La Torah est comparée à l’eau car les deux sont essentielles à la vie… Que se passe-t-il lorsque l’on fait tomber une petite goutte d’eau sur une surface ? Celle-ci tend à disparaître très rapidement sans même que l’on ait besoin de l’essuyer. Mais une grande quantité d’eau s’étend, elle peut même traverser certains sols en fonction de leur nature…

Maintenant si l’on dépose de l’eau dans un contenant adapté : un verre par exemple, le résultat est totalement différent que si l’on avait versé cette même quantité à terre, l’eau reste dans son contenant…

Que peut-on déduire des propriétés de l’eau ? Si l’on compare l’étude de la Torah et la pratique des mitsvot à une quantité d’eau définie, on peut comprendre qu’en étudiant peu, on n’a pas beaucoup de chances de maintenir cette étude. Boire une seule fois ne suffit pas pour ne plus jamais avoir soif…

De plus, ce ne sera pas suffisant pour faire pousser les herbes de la compréhension… En revanche, plus on l’étudie et plus la Torah pénètre notre être jusqu’à l’immerger… puis elle peut même déborder et être ainsi transmise à d’autres…

Un déluge des eaux de la Torah permet même à certaines personnes de faire une très grande téchouva… d’effacer le passé et de prendre un nouveau départ…

Tout comme la meilleure boisson pour le corps est l’eau car elle purifie l’organisme et l’aide à éliminer ce qui lui est toxique, la Torah est ce qu’il y a de meilleur pour l’être humain, elle ôte les impuretés du mauvais côté : “J’ai créé le mauvais penchant, Je lui ai créé la Torah comme antidote” Guémara (Kidouchin 30b). Afin de maintenir les eaux de la Torah, il ne faut pas oublier de devenir un contenant adapté : à travailler ses traits de caractère et à accepter la joug Divin ! À méditer !