Nur Shinawi, 21 ans, a été inculpé pour avoir tenté d’assassiner Shouva Malka, âgée de 18 ans, lors d’une attaque à l’arme blanche le 11 juin.

 

Le bureau du procureur du district du Nord a déposé un acte d’accusation au tribunal de district de Nazareth contre Nurin-Din Shinawi, 20 ans, de Jénine pour tentative d’assassinat de Shuva Malka, 18 ans, dans la ville d’Afoula.

Shinawi a été accusé de tentative de meurtre dans un contexte de terrorisme, de possession d’un couteau et de multiples cas de résidence illégale en Israël.

L’acte d’accusation révèle que depuis la mort de ses amis lors d’une attaque à l’arme blanche qu’ils ont commise contre des soldats au poste de contrôle de Hawara en décembre 2015, Shinawi a développé son sentiment de haine envers les juifs en général et les Juifs religieux en particulier.

En mars, il est entré en Israël avec un permis d’une journée avec un groupe de touristes palestiniens qui ont visité les villes de Haïfa et de Tibériade.

 

Nur Shinawi, 21 ans, a été inculpé pour avoir tenté d’assassiner Shouva Malka

 

Quand ils sont arrivés à Tibériade, l’accusé a quitté le groupe et s’est rendu en bus au conseil local arabe d’Iksal. Pendant toute cette période, il résidait illégalement en Israël et travaillait dans des petits boulots. Pendant son séjour dans le pays, il a décidé d’effectuer une attaque terroriste et a acquis deux couteaux.

Le 11 juin, il s’est rendu à Afoula à la recherche d’une cible. Alors qu’il descendait de l’autobus au coin de Yehoshua Hankin et HaBanim, il a aperçu Malka, une lycéenne religieuse de 18 ans, et a décidé qu’elle serait une bonne cible pour son attaque. Il l’a agressée et poignardée plusieurs fois.

Une fois qu’il a présumé qu’elle était morte, Shinawi a fui la scène de l’attaque. Quand il a remarqué qu’il était poursuivi par la police, il avait prévu d’assassiner un des policiers avec l’autre couteau en sa possession, mais il a été rapidement neutralisé et appréhendé.

Dans son enquête initiale, il a déclaré que sa haine envers les Juifs était également motivée par un contrôle de sécurité que sa mère avait subi par la police israélienne à l’entrée du Mont du Temple, qu’il qualifiait d ‘ »humiliant » durant le mois de Ramadan en 2017.

Shuvi Malka avait été grievement blessée dans l’attentat mais, plus tard elle a miraculeusement récupéré et a été libérée de l’hôpital.

 

 


Shuvi Malka avec ses parents à l’hôpital