Les ‘Hassidim l’appellent l’Admour HaZakène en hébreu ou l’Alter Rebbe en yiddish, ce qui veut dire « le Vieux Rabbi », du fait qu’il fut le premier Rabbi de ‘Habad et le père de la dynastie des Rabbis de ‘Habad.

Il est appelé aussi Baal HaTanya vehaChoul’hane Aroukh, signifiant « l’Auteur du Tanya et du Choul’hane Aroukh », ou seulement Baal HaTanya.

Il est fait souvent référence à lui comme « le Rav », du fait de son extraordinaire génie en matière de loi juive. Ainsi, son Choul’hane Aroukh est souvent appelé « Choul’hane Aroukh HaRav » pour le distinguer du Choul’hane Aroukh de Rabbi Yossef Karo dont il est une synthèse magistrale.

Dans certains ouvrages de Halakha comme le Michna Broura, on l’appelle par l’acronyme « GRaZ », pour « le Gaon Rabbénou Zalman », ou « RaZ » pour « Rabbénou Zalman ».

Rabbi Chnéour Zalman prit position contre l’invasion française de la Russie, conscient de l’influence néfaste qu’elle aurait sur les Juifs.

Poursuivi par les armées de Napoléon Bonaparte, fortes de quarante mille hommes, il dut s’enfuir, sur le conseil du général Nébrowsky et quitter Lyadi, la veille du Chabbat qui bénit le mois d’Eloul 5572 (1812).

Avec sa famille et de nombreux ‘hassidim, il erra d’une ville à l’autre et arriva, le 12 Tévet 5573 (1812) dans le village de Pyéna, près de Koursk.

C’est là qu’il quitta ce monde, à l’issue du Chabbat, veille du dimanche 24 Tévet (le 26 décembre 1812). Il repose à Haditch près de Poltava.

Rabbi Chnéour Zalman eut trois fils et trois filles