Traduit par le Rav Haim Mellul

1ère Si’ha

1. Chaque idée de la Torah présente différents aspects. Certains, néanmoins, apparaissent plus clairement à l’évidence. En l’occurrence, la Parchat Vayakhel, qui est lue ce Chabbat, délivre un enseignement évident pour le service de D.ieu quotidien.

Cette Paracha est bien souvent lue conjointement à celle de Pekoudeï. Dès lors, toutes deux ne constituent qu’une seule et même Sidra et délivrent alors un enseignement unique pour le service de D.ieu.

Ainsi, pour établir que chaque objet de monde peut être partie intégrante de ce service, Vayakhel et Pekoudeï doivent être considérées ensemble. Vayakhel souligne la nécessité de rassembler toutes les créatures en un domaine unique, celui de la Sainteté. Pekoudeï, ensuite, introduit le dénombrement, qui établit l’importance de chaque objet qui est décompté. Ainsi, est montrée l’importance intrinsèque de chaque détail, de chaque forme spécifique du service de D.ieu.

Il semble en découler que Vayakhel a pour but de préparer Pekoudeï. Son rôle, néanmoins, n’est nullement accessoire. Il établit, en fait, que tous les objets du monde peuvent se rassembler, afin de devenir des instruments du service divin.

Or, cette idée apparaît de la manière la plus claire cette année, puisque Vayakhel est lue de façon indépendante, alors que Pekoudeï définira le service de D.ieu de la semaine prochaine.

2. Ainsi, Vayakhel souligne la nécessité pour les Juifs de se réunir, au point de ne constituer qu’une seule et même entité. Chacun, en effet, possède une âme divine, qui est une parcelle de Divinité véritable et doit donc mettre en application le Précepte «tu aimeras ton prochain comme toi-même».

L’Admour Hazaken demande de faire précéder la prière du matin d’un engagement à mettre en pratique cette Injonction. Ainsi, avant de formuler ses propres requêtes à D.ieu, un Juif peut, tout d’abord, s’unir à tous les autres Juifs. Tel est donc l’enseignement que chacun doit conserver, pour son existence quotidienne. Il faut s’unir à «ton prochain», exercer une influence bénéfique sur tout son entourage, l’étendre même jusqu’à l’autre extrémité de la terre. La distance géographique définira uniquement la forme que devra prendre cette influence. Le processus, en revanche, sera identique dans tous les cas, car chacun possède une parcelle de Divinité véritable.

La Parchat Vayakhel enseigne donc avant tout la nécessité de s’unir à un autre Juif, au point de ne constituer qu’une seule et même entité, tous possédant une âme qui est identique.

3. Néanmoins, on n’agit pas sur soi-même de la même manière que l’on influence l’autre. Pour ce qui concerne sa propre personne, il est dit: «écarte-toi du mal et fais le bien». Dans ses relations avec l’autre, en revanche, seule intervient l’action positive. Certes, certains propos peuvent parfois être moralisateurs. Ils ne s’adressent cependant qu’à quelques personnes et, bien plus, doivent être prononcés de manière paisible et agréable. C’est alors qu’ils porteront leurs fruits, comme on peut le vérifier concrètement.

Y avoir recours n’est donc nécessaire qu’à certaines époques, dans des situations particulières. Ainsi, un père doit parfois être sévère avec son fils. Mais, de façon générale, le caractère divin de l’âme du prochain doit prévaloir dans les relations mutuelles.

4. Tel est donc l’enseignement de la Parchat Vayakhel. A chaque instant du jour, il faut se lier à l’autre, qui possède également une âme divine. L’accomplissement de ce précepte est tout particulièrement important lorsque de nombreux Juifs sont rassemblés, comme c’est actuellement le cas. Son acceptation est, en effet, comme on la vu, le préalable à la prière publique. Or, réunir une assemblée nécessite une préparation, dont la première phase consiste à se pénétrer d’un sentiment d’amour pour les autres Juifs.

5. Ainsi, très prochainement, les exilés seront réunis et une grande assemblée retournera là-bas, en notre Terre Sainte. Cette année, en effet, Vayakhel est lue indépendamment et l’on ne peut attendre que Pekoudeï le soit également.

Un recensement demande du temps, d’autant qu’il doit être organisé, implique une répartition entre les tribus. Il ne peut donc être exécuté rapidement, même si l’on témoigne du plus grand empressement.

Or, la délivrance est véritablement imminente. On ne peut donc attendre la Parchat Pekoudeï et le rassemblement des enfants d’Israël, en notre Terre Sainte, doit intervenir de façon tout à fait immédiate.

6. Ce qui vient d’être dit reçoit une valeur particulière, en cette année des merveilles dans tous les domaines, «en tout, de tout, tout». On peut d’ores et déjà assister au rassemblement des exilés, même si le recensement des enfants d’Israël n’est pas encore effectué à l’évidence.

La réunion, en Erets Israël, de Juifs venus des quatre coins de la terre, se déroule sous nos yeux et les autres peuples en sont également les spectateurs. Si les Juifs immigrèrent, à d’autres époques, en Terre Sainte, ce phénomène ne prit jamais les proportions qu’on lui connaît à l’heure actuelle.

Un fait curieux doit, à ce propos, être souligné concernant les maîtres de la ‘Hassidout. Rabbi Mena’hem de Horodok se rendit en Terre Sainte et nombreux furent ceux qui l’imitèrent. Nos maîtres, en revanche, le Baal Chem, Tov, le Maguid, l’Admour Haemtsahi, le Tséma’h Tsédek, le Rabbi Maharach, le Rabbi Rachab et mon beau-père, le Rabbi, chef de notre génération, ne s’y rendirent pas même pour une visite. Seul, le Rabbi, mon beau-père, le fit, mais il expliqua lui-même qu’il avait coutume, auparavant, de se rendre auprès des tombeaux de Rostov et de Loubavitch. Lorsque cette possibilité lui fut retirée, il voulut, en compensation, se rendre en Terre Sainte, auprès du tombeau des Patriarches.

Pour ce qui concerne le service de D.ieu quotidien, nous nous trouvons encore à l’extérieur d’Erets Israël, en cet hémisphère inférieur, où n’eut pas lieu le don de la Torah, dont l’enseignement n’y fut introduit qu’ultérieurement. Pour nous, Vayakhel consiste donc à réunir tous les Juifs qui possèdent une âme divine, en mettant en pratique le Précepte «tu aimeras ton prochain comme toi-même».

7. Nous lisons également, ce Chabbat, la Parchat Chekalim. De manière générale, on sait que la Sainteté est synonyme d’intégrité. Combien plus doit-il en être ainsi lorsqu’il s’agit des sacrifices, qui étaient sans défaut. Dès lors, pourquoi chacun devait-il donner un demi-Chekel seulement? Bien plus, il est précisé que «le riche ne donnera pas plus et le pauvre ne donnera pas moins»!

Par ailleurs, pourquoi préciser qu’un Chekel vaut 20 Guéras, alors qu’il n’est nécessaire d’en donner qu’un demi? Pourquoi ne pas dire que le don doit s’élever à 10 Guéras? L’explication de tout cela est la suivante. Un Juif doit savoir qu’un Chekel entier représente 20 Guéras et pour l’obtenir, il doit s’unifier à un autre Juif, ayant conscience de n’être lui-même qu’une moitié.

Pour obtenir une telle conscience, il est nécessaire de mettre en pratique Vayakhel. Chaque Juif doit savoir qu’il n’est qu’une moitié, faire marque de la plus haute soumission. Il est dit, en effet, qu’à certains moments, le service de D.ieu implique l’humilité la plus parfaite, alors que, dans d’autres occasions, il est nécessaire de ressentir «l’élévation de la tête». Deux Juifs doivent donc s’unir, car ils possèdent une âme divine, partie intégrante de l’Essence. Tous deux représentent ainsi 20 Guéras et peuvent, dès lors, connaître la plus haute élévation.

Ce qui est vrai de tout temps l’est encore plus pendant le Chabbat, d’autant que la Parchat Vayakhel est lue aujourd’hui. Ce rassemblement peut donc être réalisé grâce à la parcelle de Moché que chaque Juif porte en lui. La nature profonde d’un Juif est liée au Chabbat et la semaine n’a d’autre but que de préparer le jour sacré. C’est alors que la perfection peut être obtenue en se liant à un autre Juif.

8. Vayakhel doit avant tout être réalisé sur soi-même et il faut unir les forces de sa propre personne pour le service de D.ieu. Dès lors, on peut considérer que le Saint béni soit-Il fournit la deuxième moitié du Chekel, si l’on peut ainsi s’exprimer. Israël et D.ieu sont comparés à deux demi-cercles, qui doivent s’unir pour former une figure entière. Un Juif offre les dix forces de son âme, qui font 10 Guéras. D.ieu apporte également Ses 10 Guéras, les dix Sefirot. Il en résulte un Chekel entier, permettant à D.ieu d’exprimer Sa fierté d’Israël.

Le service de D.ieu basé sur la Parchat Vayakhel est donc bien présent chaque jour. Avant même la prière, chacun s’engage, en effet, à aimer un autre Juif et cette phrase peut même être prononcée lorsqu’on est seul dans sa chambre. Elle est dite, certes, après les bénédictions du matin, mais dès que l’on se réveille, on dit «Modé Ani» et l’on proclame ainsi qu’il n’est rien d’autre que D.ieu. Dès lors, on peut mettre profondément en application le principe de Vayakhel, au sein même de sa personnalité.

9. En apparence, comment un Juif a-t-il la force de dire «Modé Ani», dès l’instant de son réveil? Ne doit-il pas tout d’abord méditer à l’omniprésence de D.ieu? En fait, celle-ci constitue pour lui une évidence, même lorsqu’il dort. Bien plus, il la ressent alors encore plus profondément, car ses forces reçoivent l’élévation. Toute volonté superficielle s’estompe et se dévoile la profondeur de son être, le désir intime qui l’anime de se conférer à la Volonté de D.ieu.

Lorsqu’un Juif se réveille, dire «Modé Ani» ne présente donc pour lui aucune difficulté et aucune réflexion préalable n’est nécessaire pour le faire. Il sait, à l’évidence, que D.ieu est à l’origine de son existence et de sa vitalité. Il ressent donc qu’il est une créature nouvelle, que la Torah légitime son existence. Il se révèle alors dans toute son importance et sa grandeur transcende le monde.

C’est précisément à cet instant qu’il doit dire «Modé Ani». Dès lors, il «réunit» toute son existence et l’offre à D.ieu, dont il ressent qu’il est partie intégrante. Ainsi, il sait que son existence dépasse celle du monde et se confond en D.ieu, avec Qui il forme véritablement un Chekel entier.

C’est donc pour cela qu’un Juif dit «Modé Ani», dès l’instant de son réveil. Il obtient, de cette manière, la perfection des 20 Guéras et ne constitue plus avec le Saint béni soit-Il, qu’une seule et même entité.

10. Prononçant le «Modé Ani», un Juif constate que «grande est Ta confiance». Celle-ci est à l’origine de son service de D.ieu de tous les jours. Il peut, grâce à elle, réunir les enfants d’Israël qui l’entourent et même ceux du monde entier, afin que chaque objet en devienne un instrument objectif du service divin.

Puis, la prière se conclut par «ainsi, les Justes se soumettront à Ton Nom. Ceux qui sont Droits percevront Ta Face». Et, un Juif établira le bilan final de ce qu’il a pu accomplir tout au long du jour, établissant ainsi que «l’Eternel est vrai pour l’éternité». Tels seront ses derniers mots, avant qu’il n’aille se coucher.

11. Ce qui vient d’être dit du sommeil nécessaire à l’intégrité physique vaut également pour la torpeur inspirée par les vanités de l’époque, auxquelles un Juif doit à tout prix se soustraire. Le moyen d’y parvenir est précisément ce «Modé Ani».

Un Juif doit donc réunir toutes ses forces, ce qui le caractérise et la partie du monde qui lui est confiée, afin de l’unir à l’Essence divine. De cette manière, il pourra rassembler d’autres Juifs et tous les objets du monde, afin de mettre en évidence leur finalité ultime, le service du Créateur.

Dès lors, il sera établi que les dix Paroles de la création sont liées aux dix Commandements, qui sont tous inclus, de manière allusive, dans leur premier mot, «Ano’hi», «Je», qui désigne l’Essence divine.

Lorsqu’un Juif se réveille en disant «Modé Ani», sa journée peut être saine, matériellement et spirituellement à la fois. Il se liera, en effet, à l’Essence. Or, disent nos Sages, «lorsqu’on en possède une partie, on la détient dans sa totalité» et il en sera effectivement ainsi pour chaque Juif qui prononce le «Modé Ani».

12. Vayakhel permet ainsi à un Juif de s’unifier à D.ieu et de Le servir tout au long du jour, de s’attacher à d’autres Juifs, ainsi qu’il est dit «tu aimeras ton prochain comme toi-même». Ainsi, il obtiendra l’intégrité du Chekel sacré, auquel chacun apportera sa moitié. Dès lors, «tes yeux considèreront le Roi dans Sa splendeur», car l’honneur du roi est si important qu’il ne peut y renoncer.

De cette façon, «tes yeux verront ton maître» et en particulier notre juste Machia’h, qui sera à la fois un maître et un roi. Bien plus, il peut en être ainsi pour chaque Juif, qui est lui-même un roi.

13. Le rassemblement de tous les enfants d’Israël s’accomplira donc, au sens le plus littéral, ainsi qu’il est dit «rassemble nos exilés des quatre coins de la terre» et «sonne du Grand Choffar pour notre liberté».

Ces promesses se réaliseront immédiatement. Sans doute, hier déjà, le prophète Elyahou a annoncé la délivrance, devant le grand Tribunal, réuni à Tibériade. Le rassemblement véritable, en notre Terre Sainte, peut désormais être immédiat. Nous nous y rendrons, avec nos jeunes et nos vieux, nos fils et nos filles et nous irons à Yerouchalaïm, ville sainte, sur le Mont Sacré, dans le troisième Temple, incluant en lui les deux «moitiés» qui le précédèrent, le premier et le second. Là, nous pénétreront dans le Saint des Saints, où se trouvent les premières et les dernières Tables de la Loi, énonçant deux fois les dix Commandements et faisant ainsi allusion aux 20 Guéras.

Nous emporterons avec nous tout ce que les enfants d’Israël ont pu rassembler, de la manière la plus parfaite et «une grande assemblée retournera là-bas», en notre Terre Sainte, à Yerouchalaïm, ville sainte, sur le Mont Sacré, dans le troisième Temple et dans le Saint des Saints, de façon tout à fait immédiate.

2ème Si’ha

1. Comme à l’accoutumée, nous préciserons les enseignements concrets qu’il convient de tirer de ce qui vient d’être dit.

En ce Chabbat Chekalim, qui définit les offrandes faites par les enfants d’Israël pour réaliser les sacrifices, chacun doit donc augmenter sa participation à la Tsédaka. Le financement des sacrifices, auquel notre Paracha fait allusion, doit, en effet, avoir une incidence sur le service de D.ieu.

Le verset dit: «un homme qui offrira, d’entre vous, un sacrifice pour D.ieu» et l’Admour Hazaken souligne qu’un Juif désirant se rapprocher de D.ieu doit lui sacrifier sa propre existence, «d’entre vous». Pour y parvenir, il commencera sa journée en disant le «Modé Ani». Il adoptera, par la suite, les différents comportements du service de D.ieu, tel que les définit l’Admour Hazaken.

Il convient donc, de la même manière, d’offrir «de soi-même», de sa propre personne, de la Tsédaka. Le Choul’han Arou’h définit différentes manières d’en donner. On peut y consacrer un dixième ou un cinquième de ses revenus. On peut également donner tout ce que l’on possède pour assurer le salut de son âme. Il en va de même pour notre propos. Le demi-Chekel de chacun avait pour but de financer les sacrifices et il doit donc en être de même pour la Tsédaka, ainsi qu’il est dit «l’homme donne tout ce qu’il possède pour assurer le rachat de son âme».

C’est de cette manière que l’on offrira son âme à D.ieu, avec les dix forces qui l’animent. On Lui consacrera son demi-Chekel, avec ses dix Guéras, que l’on unira à ceux du Juif qui reçoit la Tsédaka.

Telle est donc la participation à la Tsédaka que définit la Parchat Vayakhel. Toute chose en sera ainsi partie intégrante et elle constituera la base même de l’existence, d’autant qu’elle offre le moyen de s’unir, de la manière la plus parfaite, à un autre Juif. C’est alors qu’elle sera, à proprement parler, un sacrifice de sa propre personne.

La Tsédaka peut être donnée par la pensée. Ainsi, tout au long du jour, on ne pensera qu’à l’amour de son prochain. Elle s’exprimera également par la parole et l’engagement pris chaque matin, avant la prière, est précisément verbal. Elle se traduira enfin par l’action concrète, qui est essentielle. Elle sera concrètement donnée et permettra de «faire revivre l’âme du pauvre».

Bien plus, tout ceci peut être accompli, même pendant le Chabbat, de manière permise, en distribuant de la nourriture et de la boisson.

La Parchat Chekalim souligne que la Tsédaka peut être donnée à la manière de Vayakhel.

2. On prendra donc immédiatement des bonnes décisions dans tout ce qui vient d’être dit. Des forces renouvelées permettront de le faire. De manière plus générale, la Tsédaka fait également allusion aux bonnes actions, comme on l’a maintes fois expliqué.

Ainsi, le Vayakhel sera accompli dans tous les domaines, dans les dix forces de l’âme, auprès des Juifs de son entourage et même dans le monde entier et dans tout l’enchaînement des mondes.

Le début de notre Paracha fait, en outre, allusion au respect du Chabbat. Or, chaque Juif possède un caractère Chabbatique et, pendant la semaine, il doit bâtir pour D.ieu une demeure ici-bas, afin que les jours profanes deviennent, à leur tour, Chabbat.

3. Autre point, qui est essentiel, Vayakhel se réalisera au sens le plus littéral et tous les enfants d’Israël se rassembleront en notre Terre Sainte. Le chef de notre génération sera à notre tête. Ses deux prénoms sont, en effet, liés à la délivrance future, Yossef, ainsi qu’il est dit «D.ieu étendra encore une fois (Yossef) Sa main sur le reste de Son peuple», et Its’hak qui fait allusion à la joie de la délivrance, ainsi qu’il est dit «alors notre bouche s’emplira de rire».

Il en sera ainsi de façon tout à fait immédiate, avant même de lire la Parchat Pekoudeï, dans la Torah, avant la Parchat Vaykra, qui définit les sacrifices, avant même la bénédiction finale qui conclura cette réunion. Sans aucune interruption, ce sera la délivrance véritable et complète. Alors, avec nos jeunes et nos vieux, nos fils et nos filles, «une grande assemblée retournera là-bas».

3ème Si’ha

Comme on l’a dit, l’élévation caractéristique de Vayakhel peut maintenant se traduire matériellement. Comme le veut la pratique, ces derniers temps, ceux qui sont ici monteront et annonceront les causes joyeuses pour lesquelles ils ont préparé des bouteilles d’une boisson qui réjouit. Ainsi, leur exemple sera largement imité.

Puisse D.ieu faire que ceci soit une proche préparation pour la montée de tous les enfants d’Israël, avec nos jeunes et nos vieux, nos fils et nos filles, en notre Terre Sainte, à Yerouchalaïm, ville sainte, sur le Mont Sacré, dans le troisième Temple et dans le Saint des Saints. Point essentiel, il en sera ainsi de façon tout à fait immédiate.

4ème Si’ha

Comme on l’a souligné, ce Chabbat est celui de la Parchat Chekalim. Un enseignement en découle pour tous, la nécessité de participer à la Tsédaka. Bien plus, celle-ci doit être le sacrifice personnel de chacun, comme l’explique en particulier l’Admour Hazaken.

Autre point, qui est essentiel, nous recevrons, de façon tout à fait immédiate, la Tsédaka du Saint béni soit-Il, qui consistera non pas à nous éparpiller parmi les nations mais, bien au contraire, à nous rassembler en notre Terre Sainte, avec la délivrance véritable et complète, sur les nuages du ciel et de façon tout à fait immédiate.