Photo : Le Rabbi précédent et son gendre le Rashag

 

Par Dovid Zaklikowski / Collive

C’est à Vienne, en Autriche, que le Rabbi précédent, Rabbi Yossef Its’hak Schneerson a rencontré pour la première fois le Dr Joseph Wilder, qui pratiquait la psychothérapie.

En 1940, quand le Dr Wilder a immigré à New York, il a de nouveau commencé à traiter le Rabbi précédent dont la santé était très mauvaise.

[Le Dr Wilder conçut et développa la loi de la réponse initiale, également connue sous le nom de loi de Wilder, en commençant des recherches à Vienne en 1931. Il postule que le changement de toute fonction physiologique dépend largement du niveau de pré-stimulus de cette fonction. Le docteur Wilder a résumé sa loi dans le dernier de ses quatre livres, «Stimulus and Response», publié en 1966.

Le Dr Wilder est né en Autriche et a été diplômé en 1919 de l’Université de Vienne. De 1938 à 1943, quand il est venu aux États-Unis, il a été directeur de l’hôpital neuropsychiatrique de Rosenhilgel à Vienne. Il a été professeur émérite de neurologie au New York Medical College, et fondateur et premier président de l’Association pour l’avancement de la psychothérapie.]

« Quand je me sentais faible et que j’avais des douleurs cardiaques, le soir, mon premier médecin de Vienne … le Dr Wilder, l’un des grands et remarquables médecins [est venu me voir] », écrit le Rabbi au philanthrope et penseur Alexandre Cowen en 1944. « Après avoir pris les médicaments [qu’il m’avait prescrit], la douleur s’est calmée, et grâce à Dieu, j’ai pu rejoindre le rassemblement des hassidim … »

Malgré son emploi du temps chargé, le Dr Wilder rendait régulièrement visite au Rabbi précédent. Au cours de l’une de ces visites, il mentionna au Rabbi précédent de nouvelles recherches qui indiquaient que le tabagisme pouvait nuire à la santé.

«On savait que le Rabbi fumait « sans allumettes »», se souvient Shmuel Popack, alors étudiant à la Yechiva de Loubavitch, «c’est-à-dire allumer la première cigarette d’un nouveau paquet avec la dernière du paquet précédent. »

À la fin de son examen, comme a son habitude, le Dr Wilder prit une cigarette pour lui et en offrit une au Rabbi précédent. Le Rabbi le regarda avec surprise. Le docteur n’avait pas encore intériorisé les nouvelles qu’il venait de relayer, mais le Rabbi, lui, venait de prendre la décision d’arrêter de fumer.

« Vous ne le savez pas, mais je ne fume plus! » 

En ce qui concerne sa santé, le Rabbi Rayatz écrivit plus tard cette année-là, au printemps 1940, qu’il n’y avait rien à se réjouir de sa santé, notant qu’il suivait un régime de vitamines prescrit par le Dr Wilder: «Il y a des choses que je suis très prudent de ne pas faire, comme le tabagisme, que j’ai totalement arrêté … »