ITALIE : Le Beth ‘Habad de Venise, une oasis de judaïsme en plein cœur du ghetto

ITALIE : Le Beth ‘Habad de Venise, une oasis de judaïsme en plein cœur du ghetto

 

Reportage photographique de Chlomo Masliah

Le BetH ‘Habad de Venise accueille un nombre impressionnant de touristes juifs, surtout pendant les mois d’été. Il est situé se trouve à l’intérieur de ce quartier pittoresque, d’un grand intérêt historique, qui attire de nombreux visiteurs du monde entier.

Le Rav Rami Banin, qui règne sur le centre ‘Habad, est italien mais il parle parfaitement l’hébreu. Cela fait maintenant plus de 20 ans qu’il s’est installé dans la ville avec sa famille. Son épouse Shah’ar d’origine américaine est très active, elle aussi, dans la vie communautaire.

La communauté juive locale, implantée à Venise depuis des siècles, est également très accueillante : elle organise chaque shabbat un kiddoush après l’office auquel sont conviés les Juifs de passage qui sont reçus avec beaucoup de chaleur.

Le ghetto de Venise a été créé le 29 mars 1516. Selon un décret émis à l’époque par le Sénat vénitien, tous les Juifs de la ville devaient s’y concentrer et y habiter.

Pendant près de deux cents ans, la vie juive s’y est développée avec ses lieux de cultes, ses commerces, ses loisirs et ses écoles.

Ce n’est qu’en 1797, à l’arrivée de Napoléon, que le ghetto a pu ouvrir ses portes et que les Juifs ont été autorisés à en sortir. Aujourd’hui, la communauté juive compte environ 500 membres.

Le Beth ‘Habad et sa yeshiva se trouvent sur la grande place du ghetto. Et comme c’est souvent le cas, il a ouvert un restaurant au bord d’un des canaux de la ville, le Gam-Gam : tous les touristes juifs le connaissent et le recherchent dès leur arrivée et y prennent leur repas de Shabbat.

Il possède un autre restaurant, non loin de là, où il reçoit aussi de nombreux visiteurs tous les Chabbat. Ces derniers doivent réserver à l’avance par Internet s’ils veulent être assurés d’avoir une place.

L’ambiance de ces Chabbat est exaltante. Le centre accueille des Juifs du monde entier, plus nombreux chaque année, qui sont fascinés par la ville et son histoire.

Venus d’horizons divers et variés, ils ont ainsi l’occasion de se rencontrer et de se découvrir lors des repas pris autour d’une même table. Les femmes, quant à elles, se retrouvent déjà au moment de l’allumage des bougies.

Un autre moment magique : la Havdalah à la sortie du Chabbat, en plein air, sur la grande place du ghetto. Elle se termine par des chants et des danses qui réunissent des Juifs de toutes tendances et de toutes origines, heureux de vivre ensemble cet instant.

 

Beth Habad de Venise
Venice, 30121 Italy – Téléphone: +39-338-101-1540

www.jewishvenice.org

Rav Ramy Banin, Director
Mme. Sha’har Banin, Shlu’ha
Rav Ami’hay Rieber, Rosh Yeshivah

 

 

Le Chalia’h ‘Habad à Berlin : « Pas question pour les juifs Berlinois de se découvrir la tête »

Le Chalia’h ‘Habad à Berlin : « Pas question pour les juifs Berlinois de se découvrir la tête »

Lubavitch.com, traduit par Hassidout.org

Adam Armush, un Arabe israélien, avait mis une kippa la semaine dernière pour prouver à son ami juif que les juifs n’avaient rien a craindre dans ce quartier de Berlin et avait filmé sur son portable son agression par un réfugié syrien.

Adam Armush avait confié le lendemain dans une interview télévisée, que seulement une des douzaines de passants se sont arrêtés pour l’aider. Berlin l’avait peut-être laissé tomber ce soir-là, mais une semaine plus tard, la ville entière était solidaire de la communauté juive.

Plus de 2 500 Berlinois ont mis une kippa et se sont rendus au centre communautaire juif. Le rassemblement a a rassemblé des politiciens locaux et des sympathisants de toutes nationalités et religions. Couverts de kippa de toutes les couleurs et de tous les styles, Berlin se montrait à l’unisson, prouvant haut et fort: « Plus jamais ça ».

Le Chalia’h Habad à Berlin, le Rav Yehouda Teichtal se tenait sur l’estrade pendant l’événement. Comme toujours, le Rav Teichtal, qui vit ici depuis 1996, portait fièrement sa kippa noire. Cacher son identité juive, comme certains l’ont suggéré dans la communauté, est un anathème pour lui. « Masquer et cacher notre identité juive n’est pas la solution », insista Rav Teichtal, « nous devons continuer à marcher dans les rues et à vivre comme des Juifs fiers tout en faisant tout notre possible pour combattre l’antisémitisme ».

L’antisémitisme est une préoccupation croissante dans ce pays qui s’est engagé à soutenir Israël et le peuple juif depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. On estime que 947 incidents antisémites se sont produits en 2017, une augmentation de 60% par rapport aux années précédentes. Et ce sont seulement ceux qui ont été signalés.

La chancelière allemande, Angela Merkel, a reconnu dans une récente interview. « La lutte contre de tels actes antisémites doit être gagnée », a-t-elle déclaré: « la réputation de notre Etat est en jeu, et nous y sommes attachés de toutes nos forces. » La récente vague d’incidents est attribuée à l’afflux d’immigrants musulmans en Allemagne et la montée des partis d’extrême droite dans le pays.

Allemand d’origine, le Rav Itshak Mendel Wagner,  spécialiste international en antisémitisme, est d’accord sur la cause générale. Le Rav Wagner est né à Krefeld, à 300 km de Berlin, où il est rabbin. À l’échelle nationale, il reconnaît l’augmentation de la haine depuis 2015. Mais, comme le Rav Teichtal, il est convaincu que «le fait de retirer la kippa ne résoudra pas le problème».

Le Rav Wagner a commencé à porter une kippa en public à l’age de 20 ans. Ses parents étaient préoccupés pour sa sécurité et l’ont toujours encouragé à se couvrir la tête avec une casquette. « J’ai pris la décision un jour de retirer ma casquette », se souvient-il. « Exactement ce premier jour, quelqu’un m’a tapé sur l’épaule quand je faisais du shopping. Il m’a regardé comme si j’étais un fantôme et m’a dit: Je suis un Juif russe et j’ai pensé à me circoncire, mais j’ai peur. J’ai demandé à D.ieu aujourd’hui que s’il veut que je sois circoncis, il devrait m’envoyer un signe ».

« Son signe était sur la tête d’un étranger. Ce jour-là, cet homme a décidé de faire sa Brit Milah ».

Aujourd’hui, il dit à ses propres enfants que s’habiller comme des juifs  est une chose dont on doit être fier.

Depuis son arrivée en Allemagne en 1988, le Rav Yisroel Diskin a parcouru fièrement les rues de Munich habillées de kippa et d’un costume noir. « Tout le monde dans ma ville me connaît comme ça », dit le premier émissaire Habad de l’Allemagne. Tout en reconnaissant que Munich ne représente pas pas l’ensemble du pays, et que les immigrés musulmans se sont également installés dans certains quartiers de sa ville, « je n’ai jamais eu de problèmes. J’ai toujours dit à mes enfants de porter leur kippa avec fierté, jamais cachée par une casquette. »

Le président Donald  Trump pourrait permettre à l’espion Jonathan Pollard de monter en Israël

Le président Donald Trump pourrait permettre à l’espion Jonathan Pollard de monter en Israël

 

ynet, traduit par Hassidout.org

Le ministre des Transports Katz évoquant l’affaire Yonathan Pollard à la conférence de New York, appelle le président Trump à autoriser l’espion à faire l’Aliyah en Israël et à célébrer l’ouverture de la nouvelle ambassade américaine à Jérusalem; Donald Trump pourrait annoncer la suppression des restrictions de Yonathan Pollard près de la date d’ouverture de l’ambassade, selon des responsables israéliens.

Le président américain Donald Trump examine une demande israélienne de pardonner à l’espion Jonathan Pollard en l’honneur du 70ème jour de l’indépendance d’Israël et de lui permettre de faire son Aliyah en Israël.

Il y aurait même une chance, selon des hauts responsables israéliens, que le président annonce sa décision de lever les restrictions imposées à Pollard à la date de l’inauguration de la nouvelle ambassade américaine à Jérusalem le 14 mai.

Le ministre des Transports et du Renseignement Yisrael Katz, qui était au courant des délibérations de la Maison-Blanche sur ce sujet, a abordé ce sujet dans son discours à la conférence de Jérusalem dimanche à New York: « Grâce à la décision juste et courageuse du président Donald Trump, nous célébrerons le transfert de l’ambassade dans les prochains jours. « 

« Afin de rendre la célébration encore plus grande, je lance un appel à notre ami le président Trump pour permettre à Jonathan Pollard de venir en Israël pour célébrer ce grand jour avec nous à Jérusalem », a ajouté Katz.

Pollard a été libéré de la prison américaine en novembre 2015, après trois décennies derrière les barreaux. Deux ans et demi plus tard, l’espion est encore sous de nombreuses restrictions, et il n’est pas autorisé à voyager en Israël pour réaliser son rêve de faire son Aliyah et de s’installer à Jérusalem.

Pollard a également été empêché de donner des interviews, et il a été forcé de porter un bracelet à la cheville qui surveille ses mouvements. De plus, Pollard doit rentrer chez lui en début de soirée tous les jours, et en général ses déplacements sont restreints à certains endroits à New York. De plus, tous ses ordinateurs domestiques et de travail sont surveillés. Ses appels à l’arret de ces restrictions ont été rejetés à plusieurs reprises.

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a soulevé le cas de Pollard lors de toutes ses rencontres avec le président Trump, et les célébrations tardives de l’Indépendance associées à l’ouverture de la nouvelle ambassade pourraient être le bon moment pour mettre fin à la saga de Pollard.

Sous une pluie battante : prières à Tsfat sur la tombe du frère du Rabbi de Loubavitch, le Rav Israel Arie Leib Schneerson

Sous une pluie battante : prières à Tsfat sur la tombe du frère du Rabbi de Loubavitch, le Rav Israel Arie Leib Schneerson

 

De nombreux Hassidim et Tmimim se sont rendus, dimanche, sur  la tombe du Rav Israel Arie Leib Schneerson, le frère du Rabbi de Loubavitch, dans le vieux cimetière de Tsfat, à l’occasion de son Yortsait qui a eu lieu Chabbat 13 Iyar.

Rav Israel Arié Leib habita un certain temps à Leningrad et là, il fut le guide de nombreux jeunes ‘hassidim. Dans les années 30, il s’installa à Tel Aviv et se maria. Les dernières années de sa vie, il vécut à Liverpool en Angleterre pour poursuivre des études scientifiques.

Il quitta ce monde le 13 Iyar 5712 – 1952, des suites d’une crise cardiaque et, à la demande du Rabbi, fut enterré à Tsfat (seule ville sainte d’Erets Israel accessible aux juifs à l’époque).

Sous la pluie battante, les Hassidim ont récité les Michnayot et ont fait des demandes de bénédictions. Le Rav Wilshanski, Roch Yechiva de la Yechiva Tomhei Temimim de Tsfat était également présent accompagné de nombreux élèves de la Yechiva. Des chants Hassidiques ont été chanté avec émotion, en particulier le chant du Tehilim 117 du Rabbi, « Hallelou Et Hachem Kol Goim… »

 

Syrie : des missiles tirés sur des bases militaires du régime tuent 18 Iraniens

Syrie : des missiles tirés sur des bases militaires du régime tuent 18 Iraniens

Ynet, traduit par Hassidout.org

18 Iraniens ont été tués dans des tirs de roquettes sur des bases militaires contrôlées par le régime en Syrie, déclenchant des explosions suffisamment fortes pour être enregistrées sur l’échelle de Richter; Sky News Arabia rapporte au moins 40 morts et 60 blessés et selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme, 26 combattants pro-gouvernementales avaient été tués; Un journal affilié au Hezbollah pointe son doigt vers Israël.

 

L’armée syrienne a déclaré dimanche que des roquettes avaient frappé plusieurs bases militaires dans la campagne de Hama et d’Alep, ce qu’elle a qualifié de nouvelle « agression » de la part de ses ennemis, a annoncé la télévision d’Etat.

Dans un flash d’information, la télévision d’Etat a déclaré que les attaques de missiles avaient eu lieu à 22h30.

Sky News Arabia a rapporté que plus de 40 personnes ont été tuées et 60 blessées dans les attaques.

« La Syrie est exposée à une nouvelle agression de ses bases militaires dans les zones rurales de Hama et d’Alep frappées avec des roquettes ennemies », a déclaré une source de l’armée.

Les explosions ont été enregistrées comme un séisme de magnitude 2,6 par le Centre sismologique européen méditerranéen.

Auparavant, la télévision d’Etat avait annoncé que des explosions avaient eu lieu dans la province rurale de Hama et que les autorités enquêtaient sur la cause.

Selon une source de l’opposition, l’une des localités touchées était une base militaire connue sous le nom de Brigade 47 près de la ville de Hama, largement connue comme centre de recrutement des milices chiites soutenues par l’Iran et combattant aux côtés du président Bachar al-Assad.

Selon une source de renseignement qui suit de près la Syrie, il semble que plusieurs frappes de missiles aient frappé plusieurs centres de commandement de milices soutenues par l’Iran et qu’il y ait eu des dizaines de blessés et de morts.

Les frappes ont frappé les entrepôts d’armes, et d’autres explosions ont été entendues, a indiqué la source qui a requis l’anonymat. Reuters n’a pas pu vérifier l’authenticité des allégations.

Au cours du conflit, Israël a frappé des avant-postes de miliciens soutenus par l’Iran en Syrie, visant principalement les milices chiites libanaises, les convois d’armes du Hezbollah à l’intérieur et à l’extérieur de la Syrie et ses lignes d’approvisionnement.

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a déclaré ce mois-ci que son pays continuerait à « agir contre l’Iran en Syrie ».

Plus tôt ce mois-ci, le New York Times, citant une source militaire israélienne anonyme, a rapporté qu’Israël avait frappé une base aérienne syrienne utilisée par Téhéran. L’agence de presse iranienne Tansim a indiqué que sept membres du personnel iranien avaient été tués dans l’attaque.

La frappe sur une base aérienne a provoqué des avertissements de Téhéran qu’elle riposterait.

Israël a déclaré que l’Iran étendait son influence dans une bande de territoire qui s’étend de la frontière irakienne à la frontière libanaise, où Israël dit que l’Iran fournit des armes au Hezbollah.

Le Hezbollah et d’autres milices soutenues par l’Iran ont une présence militaire importante en Syrie et sont bien implantées dans les régions du centre et de l’est près de la frontière irakienne.