ה’צמח צדק’ בספרו לבנו אאזמו’ר [המהר’ש] מאורע מחייו, סיים: בכך שמסייעים ליהודי בפרנסתו, אפילו כדי להרוויח שבעים ‘קופיקעס’ (מטבע קטנה ברוסיא) בסחר- עגלים, נפתחים בפניו כל שערי ההיכלות העליונים.

כעבור כמה שנים סיפר אאזמו’ר כל הנ’ל לאאמו’ר [הרש’ב] והוסיף: צריך אפילו לדעת את הדרך להיכלות העליונים! אך אין זה גורע כלל, העיקר הוא לסייע בלבב שלם וברגש, שיהיה תענוג בעשיית טובה ליהודי.

אז הוא כלי ראוי לברכה העליונה בשנים:
– פרנסה בריוח,
– ואשר הפרנסה תלך למקום הראוי.

 

Le Tséma’h Tsédek relata une fois à son fils, le Rabbi Maharach, un événement de sa vie. Il conclut:
«Lorsque l’on aide un Juif à gagner sa vie, fut-ce même soixante dix kopeks (une très petite somme, en Russie) sur la vente d’un petit veau, on se voit ouvrir les portes des palais célestes les plus hauts.»
De nombreuses années plus tard, mon grand-père (le Rabbi Maharach) raconta tout ceci à mon père (le Rabbi Rachab) et ajouta:
«Il faudrait connaître le chemin conduisant à ces palais. Mais, en fait, cela importe peu. L’essentiel doit être d’aider son prochain de tout son coeur, avec sensibilité. On doit prendre plaisir à lui faire du bien.»

 

(C’est à cette date que le Rabbi parvint aux Etats Unis, en 5701 (1941), en compagnie de son épouse, la Rabbanit ‘Haya Mouchka.
L’événement de la vie du Tséma’h Tsédek dont il est ici question, est le suivant. Alors qu’il se rendait à la synagogue, quelqu’un lui demanda un prêt afin de pouvoir faire du commerce au marché. Le Rabbi lui demanda de venir le voir après la prière. Mais, il s’avisa qu’il avait un besoin immédiat de cet argent. Il se rendit donc chez lui, prit la somme et la lui donna. L’Admour Hazaken lui apparut alors pour le féliciter de ce geste. Il en fut satisfait car, depuis bien longtemps, il n’avait pas eu une telle vision.)