pas participé au mariage, cependant Rabbi Levi Ytshak écrivit en bénissant les futurs mariés: « Je suis avec toi, par mon cœur et mon âme[…]. Vous serez le diadème du peuple juif, sa grâce et sa gloire[…]. Ton père et ta mère aussi, avec vous se réjouiront ici, lors de cette grande fête et cette grande joie[…].

Ton père, dont l’âme est attaché à ton âme. »

(D’après Likoutei Levi Ytshak Iguerot Kodech à partir de page 203 Adaptation, Rav David Doubov. Traduction libre)

N° 36

14 Kislev

2ème partie

  • Le mariage eut lieu le 14ème jour du mois, le chiffre 14 fait allusion au monde de la réparation, à l’image de ce qui suit:

D.ieu pensa créer le monde avec l’attribut de justice. Concrètement Il fit précéder l’attribut de miséricorde, tout en lui associant l’attribut de la justice. (Rachi Béréchit 1, 1)

Il est écrit: « le jour où Hachèm Élokim créa la terre et les cieux ». (Béréchit 2, 4)

« Élokim » (même valeur numérique que le mot Hatéva’ qui signifie la nature) désigne La Divinité telle qu’elle est voilée et cachée (« Élokim » a créé les cieux et la terre) , il représente donc la justice.

« Hachèm » correspond à la miséricorde.

Ces deux aspects de La Divinité engendrent un monde matériel dans lequel prennent place 2 domaines opposés :

  1. Élokim, le domaine public, qui évoque l’éloignement face au divin (Tanya Chapitre 34).
  1. Hachèm, le domaine privé qui s’apparente à D.ieu.

L’objectif est de faire de ce monde tout entier un domaine privé où La Divinité se révèle et où règne pleinement l’Unicité de D-ieu, donc au final un monde réparé.

La mesure définie pour qualifier un domaine de « domaine privé » est de 4 coudés de large et 10 empans de haut, ce qui donne un total de 14.

Le nom de Dieu « Havayé »- הוהי, contient 4 lettres. Ils s’écrit aussi en 10 lettres:

Youd – דוי, Héy – יה, Vav – ויו, Héy – יה,

Soit un total de 14 lettres.

Ainsi le chiffre 14 fait référence à un monde réparé et unifié , le domaine privé.

(D’après Likoutei Levi Ytshak Iguerot Kodech à partir de page 203 -Adaptation, Rav David Doubov. Traduction libre)

N° 37

14 Kislev

3ème partie

– Il existe 2 manières de former un couple:

La Kala rejoint son future époux (telle Rivkah etc..).

Le Marié rejoint sa future femme.

Yaakov lui, s’est rendu auprès de sa future épouse.

Le Rabbi voyagea pour rejoindre sa Kala La Rebetzen.

–  » Qui trouve une femme, a trouvé le bien » (Michlé 18, 22).

Le mot Matsa »- « אצמ«  qui signifie « trouver » fait allusion au lien qui unit les époux par le mariage:

La lettre Mèm – מ a pour valeur numérique, 40, faisant référence à l’expression de nos sages: « 40 jours avant la formation du fœtus il est proclamé (dans le ciel), fille de telle pour un tel ». (Traité Sota, 2 b)

Les lettres Tsadik, Alèf – אצ (du mot Matsa), ont pour valeur numérique, 91, soit : 26 valeur du nom de D-ieu Havayé + 65, Valeur du nom de D-ieu Adnéy.

Cette équation indique l’union de la Divinité – Havayé, avec le monde matériel – Adnéy. Également l’union de Zoune (il s’agit ici d’unification spirituelle au sein des Séfirot. Le segment des six Séfirot émotionnelles désignées collectivement comme Za est appelé l’élément masculin [donneur], et Noukva l’élément féminin [receveur]). Le monde du Tikoun- la répartition.

(D’après Likoutei Levi Ytshak Iguerot Kodech à partir de p. 202. Adaptation, Rav David Doubov. Traduction libre)

N° 38

Lorsqu’une lumière exceptionnelle de la Torah se révèle, elle surgit de l’obscurité.

Plus le dévoilement est intense, plus le voile qui le précède est épais.

C’est ainsi que le don de la Torah qui révéla la partie dévoilée (le Niglé), eut lieu de suite après l’exil du peuple juif en Égypte. Les Égyptiens sont les descendants de ‘Ham fils de Noa’h, non affilié à nos patriarches.

La venue de Machiah apportera avec elle la lumière des secrets de la Torah. Ce dévoilement fera suite à un exil particulièrement éprouvant pour notre peuple, l’exile d’Edom, un peuple descendant de Chèm appartenant quand à lui à la famille d’Avraham ( par l’intermédiaire d’Essav).

Le 19 Kislev a fait briller le luminaire de la Hassidout, une lumière que le monde n’avait jamais connu, et qui reunit à la fois la partie révélée et la partie profonde de la Torah.

Ce dévoilement extraordinaire se révéla après de profonds ténèbres qui puisèrent à ce moment là leurs forces au sein du peuple juif lui même (les opposants)!

-Lors de la sortie d’Égypte, la mer des Joncs s’ouvrit en 12 passages .

Au temps de Machiah le fleuve Perath se divisera en 7 cours d’eau.

Le 19 Kislev crée donc un lien qui relie ces deux événements majeurs, en effet 12+7=19.

(D’après Likoutei Levi Ytshak Likoutim Véiguerot, p. 224)

N° 39

Les grecs étudiaient trois sciences:

-Les sciences naturelles

-L’astronomie

-La philosophie

Les trois lettres du nom « Yavanne » – « ןוי » la Grèce, correspondent aux trois sciences:

Le Youd – י qui n’est qu’un petit point, fait référence aux sciences de la vie et de la terre.

Le Vav – ו dont la forme est plus allongée, fait référence à l’astronomie.

Le Noune – ן plus allongé encore fait allusion à la philosophie.

Yavanne a également pour valeur numérique 66, soit trois fois les 22 lettres du Alèf Beth nécessaires à l’étude de ces sciences.

(d’après Torat Levi Ytshak p. 211)

N° 40

Les bougies de Hannoucah évoquent le miracle qui a sauvé notre peuple du complot fomenté par les grecs désirant nous assimiler et nous faire « oublier Ta Torah ».

Toute personne allumant les bougies de Hannoucah méritera des enfants érudits en Torah.

(D’après Likoutei Levi Ytshak Likoutim Véiguerot p. 418)

N° 41

Yossef est étroitement lié à la sortie d’Égypte du peuple juif.

En effet avant que Yaakov ne descende en Égypte, Yossef lui fera parvenir du « vin vieux » (traité Méguila 16b).

Cette descente de Yaakov introduira les 210 années d’exil de notre peuple.

Ce vin est à l’origine des quatre coupes de vin que nous buvons pour commémorer les quatre

expressions de délivrance relatives à notre libération.

La valeur numérique du nom de « Yossef » : 156 équivaut à celle de l’expression

« Koss Yayine » : « verre de vin ».

(D’après Yalkout Levi Ytshak Tome 3. p. 323)

N° 42

Yossef vécu au côté de son père jusqu’à l’âge de 17 ans puis les 17 dernières années de vie de Yaacov en Égypte ce qui fait 34 ans.

Ceci correspond aux 34 années où Yaacov ne connu le sommeil.

14 ans de Yechiva puis 20 ans de travail chez Lavan.

(D’après Yalkout Levi Ytshak Tome 3 p.396)

N° 43

Moche est appelé: « Ich Mitsri » – « homme Égyptien ».

Les deux premières lettres de « Mitsri » צמ, ont pour valeur numérique 130.

Moché naquît après 130 années de présence du peuple juif en Égypte.

Les deux dernières lettres de Mitsri יר, ont pour valeur numérique 210. Moché delivrera les juifs d’Égypte au bout de 210 ans.

(D’après Yalkout Levi Ytshak tome 4 p. 80)