Ce Shabbat, 20ème jour du mois de Tévèt du calendrier hébraïque, marquera le 800ème anniversaire de la mort de Rabbi Moshé Ben Maïmon, plus couramment appelé Rambam ou Maïmonide. La célèbre phrase «De Moshé à Moshé personne n’a su s’imposer comme Moshé» a souvent été utilisée pour définir son incroyable personnalité.
Philosophe, codificateur et commentateur des textes de la Thora, physicien, médecin et conseiller du souverain égyptien, le Rambam a laissé derrière lui un héritage de commentaires et d’œuvres de réflexion qui sont quotidiennement étudiés dans les Yéchivot, par des particuliers ou dans des centres de recherche et d’études juives à travers le monde. Parmi ses nombreux écrits, on compte le "Yad Hakhazaka" (la main forte) qui se divise en quatorze volumes dont la campagne d'étude quotidienne pour tout le Peuple juif a été lancée par le Rabbi en 1984 (voir la photo du premier Sioum Harambam au Caire, ci-dessous) et qui détaille presque chaque facette de la Loi juive, une œuvre philosophique du nom de "Moré Névukhim" (le guide des égarés) ainsi qu’un commentaire approfondi de la Michna.
Né à Cordoba en Espagne, le Rambam est parti pour le Maroc après la colonisation de la péninsule ibérique par les Almohades, une nouvelle secte de Musulmans berbères dirigés par Muhammad Ibn Tumart. Il a également vécu en Israël et en Egypte où il était le médecin privé du sultan Saladin. Il est considéré comme l’un des figures les plus influentes de l’histoire du peuple juif. Maïmonide a été enterré à Tibériade.

Phuket, Thailande - Narkis Koral, 23 ans et Oren Mesika, 24 ans ignoraient le raz de marée dévastateur qui a détruit le Sud-est de l'Asie. Elles se trouvaient sur l'ile de Koh Chang en Thailande au moment du drame et apprirent seulement quelques heures plus tard, qu'il y avait eu un tremblement de terre.
Même si les amies, toutes deux originaires de Arad, échappèrent au raz de marée, leurs parents étaient très inquiets.
"Nos mères étaient hystériques" raconte Koral. Elles nous demandèrent de partir immédiatement et de rentrer en Israel. Elles proposèrent d'organiser les vols du retour, tout ce que nous voulions, pourvu que nous voyagions.
Le père de Dana Kuchanky était aussi très inquiet. Dana, 28 ans et son ami étaient à Kofun, une petite île en partie détruite par le raz de marée. Après une nuit passée sur le sommet de la montagne dans le centre de l'ile, le couple voyagea sans une égratignure pour Bangkok d'ou ils devaient ensuite se rendre en Israel.
Au téléphone, le père inquiet s'assura que sa fille avait bien reçu les nouveaux billets, les premiers ayant été perdus lors du désastre. Affolé, il l'appela 15 minutes plus tard pour lui rappeler le numéro de vol.
La plupart des israéliens qui se rendent en Thailande sont des randonneurs. Ils sont jeunes et ont un budget limité. Leurs parents sont habitués àavoir peu de contact avec leurs enfants. Dans la plupart des cas, ce contact se fait lorsque les communications téléphoniques ou la connection sur internet sont bon marché, même si la différence entre cher et bon marché si situe à moins de 50 agourot.
Lorsque les parents ont besoin de trouver leur enfant, ils ont recours à l'ambassade, aux agences de voyages, au Beth Habad et même aux restaurants.
Pour un désastre de cette ampleur, lorsque les parents paniquent, il n'y a plus de limite, ils n'hesient pas à appeler les journalistes ou les bénévoles qui sont sur place, pour savoir s'ils ont des nouvelles de leurs enfants.
Rav Ne'hamya Vilhelem du Beth Habad de Bangkok a raconté que plus de mille parents inquiets lui ont téléphoné durant les 48 heures qui ont suivi le tremblement de terre. Ils disaient : "Mon fils s'appelle untel et il a tel look. L'avez vous vu?".
Le Beth Habad afficha une longue liste de noms devant la porte principale et c'est ainsi que beaucoup de familles réussirent à localiser leurs enfants disparus.
La salle a manger du Beth Habad est bondée d'israéliens qui ont échappé au désastre. Ils sont attablés, mangent des shnitzels et parlent des événements. Quatre jeunes femmes du centre d'Israel, Vered Raviv, 28 ans, Mi'hal Ziv, 24 ans, Revital Ben Shimon, 29 ans et Sharon Grady, 30 ans, ont réussi à survivre au raz de marée parce qu'elles se trouvaient sur le sommet d'une montagne sur l'ile de Ko Phi Phi.

La catastrophe naturelle qui a dévasté plusieurs pays d’Asie du Sud et du Sud-Est a fait 23 700 victimes. Des tsunamis, consécutifs du séisme sous-marin de dimanche, frappent à leur tour des pays d’Afrique, alourdissant encore ce bilan.
Israël n’a pas l’intention de rester les bras croisés et organise un véritable pont aérien avec le continent asiatique pour acheminer des équipes de secouristes et de médecins dans les sites les plus touchés. La catastrophe est sans précédent.
Le ministre de la Défense Shaul Mofaz vient d’autoriser une délégation de Tsahal à s’envoler pour le Sri Lanka. Des secouristes de la Défense passive et des médecins militaires apporteront activement leur contribution et participeront aux recherches pour retrouver des survivants. Ils sont censés emporter de nombreux médicaments et des vêtements comme l’ont fait les autres délégations d’associations humanitaires déjà en route. Des risques d’épidémie sont à craindre et les autorités sanitaires des pays concernés sont débordés par le drame.
Une autre délégation de Tsahal doit se rendre en Thaïlande. Le ministère de la Santé israélien a également annoncé qu’il mettait sur pied une délégation médicale à destination elle aussi de la Thaïlande. Encadrée par le directeur du ministère, le Dr Boaz Lev, une équipe de cinq médecins et quatre infirmières s’envolera pour Bangkok au plus tôt.
L’association humanitaire Latet, qui a déjà dépêché des volontaires au Sri Lanka, s’apprête à envoyer en Thaïlande une nouvelle délégation. Elle emportera avec elle les dons de sociétés israéliennes fraîchement récoltés qui s’élèvent à 50 000 dollars.
Par ailleurs, des familles restées sans nouvelles de leurs proches ont décidé de partir à leur recherche, ne supportant plus l’angoisse de l’attente. Elles se sont organisées pour se rendre dans les îles d’Andaman en Inde où devraient se trouver leurs enfants. Elles sont aidées par une organisation israélienne en Inde, La Maison juive, qui aide généralement les excursionnistes israéliens au cours de leur périple.
Près de 540 Israéliens n’auraient pas encore établi de contact avec leur famille dont 210 en Inde. Le ministère des Affaires étrangères est en liaison avec 450 autres ressortissants israéliens. Les représentants du gouvernement ont expliqué qu’il leur fallait encore quelques jours pour pouvoir établir un compte-rendu précis de la situation et établir des listes de noms. (A7)

Il y a quelques mois, on a pu apercevoir à Paris, au complexe Beth ‘Haya Mouchka, à la rue des Rosiers, aux Champs-Elysées ou encore à la Tour Eiffel, une équipe de tournage dirigée par le célèbre réalisateur Mena’hem Toker, représentant de la musique orthodoxe en Israël.
Oui ! pour ce qui l’on aperçu sur les Champs ou encore à la Kosher Pizza du Pletsel c’était bien l’équipe de ‘Hassidishkeit qui s’est déplacée jusqu’à Paris pour pouvoir rencontrer l'«étoile montante» de la musique ‘hassidique aujourd’hui en Israël, Yoni Shlomo (Zerbib) et lui accorder une interview exclusive.
Notons également qu’à l’époque de ce tournage le "Shiru Lo" (magazine officiel israélien de la musique ‘Hassidique) avait aussi envoyé un de ces journalistes pour réaliser un article complet sur Yoni.
Sous la directive de Yoni, ‘Hassidishkeit a filmé la shoul du 17 rue des Rosiers, ainsi que l’école Beth Haya Mouchka afin de montrer à tout Israël l'ampleur de la vie juive en France.
Hassidout.org propose ici, en exclusivité, un extrait de ce programme audiovisuel qui a été diffusé dans le monde à plus de 100.000 exemplaires, ainsi qu'une galerie de photos du tournage.
REPORTAGE PHOTOS : Levtov-Graphic

Ils n’étaient pas plus de 10, ils n’avaient pas plus de 17 ans et en 4 jours, montre en main, ils ont arpenté les rues de Paris… Mais qui sont-ils ? Si vous me parlez de Place Vendôme, Rivoli ou encore le Sentier et les Champs Elysées en passant par Saint-Mandé et le 12ème sans oublier Saint-Paul et Montmartre … Je vous répondrai : les Ba’hourim français de la Yéchiva de Manchester !
Eh, oui ! Déterminés à accomplir la volonté du Rabbi et autorisés par le Roch Yéchiva Rav Akiva Cohen, ces jeunes Bahourim «enfants du groupe» arrivent à Paris pour des retrouvailles familiales et un peu de repos qu’ils n’eurent évidemment pas… et pour cause !
Sur l’initiative du Shlia’h français de la Yéchiva, Raphaël Halimi, ils ont fait de leur 4 jours de «vacances» 96 heures de Mivtsaïm. Armés d’un Tank de Mitsvot, ils déambulent dans les rues offrant ainsi une centaine de ‘Hanoukiote, visitant une dizaine de familles pour aider à l’allumage, distribuant quelques 200 Si’hot, et tout cela dans la Sim’ha entonnant à travers les micros des chants et des messages d’Ahavat Israël.
Sur ce, voici quelques extraits de leurs impressions à vif :
Lévi Chikli (15 ans) : « nous n’avons pas cessé d’agir, c’était de véritables vacances ‘hassidiques ! »
Yéhiel Assaraf (15 ans) : « C’est fou, le nombre de personnes qui ont été touchées, sans compter les non-juifs ! Nous tournions de 10h à 24h tous les jours. Nos frères juifs en avaient souvent les larmes aux yeux et moi aussi d’ailleurs… »
Israël Ouaki: «En mettant les Téfilin à un Juif, celui-ci me confia que c’était la 1ère fois qu’il pratiquait cette Mitsva ! »
Nathan Ouaknin (16 ans) : «Sans le Shlia’h qui nous a pris en main, nous n’aurions pu réaliser cette campagne extraordinaire ; nous étions en dehors du temps ! Prêts à recommencer ! »
Le Shlia’h Raphaël Halimi : «Les Bahurim se sont donnés au maximum aux Mivtsaïm et de leur plein gré ! Ils y ont mis toutes leurs forces. Ils ont été de vrais Shlouhim de D.ieu et du Rabbi, Bravo ! Shkoiach ! »
Bahourim ayant participé à cette merveilleuse action :
Lévi Chikli, Lévi Shapira, Douber Shapira, Shmouel Shapira, Shmouel Lasri, Yéhiel Assaraf, Yossi Chiche, Chnéor Ouaki, Israël Ouaki, Moché Cohen, Nathan Ouaknin, Yéouda Laloum, Raphaël Halimi (Chlia’h).