L’obligation d’aimer son prochain s’applique à chaque Juif, même celui qu’on n’a jamais vu. On doit mettre en avant les points positifs de chacun, veiller à ses biens et son honneur comme aux siens propres. « Ce qu’il désire, je dois le désirer pour lui et tout ce que je désire pour moi, je le désire pour lui ».

 

Cette Mitsva (commandement divin) est la base de nombreuses autres Mitsvot comme l’interdiction de voler, de nuire, de se moquer… et elle est la seule garantie d’une vie sociale harmonieuse. Ainsi, on rendra visite aux malades, on ira consoler les endeuillés, on veillera à ce que les jeunes mariés ne manquent de rien, on accueillera des invités…

Cette façon d’aimer son prochain est la marque distinctive du peuple juif qui est capable d’aider l’autre sans motif ultérieur.

Quiconque déteste un autre Juif transgresse une interdiction de la Torah, quels que soient les torts dont celui-ci ait pu se rendre coupable. Il est aussi interdit de se venger et de garder une rancune pour ses actions. Il vaut mieux choisir le moment opportun pour arranger la situation qui est souvent due à un malentendu. Bien évidemment, on évitera à tout prix d’adresser des reproches en public.

Il est recommandé d’aimer particulièrement les érudits et leurs disciples ainsi que les convertis qu’on aidera à s’adapter à leur nouveau style de vie et qu’on accueillera dans la communauté.

Rabbi Chnéour Zalman de Lyadi (auteur du Tanya et du Choul’hane Arou’h Harav) recommandait de déclarer chaque matin avant la prière : « Je prends sur moi l’obligation de respecter le commandement : Tu aimeras ton prochain comme toi-même ». Ce préalable permet de dévoiler le grand amour de D.ieu pour chaque Juif au point qu’Il désirera envoyer la délivrance finale et complète avec la venue de notre juste Machia’h.

(d’après Hamitsvaïm Kehala’ha)