EN IMAGES. Farbrenguen de Youd Chevat 5784 au 770

EN IMAGES. Farbrenguen de Youd Chevat 5784 au 770

Habad en Israël : Construction d’un 770 dans la ville d’Ofakim

Habad en Israël : Construction d’un 770 dans la ville d’Ofakim

 

Emotion à Ofakim : Le 11 Chevat, jour de l’intronisation du Rabbi, une transaction a été conclue pour l’achat de briques en travertin – briques rouges pour le bâtiment du 770 à Ofakim.

La transaction a été signée avec l’usine d’Ofakim auprès de laquelle ont été achetées les briques de construction pour le 770 à Kfar Chabad.

Ont participé à cette signature émouvante le Rabbin Chaïm Kenig, directeur de la Maison Chabad centrale 770 à Ofakim et le Rabbin Menachem Segal, directeur de la Maison Chabad du quartier Harif et de la zone industrielle, le PDG de l’usine et ses employés.

Après 36 ans d’activité du Beth Habad dans la ville d’Ofakim et la création d’un réseau d’institutions éducatives dans lesquelles environ 450 enfants et filles sont éduqués de la maternelle au collège, et parallèlement à de nombreuses activités de diffusion du judaïsme et diverses actions de charité dont le fer de lance est la soupe populaire pour les familles dans le besoin, nous avons commencé, si Dieu le veut, la construction d’un bâtiment central qui donnera une impulsion à toutes les activités de Habad dans la ville d’Ofakim.

Dans le centre communautaire seront construits des salles de classe qui serviront d’activités d’enrichissement éducatif, une synagogue, un centre d’étude pour les femmes et les filles, les bureaux des institutions éducatives et caritatives, ainsi que des clubs pour les jeunes.

Le bâtiment servira toute la population et constituera une percée dans le développement de la mission Habad à Ofakim pour tous les résidents de la ville.

La façade du bâtiment et sa partie avant seront une copie du bâtiment du Rabbi de Loubavitch à New York – 770 – dont la mission et sous la direction de ses émissaires, ils réussissent avec l’aide de Dieu à être le point de référence pour toute question de charité, d’éducation, de judaïsme et de hassidisme dans la ville d’Ofakim

Centre Communautaire – 770 – Beth Habad Ofakim

Le centre communautaire sera construit sur le modèle du centre Habad mondial à New York, un lieu qui attire des dizaines de milliers de personnes chaque année.

Le centre communautaire s’étendra sur une surface d’environ 800 m2 + une terrasse événementielle de 200 m2. (Total de 3 étages)

Le centre est situé dans un endroit central à Ofakim sur un grand terrain alloué au projet par la municipalité d’Ofakim.

Le centre communautaire a été conçu dans un design spécial et impressionnant par des architectes et des planificateurs professionnels.

Dans le centre seront construits :

Des salles pour activités et loisirs pour enfants. Un centre pour les femmes – Le Midrash « Or Ha’aïe Moushka ». Les bureaux du Beth Habad et des institutions éducatives et caritatives qui serviront à la direction du réseau des institutions éducatives dans lesquelles étudient des élèves de toute la population d’Ofakim et le centre caritatif d’Ofakim. Une synagogue. La chambre du Rabbi. Une immense terrasse événementielle. Une salle de réception. Le hall principal – des expositions, éducatives et hassidiques qui tournent en fonction des saisons.

Au cours de l’année, si Dieu le veut, environ 10 000 adultes, adolescents, femmes et enfants participeront à un large éventail d’activités. Le bâtiment sera accessible aux personnes handicapées grâce à un ascenseur spécialement construit à cet effet.

Salles de cours – Salles pour activités et loisirs pour enfants :

Aide et promotion des enfants en difficulté, fabrication de créations/artisanat, missions et concours, ainsi que des unités informatiques de pointe qui seront mises à la disposition des élèves des établissements d’enseignement venant de divers milieux de la ville d’Ofakim.

Centre pour les femmes – Midrash « Or Ha’aïe Moushka » – à la mémoire de l’émissaire Haïe Mouchka Harichkovitz qui a beaucoup œuvré dans la mission du Rabbi dans la ville d’Ofakim.

Une grande salle qui servira de cours, conférences et activités pour les femmes et les jeunes filles. Un magnifique coin salon comprenant une bibliothèque spéciale pour les femmes et les jeunes filles ainsi que la possibilité de regarder des vidéos.

Le bureau de l’organisation des femmes et des filles de Habad, d’où ils géreront les diverses activités qui se tiendront dans le bâtiment pour les femmes ainsi que l’ensemble de l’activité de l’organisation auprès des femmes dans toute la ville d’Ofakim.

Bureaux du Beth Habad et des institutions éducatives et caritatives :

La Beth Habad d’Ofakim a un réseau d’institutions éducatives comprenant des jardins d’enfants, des centres de loisirs, une crèche, une école talmudique, une école pour filles et un centre caritatif – la Soupe Populaire.

Ces bureaux serviront à la direction du centre caritatif de la Soupe Populaire qui vient en aide aux familles dans le besoin habitants de la ville, ainsi qu’à la direction du réseau des institutions éducatives fréquentées par des élèves de toute la population d’Ofakim.

Synagogue et maison d’étude :

Une partie du magnifique bâtiment servira de salle de prière, qui sera construite dans un style spécial et sera ouverte à tout Juif. La synagogue fonctionnera dans une atmosphère de joie hassidique. Un espace réservé aux femmes sera construit dans un style spécial et servira aux nombreuses femmes qui viendront y prier. Pendant les heures de la journée et du soir, des cours de Torah et des conférences sur une variété de sujets liés au judaïsme seront donnés.

Grande terrasse événementielle :

Le lieu servira pour des événements spéciaux du centre communautaire et servira également aux personnes démunies qui reçoivent de l’aide du centre caritatif de la Soupe Populaire, qui pourront y célébrer leurs fêtes familiales. En participant à la construction du centre communautaire, vous participez à leur joie.

Salle de réception :

Ils pourront y recevoir des explications sur le lieu et poursuivre la visite dans le bâtiment ou utiliser ses nombreux espaces.

Le bureau du Rabbi :

Le nouveau bâtiment sera construit sur le modèle du centre mondial de Habad – 770 – comprenant une copie du bureau du Rabbi. De nombreuses personnes qui ont eu le privilège de visiter la cour du Rabbi à New York pourront venir dans la chambre du Rabbi pour découvrir, s’émouvoir et se souvenir de leur rencontre avec le Rabbi. La chambre du Rabbi sera une reproduction parfaite du bureau original, y compris une copie des meubles.

Hall principal – Expositions :

Des expositions éducatives et hassidiques tournantes en fonction des saisons. Dans le hall principal du bâtiment seront exposés des objets spéciaux et des expositions éducatives sur l’histoire du hassidisme dans le monde ainsi que des présentations de bâtiments spéciaux du peuple juif, du Temple et autres.

Ascenseur :

Afin que le bâtiment soit accessible aux personnes handicapées, nous construirons avec l’aide de Dieu un ascenseur spécial à cette fin.

Pont de l’unité :

Un pont spécial sera construit au deuxième étage du bâtiment et reliera le bâtiment comprenant l’aile des enfants et l’aile de la synagogue au bâtiment 770 de l’aile des bureaux et de la salle d’activités.

 

 

 

 

 

 

Des dizaines de milliers d’élèves du réseau « Ohel Yossef Its’hak » ont demandé la Rédemption

Des dizaines de milliers d’élèves du réseau « Ohel Yossef Its’hak » ont demandé la Rédemption

Le rassemblement national « Torah, Prière et Charité » à l’occasion du 10 Chevat pour les élèves du réseau d’écoles « Ohel Yossef Its’hak Loubavitch » s’est clôturé ce matin après un grand investissement. Il était animé depuis un studio de diffusion en direct spécialement conçu pour l’événement et retransmis dans des dizaines de sites à travers le pays.

Production: Rachel Rosen. Photo: Mendy Kornat

Ce matin (dimanche) s’est terminé le rassemblement national « Torah, Prière et Charité » à l’occasion du 10e jour du mois de Chevat pour les élèves du réseau d’écoles « Ohel Yossef Its’hak Loubavitch ». Il était animé depuis un studio de diffusion spécialement conçu pour le rassemblement et retransmis dans des dizaines de sites à travers le pays.

Une production exceptionnelle en son genre a uni des dizaines de milliers d’élèves et les a captivés pendant deux heures pour un voyage riche en contenu et en expérience.

 

 

Barouh Dayan Haemet : Jean-Paul (Y’hiya) Amoyelle a’h, 89 ans, le père fondateur des écoles Ozar Hatorah, a quitté ce monde le 11 Chevat 5784 à Jérusalem

Barouh Dayan Haemet : Jean-Paul (Y’hiya) Amoyelle a’h, 89 ans, le père fondateur des écoles Ozar Hatorah, a quitté ce monde le 11 Chevat 5784 à Jérusalem

La Lévaya aura lieu aujourd’hui, le 11 Chevat 5784, à 18h au cimetière Har Hamenouhot (Shaar Binyamin) Guivat Shaoul – Jérusalem. La période de deuil de 7 jours se tiendra à son domicile, 6 rue Alterman à Ramot, Jérusalem. Pour confirmation de l’heure exacte de la Lévaya : 0548409640 – 0527653024
Familles Amoyelle et Haouzi

 


 

Le destin hors du commun de Jean-Paul Amoyelle, le père fondateur des écoles Ozar Hatorah

Jean-Paul Y’hiya Amoyelle, né en 1934, est issu d’une famille juive d’Algérie installée au Maroc. Il avait l’ambition de devenir médecin, mais le destin en a décidé autrement. Lorsqu’à 17 ans il découvre le Talmud, c’est la révélation. « Je veux étudier comme ça », s’exclame alors le jeune homme.

Cette rencontre fondatrice, survenue dans une yeshiva de Gateshead en Angleterre lors de l’été 1951, va totalement changer la trajectoire de sa vie. Au lieu de la médecine, Jean-Paul Amoyelle choisit de se consacrer à l’éducation, en devenant professeur puis directeur d’écoles juives à Oujda, Meknès, Tanger ou encore Casablanca.

Mais son œuvre majeure reste incontestablement la création, sous la bannière de l’association Ozar Hatorah, d’un réseau de plus de 20 écoles talmudiques à travers la France. Nommé président de la branche française de Ozar Hatorah en 1967, il fait sortir de terre les bâtiments destinés à accueillir les milliers d’élèves de ces établissements. « Ma plus grande aventure », confiera cet infatigable bâtisseur.

Aujourd’hui encore, des générations entières d’élèves juifs doivent à ce pionnier visionnaire d’avoir reçu une éducation religieuse solide. La force de conviction et l’abnégation de Jean-Paul Amoyelle auront ainsi marqué de leur empreinte le judaïsme français contemporain.

 

Le Rav Jean-Paul Amoyel raconte au micro de Cathy Choukroun comment son engagement pour la jeunesse a commencé et ce qui l’a porté tout au long de sa vie.

 

Youd Chevat 5784 : Ecrire un « Pidyon Nefesh », une demande de bénédiction au Rabbi

Youd Chevat 5784 : Ecrire un « Pidyon Nefesh », une demande de bénédiction au Rabbi

 

 

ECRIRE AU RABBI

Le 10 Chevat 5710 (1950) est le jour où le précédent et sixième Rabbi de Loubavitch, Rabbi Yossef Its’hak Schneerson de mémoire bénie, quitta ce monde. C’est à cette même date, un an plus tard, que son gendre et cousin, Rabbi Mena’hem Mendel Schneerson lui succéda.

Même s’il ne succéda officiellement à son beau-père qu’un an après son décès, le Rabbi, dès le 10 Chevat 5710-1950, devint, pour tous les ‘Hassidism, celui que l’on consultait pour poser une question ou solliciter une bénédiction

Le monde était alors si différent. Malgré les bouleversements de l’après-guerre, le temps paraissait plus lent. Les Juifs étaient enfermés dans leur indicible douleur, survivants, étrangers à la vie.

Les ‘Hassidim regardaient cependant vers New-York. Là-bas était le plus ferme espoir, la permanence. Mais New York, en ce temps-là, était si loin, un mythe plus qu’une ville réelle pour les autres habitants de la vieille Europe.

le Rabbi, comme un miraculeux surgissement, comme un jaillissement prodigieux d’énergie, donne une autre dimension au temps. Tout va désormais plus vite. Tout est urgence.

D’abord sont renforcées les institutions laissées par le Rabbi précédent. Très vite, une nouvelle dimension apparaît. « Oufaratsta » (« et tu te répandras »): les mots de la promesse faite à Yaakov (Genèse 28. 14) guident l’action. L’enseignement de la ‘Hassidout s’étend au plus loin de ses sources.

Et bientôt naissent les premiers « Beth ‘Habad » qu’on trouvera, vingt ans plus tard, jusque dans les contrées les plus reculées. Puis viennent les différentes campagnes, celle des Téfilines, celle des bougies de Chabbat…

Agir, agir toujours, rendre les Juifs à eux-mêmes, changer quelque chose de ce monde. Le temps tout entier s’accélère. Alors l’horizon rétrécit, les distances se font plus courtes. Les immenses réseaux de communication de la nouvelle modernité, avions à réactions, téléphones automatiques, fax, satellites s’entrecroisent à New-York et là, 770 Eastem Parkway Brooklyn, trouvent leur sens véritable. C’est un peuple innombrable qui peut, à présent, voir le Rabbi, l’entendre, lui parler.

Celui qui a eu le privilège de se rendre la-bas, à Brooklyn, se souvient en son cœur. Lui revient alors l’image du Rabbi dirigeant un chant d’un puissant mouvement du bras. L’histoire alors semble toute entière en mouvement comme lorsque furent pressentis les grands effondrements de l’Est et la libération des Juifs de la nuit soviétique.

Le Rabbi nous a aussi enseigné le mouvement, et même la vitesse. Non pas celle, vaine, qui n’a de sens qu’elle-même et irréaliste le monde, mais la vitesse comme mise en actes, d’une pensée de l’urgence, celle de l’ultime libération. Cette ligne d’arrivée là, bien que proche, n’est pas encore atteinte: plus que jamais, le Rabbi nous demande aujourd’hui de courir à sa rencontre.

Texte et Audio : Bo à la lumière du Dvar Mal’hout par le Rav Yaacov Abergel

Texte et Audio : Bo à la lumière du Dvar Mal’hout par le Rav Yaacov Abergel

 

 

Le Combat de D.ieu :

Dans le Likouteï-Si’hot (1951, page 271-284), le Rabbi de Loubavitch cite le Livre du Zohar d’après lequel Pharaon représente la racine et la source de toutes les forces du mal, et son impureté est telle que Moché lui-même craignit d’aller à sa rencontre. C’est précisément la raison pour laquelle le Saint béni soit-Il ne donne pas à Moché l’ordre de s’y rendre seul, car L’Eternel ne dit pas à Moché : ‘Va (seul) chez Pharaon ! ‘ (avec tes propres forces) mais Il lui dit : ‘Viens chez Pharaon !’, ce qui sous-entend que D.ieu Lui-même accompagne Moché.

De manière profonde, le Rabbi accompagne le ‘Hassid ‘au jour le jour’ et tout au long de la Vie du ‘Hassid afin que celui-ci mène à bien la mission sacrée qui lui a été confiée. ‘Viens avec Moi chez Pharaon !’ s’applique donc aussi au lien qui unit le Rabbi à son ‘Hassid, et dans ce cas la force du Rabbi se fond dans celle de son ‘Hassid. Tout comme la mission de Moché consista à briser la force de Pharaon et à l’obliger à libérer les enfants d’Israël, la mission du Chalia’h du Rabbi consiste à briser toutes les limites afin de libérer chaque Juif de l’obscurité de l’exil.

Le Rabbi met en relief le fait que la chute de Pharaon, tout comme le nom de la Paracha : ‘Bo’, font tous deux parties intégrantes de la Délivrance. Plus encore, le contenu profond de ces enseignements s’applique également à notre combat d’aujourd’hui, lequel consiste à faire tout ce qui est en notre pouvoir pour sortir de ‘l’Egypte’ de notre exil et de nos propres limites, afin de provoquer le dévoilement de notre Juste Machia’h.

A l’évidence, un Juif parvient à se délivrer lorsqu’il se soumet à la Volonté de D.ieu ainsi qu’il est dit dans le Zohar de Rabbi Shimon Bar-Yo’haï : ‘Celui qui est esclave de D.ieu est maître de toute la terre’.

A ce sujet, l’Admour Hazaken rapporte le verset suivant du Livre des Téhilim : ‘Car Il (L’Eternel) Se tient à la droite du pauvre, pour le sauver de ceux qui jugent son âme’ (Téhilim, 109, 31).

L’Admour Hazaken nous explique que le ‘pauvre’ désigne l’âme divine, et ‘Il’ Se tient à la droite du pauvre’ désigne le Saint béni soit-Il. L’Eternel illumine l’âme et le cœur de chaque juif, Il le rassasie des forces dont il a besoin pour remporter le combat qu’il mène face au mauvais penchant. Sans l’aide du Tout-Puissant, l’âme divine (le ‘pauvre’) n’aurait aucune chance de remporter le ‘Combat de D.ieu’ (selon l’expression employée par le Rabbi), afin de gouverner le corps en soumettant le cerveau et le cœur à la Volonté du Saint béni soit-Il au point que toutes nos pensées, toutes nos paroles et toutes nos actions soient totalement inspirées par l’Esprit divin.
L’expression : ‘le Combat de D.ieu’ désigne également notre mission du fait que le Combat de D.ieu est aussi notre Combat et tant que nous demeurons en exil L’Eternel est aussi en exil.

Diriger la force du désir vers le bien :

Le Rabbi Rachab dit un jour à son fils Rabbi Yossef-Itz’hak : ‘Il existe deux niveaux dans la recherche spirituelle : la recherche superficielle et la recherche intérieure. Il faut se détacher de la première pour s’engager dans la seconde, dans la recherche intérieure, car c’est la seule véritable’. Le Rabbi bénit ensuite son fils en lui disant : ‘D.ieu fasse que du profond de toi tu te voues à la recherche de l’intériorité de l’Être’.

‘La recherche intérieure’ représente donc le niveau le plus élevé dans la recherche spirituelle. Cette ‘recherche de l’intériorité de l’être’ consiste au départ à ‘diriger l’Essence de nos désirs vers le bien’ :

L’Admour Hazaken dans le Likouteï-Torah sur la Paracha ‘Houkat (page 56b) explique que l’Essence de la volonté d’un juif n’est autre que la force du désir. Or, un juif possède la capacité de diriger la force de ses désirs. Le choix lui est donné de diriger cette force. Le désir peut s’habiller dans des vêtements sales, dans des mauvaises pensées, des paroles vaines, des actes bas ou il peut s’habiller de vêtements royaux, dans des pensées pures, des paroles de Torah ou des Mitsvoth.

L’enseignement de l’Admour Hazaken met l’accent sur le fait que la racine de l’âme animale appartient au domaine de la Sainteté car elle provient de ‘la face du Taureau’ du Char céleste. Cependant le mal est présent dans notre monde et le choix entre le bien et le mal est donné à l’homme. Aussi la force du désir peut être détournée vers le mal. Notre travail, notre mission, consiste donc à ‘s’engager dans la recherche intérieure’ c’est à dire à diriger la force, l’Essence de nos désirs, vers le bien, afin qu’elle ne soit employée qu’au service divin.

Le lien qui existe entre le contenu profond de la Paracha et le jour de la Hiloula du Rabbi Rayats :

Dans la Si’ha du Dvar Mal’hout sur notre Paracha, le Rabbi explique la raison pour laquelle Moché refusait de se rendre chez Pharaon. Il prétexta que ‘sa bouche était lourde’, en d’autres termes qu’il avait des difficultés à parler. L’Eternel répondit à Moché : ‘Qui a donné une bouche à l’homme, ou qui rend muet ou sourd, ou intelligent ou aveugle n’est-ce pas Moi L’Eternel’ (Chemot 4, 11). Par cette remarque, L’Eternel expliquait à Moché qu’Il détenait le pouvoir de transformer n’importe quelle situation. Hachem fit donc un miracle en dévoilant Son Essence dans la bouche de Moché, lui permettant momentanément de parler, ainsi qu’il est dit : ‘Je (Ano’hi : L’Essence divine) serais avec ta bouche’.

Cependant, bien que Moché, sous l’effet du miracle divin, fut capable de parler correctement aux enfants d’Israël, cette guérison ne dura que le temps du miracle, et il n’était pas guéri pour autant de son défaut d’élocution. Il fallut attendre le don de la Torah, lorsque D.ieu donna Son Essence, de manière profonde, ainsi qu’il est dit : ‘J’ai écrit Mon Essence et Je l’ai donnée’, pour que Moché guérisse définitivement. Le dévoilement de l’Essence divine est allusionné dans le premier Commandement : ‘Je (Ano’hi : L’Essence divine) suis L’Eternel ton D.ieu.’

Dans le Dvar Mal’hout, le Rabbi enseigne que l’âme de Moché vient du monde de Tohu qui est ‘un monde dans lequel les lumières sont très élevées et les réceptacles trop petits pour les contenir’.

Cela explique le fait que Moche bégayait. Le bégaiement de Moché signifiait que la lumière de son intellect n’illuminait pas correctement les mots qu’il prononçait. En d’autres termes, Les forces de son intellect ne parvenaient pas à fusionner avec les articulations de sa bouche. De manière encore plus profonde, le Rabbi explique que ‘la bouche de Moché ne fusionnait pas avec son cerveau car les enfants d’Israël ne fusionnaient pas avec Moché’.

En effet, Moché se demandait si les enfants d’Israël étaient capables de recevoir les hautes lumières du monde de Tohou qu’il détenait. Ce doute qui vivait dans l’esprit de Moché s’exprimait physiquement par le fait que sa parole ‘doutait’, qu’il bégayait. Dès-lors, nous pouvons comprendre les raisons pour lesquelles L’Eternel, qui désirait accompagner Moché, lui déclara : ‘Je seconderais ta parole’ et ‘Je t’inspirerais ce que tu devras dire’.

Par ailleurs, le principe selon lequel ‘les lumières élevées de Tohu ne trouvent pas de réceptacles capables de les contenir’ s’applique également à nous-mêmes, et c’est la raison pour laquelle le Rabbi établit une comparaison entre Moché et le Rabbi Rayats. De fait, pendant une certaine période de sa Vie, le Rabbi Rayats s’arrêta de parler et le Rabbi en dévoile la raison profonde : ‘si le Rabbi Rayats n’arrivait pas à parler c’est que ses Hassidim n’étaient pas capables de l’entendre’.

Les ‘Hassidim n’étaient pas des réceptacles capables de recevoir ‘le Silence du Rabbi’ : l’abondance de lumière des enseignements du Rabbi. Notre travail pendant l’exil consiste donc à réparer cela, c’est à dire à révéler et à appliquer les enseignements qui étaient cachés dans le ‘Silence du Rabbi’.

Dévoilement de l’Essence : parler sans avoir à chercher ses mots-L’exemple du Baal Chem Tov :

C’est précisément par le dévoilement de la force de l’Essence divine que nous pouvons y parvenir. L’Essence détient le pouvoir d’atteindre tous les niveaux, tous les endroits. Elle a le pouvoir d’unir l’esprit à la matière. Le pouvoir d’unir les lumières spirituelles du cerveau de Moché avec les mots matériels de sa bouche. Le pouvoir d’unir deux choses qui s’opposent totalement.

L’exemple que l’on peut donner ici est celui du Baal-Chem-Tov. Rabbi Israël Baal-Chem-Tov déclara en effet, que lorsque l’Essence de son âme se révélait dans les mots de sa bouche, il pouvait parler sans avoir à chercher ses mots, sans avoir besoin de faire attention à ce qu’il disait. Les mots coulaient de sa bouche comme le flot d’une source, et cela n’est pas sans nous rappeler la déclaration du Machia’h selon laquelle ‘Je viendrais quand tes sources se répandront à l’extérieur’.

La venue du Machia’h est la révélation de l’Essence divine dans ce monde, et l’expression du verset ‘Viens (avec Moi) chez Pharaon’ qui sous-entend que l’Eternel accompagne la parole de Moché, afin que celle-ci brise la force du ‘grand serpent’, représente le début de la Délivrance finale, car il est le commencement et la préparation au dévoilement de l’Essence divine.

Le Rabbi souligne que chaque Juif possède la force de ‘Viens (avec Moi) chez Pharaon’ car cette force est celle de l’Essence de notre âme qui est enracinée dans l’Essence divine. C’est le dévoilement de cette force qui nous permet de briser tous les désirs de notre âme animale : ‘la peau de serpent’ comme l’appelle le livre du Zohar.

Bien que cela ne soit pas dit dans le Dvar Mal’hout, il est possible, au sujet de l’enseignement du Zohar selon lequel ‘du côté de la sainteté Pharaon représente le dévoilement supérieur de toutes les lumières dans la Séfira de Mal’hout’, de donner l’explication suivante :

Dans le livre du Tanya, l’Admour Hazaken appelle la Séfira de Mal’hout la ‘Bouche de l’Eternel’. Par le souffle de Sa Bouche, l’Eternel crée et maintient en vie toute la Création. L’expression ‘Viens chez Pharaon’ qui représente d’après le Zohar ‘l’Union de la Lumière infinie avec la Bouche de l’Eternel’ s’accorde à l’enseignement du Rabbi selon lequel l’Essence divine se dévoile dans ‘la bouche de Moché’ afin qu’il puisse dispenser sa lumière aux enfants d’Israël.

Ainsi, poursuivre l’action du Rabbi précèdent consiste à continuer à diffuser les Sources à l’extérieur en faisant véritablement don de nous-mêmes. Conformément à l’enseignement selon lequel ‘le Rabbi est la tête qui dirige le peuple’, et les enfants d’Israël sont ‘les pieds de Moché’.

Le Rabbi nous accompagne et ‘seconde notre parole’. Comme il a été expliqué, le bégaiement de Moché et le Silence du Rabbi représentent l’incapacité du peuple Juif, des ‘Hassidim, d’être des réceptacles capables de recevoir et d’intégrer la Lumière de Moché, la Lumiere du Rabbi, mais si le peuple Juif s’attache à se raffiner, à se purifier et à s’investir totalement dans l’étude de la ‘Hassidout, alors il peut dévoiler l’Essence divine et accéder à la vision du Divin, à parvenir à ‘un endroit que la tête ne peut atteindre toute seule’, et dans ce cas Israël dévoilera ‘le Silence du Rabbi’ : le dévoilement de l’Essence de la Torah et de la Délivrance finale, très bientôt, et de nos jours, avec l’aide de D.ieu.

Résumé :
Pharaon représente la racine et la source de toutes les forces du mal. De ce fait, Moché craignit d’aller à sa rencontre. ‘Viens chez Pharaon !’ sous-entend que D.ieu Lui-même accompagne Moché.
De manière profonde, ‘Viens avec Moi chez Pharaon !’ s’applique à la mission de chaque Juif de faire de ce monde inférieur une demeure pour D.ieu. L’Admour Hazaken rapporte le verset du Livre des Téhilim : ‘Car Il (L’Eternel) Se tient à la droite du pauvre, pour le sauver de ceux qui jugent son âme’ (Téhilim, 109, 31) et explique que le ‘pauvre’ désigne l’âme divine, et ‘Il’ Se tient à la droite du pauvre’ désigne le Saint béni soit-Il. Sans l’aide du Tout-Puissant, l’âme divine (le ‘pauvre’) n’aurait aucune chance de remporter le ‘Combat de D.ieu’.
Le Rabbi Rachab a enseigné que le niveau le plus élevé dans la recherche spirituelle est celui de la recherche intérieure. Cette ‘recherche de l’intériorité de l’être’ consiste au départ à ‘diriger l’Essence de nos désirs vers le bien’.
Dans la Si’ha du Dvar Mal’hout sur notre Paracha, le Rabbi explique que la raison pour laquelle Moché refusait de se rendre chez Pharaon était qu’il rencontrait des difficultés à parler. De manière profonde, le bégaiement de Moché signifiait que les forces de son intellect ne parvenaient pas à ‘fusionner avec les articulations de sa bouche’. Le Rabbi dévoile que la bouche de Moché ne fusionnait pas avec son cerveau car les enfants d’Israël ne fusionnaient pas avec Moché. De la même façon, pendant une certaine période de sa Vie le Rabbi Rayats s’arrêta de parler et le Rabbi explique que si le Rabbi Rayats n’arrivait pas à parler c’est que ‘ses Hassidim n’étaient pas capables de l’entendre’. Notre travail pendant l’exil consiste donc à réparer cela, c’est à dire à révéler et à appliquer les enseignements cachés dans le ‘Silence du Rabbi’. C’est précisément par le dévoilement de la force de l’Essence divine que nous pouvons parvenir au dévoilement du ‘Silence du Rabbi’ qui n’est autre que le dévoilement de l’Essence de la Torah et du Machia’h, avec l’aide d’Hachem.

On raconte que le Rav Nissan, Machpiah de la Yéchiva de Brunoy, sortit du bureau du Rabbi en pleurant. Lorsque les ‘Hassidim virent le visage de Rav Nissan ils lui demandèrent la raison de ses larmes et Rav Nissan leur répondit que le Rabbi lui avait confié que lors des entretiens privés que le Rabbi avait avec ses Hassidim il ne leur demandait ‘qu’un très faible pourcentage de ce qu’il désirait vraiment’. En entendant cela Rav Nissan se mit à pleurer.
Puissions-nous avoir la clairvoyance de lire entre les mots du Rabbi et de deviner dans les Silences qui ponctuent ses discours ses désirs les plus profonds.