14 Nissan : Anniversaire du Rambam, Rabbi Moché Maïmonide (14 Nissan 4895-1135 – 20 Tevet 4965-1204)

14 Nissan : Anniversaire du Rambam, Rabbi Moché Maïmonide (14 Nissan 4895-1135 – 20 Tevet 4965-1204)

Talmudiste, philosophe, juriste et médecin, Rabbi Moché Ben Maïmone naquit à Cordoue, le 30 mars 1135 (14 Nissan 4895) dans une Espagne soumise à l’Islam. Le fait que la date et l’heure précise de sa naissance aient été conservées témoigne de la renommée de Maïmonide dont la lignée remontait à Rabbi Judah le Prince (Rabbi Yéhouda HaNassi), le compilateur de la Michna, lui-même descendant du Roi David.

 

On raconte que dans son enfance, le jeune Moché était peu enclin à l’étude. Un jour, son père lui fit de sévères remontrances et l’enfant touché au plus profond de son âme alla se réfugier à la synagogue où il demanda à D.ieu d’ouvrir son cœur à l’étude – prière qui fut, semble-t-il, exaucée au-delà de toute espérance !

« De Moïse jusqu’à Moïse, il n’y eut personne comme Moïse. »En 1148, l’intolérance et les persécutions, des nouveaux princes Almohades, contraignirent sa famille à fuir. C’est ainsi que Maïmonide dut errer pendant dix ans dans différentes villes du sud de l’Espagne, avant de gagner la ville de Fès au Maroc et de s’embarquer pour la terre d’Israël en 1165. Mais à cette époque, celle-ci était ravagée par les croisades et ainsi, après un bref pèlerinage, la famille dut se résoudre à partir pour l’Égypte. Après la mort de son père, Maïmonide poursuivit ses études talmudiques, soutenu financièrement par son frère David qui faisait le commerce des pierres précieuses. Malheureusement, David mourut au cours d’un naufrage dans l’océan Indien et Rabbi Moché se retrouva démuni. C’est ainsi que, ne voulant tirer aucune rétribution de ses travaux sur la Torah, il deviendra médecin. Sa réputation comme philosophe talmudiste et comme médecin fut telle que le Sultan Saladin, conquérant de l’Égypte, en fit le médecin de sa cour.

Nommé Naguid – Chef – des Juifs d’Égypte avec le titre de « Raïs al Yahoud », il s’opposa à la secte des Karaïtes et renforça la communauté juive. Il eut, de ce fait, de nombreuses correspondances avec les représentants de différentes communautés, y compris en dehors de l’Égypte, auxquels il envoya plusieurs épîtres : Iguéret HaChmad (appelée aussi Iguéret al Kidouch HaChem) dans laquelle il évoque les conversions forcées imposées par les musulmans et console et raffermit la foi des juifs désespérés ; Iguéret Teiman, où il expose les signes de reconnaissance du Messie et encourage les juifs du Yémen dans leur foi ; la « Lettre aux érudits de Marseille », dans laquelle il donne des conseils à des érudits de son temps ; la « Lettre sur la résurrection des morts », etc.

On vint aussi le consulter depuis la Syrie, la terre d’Israël, et encore de plus loin. On dit même qu’au cours de la troisième croisade, le roi d’Angleterre Richard Cœur de Lion s’efforça, en vain, de l’attirer auprès de lui, à Ashkelon, en Terre Sainte.

« L’Aigle de la Synagogue »
Maïmonide fut un véritable guide spirituel pour sa propre génération comme pour les générations suivantes. Ses œuvres majeures furent :

Le Sefer Hamitzvot, le « Livre des Commandements » composé initialement en arabe, dans lequel il présente les 613 commandements de la Loi écrite qui constituent l’armature de la Loi juive.

Le Michné Torah (appelé aussi Yad Ha’Hazakah) est le seul traité religieux qu’il rédigea en hébreu (dont la langue fut qualifiée par ses successeurs de lachone zahav – une « langue pure comme l’or ») dans lequel il aborde les différents aspects de la législation juive. Le projet du Rambam fut de mettre la connaissance de toute la Loi orale à la portée du peuple.

Dans le même ordre d’idées, en 1984, le Rabbi de Loubavitch instaura une étude quotidienne de cette œuvre afin de créer une unité entre tous ceux qui étudient cette somme de la sagesse juive.

Dans son ouvrage, le Rambam explique la manière dont la Torah envisage l’idéal de paix :
« Les Sages et les Prophètes n’attendent pas de l’ère messianique qu’elle leur permette de gouverner le monde ou d’asservir les nations, mais qu’elle nous rende libres de rechercher la Torah et sa sagesse. En ce temps-là, il n’y aura ni faim ni guerre, ni jalousie, ni dissension. Le monde entier sera occupé à acquérir la connaissance de D.ieu ainsi qu’il est écrit : “Le monde sera rempli de la connaissance de D.ieu comme les eaux recouvrent le fond des mers.” »

Maïmonide raconte que, lorsqu’il termina son Michné Torah, son père lui apparut en rêve accompagné d’un autre homme qu’il lui présenta comme étant notre maître Moïse. Il fut très impressionné lorsque celui-ci lui dit : « Je suis venu voir le livre que tu as écrit », et, après avoir examiné le recueil, « Yacher koa’h » (« c’est très bien ! »).

Le Sefer HaMaor est un commentaire original et approfondi de la Michna. Esprit rationaliste, Maïmonide s’éleva dans cet ouvrage contre les pratiques de magie et de sorcellerie fréquentes à son époque. Son influence fut déterminante sur le développement du Judaïsme.

Le Moré Névoukhim (le « Guide des Egarés »), écrit en arabe, fut destiné à des intellectuels partagés entre la tradition religieuse et la pensée scientifique. Cet ouvrage entreprit de mettre en accord l’enseignement de la Torah et de ses commentaires avec la philosophie d’Aristote. De portée universelle (il fut étudié par les musulmans), le Guide constitue une analyse approfondie du Judaïsme, dans le domaine des croyances comme dans ses aspects rituels. Il y est question de D.ieu, de la création, de la prophétie, du bien, du mal, etc.
Maïmonide dut affronter une vive opposition tout au long de sa vie. Il répondit à ses opposants de son vivant et son fils poursuivit cette tâche après sa mort. Cependant, cette opposition fut tellement acharnée que le différend fut porté devant l’Inquisition et le livre brûlé en 1233.

Sa « Lettre sur l’Astrologie » répondait à une interrogation des rabbins de France en la matière et concluait en faveur d’une indiscutable responsabilité de l’homme, en dressant une synthèse des connaissances cosmologiques de l’époque.

« Le Prince des Médecins »

Une dizaine de livres de médecine lui sont attribués, qui furent écrits en arabe avant d’être traduits en hébreu, en particulier par son disciple Samuel ibn Tibbon de Montpellier. On peut citer entre autres:

Le « Traité des Aphorismes » divisé en 25 chapitres, constitue une somme des connaissances médicales de l’époque, depuis les apports antiques de la médecine hippocratique (460-377) jusqu’aux pratiques du XIIème siècle. Y sont abordés l’anatomie et la physiologie, les humeurs, la déontologie, la symptomatologie, les troubles de la parole, la thérapeutique générale, les maladies « spéciales », les fièvres, les périodes d’incubation, les saignées (il introduit pour la première fois la notion de circulation sanguine), les purgatifs et les vomissements, la chirurgie, la gynécologie, l’hygiène, la condition physique et le sport, la balnéation, les aliments et les boissons, les drogues, les médicaments, la physiopathologie, les cas rares. Un grand nombre de spécialités sont traitées depuis les troubles cardio-vasculaires, le diabète sucré, les tumeurs, la psychosomatique, les nerfs, le tube digestif, les troubles respiratoires, les maladies infectieuses et parasitaires, l’anatomie, l’embryologie, la gynécologie-obstétrique, le sport, l’anesthésie. Ce traité a été la source médicale la plus consultée du Moyen Âge.
Le Traité des Poisons,
Le Traité de la Conservation de la Santé (on y trouve des règles concernant la santé physique, mentale et sociale),
Le Traité de l’Asthme (qui traite des troubles psychosomatiques) etc.
En 1932, on a retrouvé un « Glossaire de Phytothérapie », de 350 remèdes à base de plantes, classées par ordre alphabétique avec leurs noms populaires (en arabe, grec, persan et en dialecte berbère, marocain, égyptien).

La « Prière Médicale » qui lui est attribuée est un acte de foi professionnelle, aussi noble que le Serment d’Hippocrate, qui inspire encore aujourd’hui de nombreux médecins juifs :

« Mon D.ieu, remplis mon âme d’amour pour l’Art (médical) et pour toutes les créatures. N’admets pas que la soif du gain et la recherche de la gloire m’influencent dans l’exercice de mon Art, car les ennemis de la vérité et de l’amour des hommes pourraient facilement m’abuser et m’éloigner du noble devoir de faire du bien à Tes enfants. Soutiens la force de mon cœur pour qu’il soit toujours prêt à servir le pauvre et le riche, l’ami et l’ennemi, le bon et le mauvais.

« Fais que je ne vois que l’homme dans celui qui souffre. Fais que mon esprit reste clair auprès du lit du malade et qu’il ne soit distrait par aucune chose étrangère afin qu’il ait présent tout ce que l’expérience et la science lui ont enseigné, car grandes et sublimes sont les recherches scientifiques qui ont pour but de conserver la santé et la vie de toutes les créatures.

« Fais que mes malades aient confiance en moi et mon Art pour qu’ils suivent mes conseils et mes prescriptions. Éloigne de leur lit les charlatans, l’armée des parents aux mille conseils, et les gardes qui savent toujours tout : car c’est une engeance dangereuse qui, par vanité, fait échouer les meilleures intentions de l’Art et conduit souvent les créatures à la mort. Si les ignorants me blâment et me raillent, fais que l’amour de mon Art, comme une cuirasse, me rende invulnérable, pour que je puisse persévérer dans le vrai, sans égard au prestige, au renom et à l’âge de mes ennemis. Prête-moi, mon D.ieu, l’indulgence et la patience auprès des malades entêtés et grossiers.

« Fais que je sois modéré en tout, mais insatiable dans mon amour de la science. Éloigne de moi l’idée que je peux tout. Donne-moi la force, la volonté et l’occasion d’élargir de plus en plus mes connaissances. Je peux aujourd’hui découvrir dans mon savoir des choses que je ne soupçonnais pas hier, car l’Art est grand, mais l’esprit de l’homme pénètre toujours plus avant. »1

Le Rambam mourut à Fostat (le vieux Caire) en Égypte en 1204 (le 20 Tévet), il fut inhumé à Tibériade, en Terre Sainte. La calèche transportant son cercueil fut attaquée par des brigands qui l’abandonnèrent et le cheval conduisit tout seul le cercueil à l’emplacement où il devait être enterré. Sur sa tombe est inscrit en hébreu :

« MiMoché ad Moshé, Lo Kam kéMoché »

« De Moïse jusqu’à Moïse, il n’y eut personne comme Moïse. »

Maïmonide fut pleuré dans le monde entier par les juifs et les non-juifs. À Fostat on décréta trois jours de deuil et à Jérusalem un jeune public fut institué. Cette figure du peuple juif suscite toute notre admiration, lui dont l’objectif principal fut de rassembler et codifier tous les enseignements de la sagesse juive afin qu’ils puissent se transmettre plus aisément au cours des générations, malgré la situation difficile dans laquelle pouvait se trouver le peuple juif.

Cours vidéo, du Rav Lévi itshak Fraenkel sur les lois et rituels liés à la célébration de Pessah

Cours vidéo, du Rav Lévi itshak Fraenkel sur les lois et rituels liés à la célébration de Pessah

Dans ses cours vidéo, le Rav Lévi itshak Fraenkel aborde en détail les lois et rituels liés à la célébration de Pessah, la fête de la liberté dans la tradition juive. Ses enseignements offrent une compréhension approfondie des pratiques essentielles à observer durant cette période sacrée.

L’un de ses cours est dédié aux consignes encadrant la consommation de médicaments pendant Pessah. Il expose les règles à suivre concernant les médicaments contenant des dérivés de produits interdits sur cette fête, guidant les fidèles à bien s’y conformer.

Le Rav Fraenkel consacre également une vidéo à l’explication des rituels entourant l’heure d’Arvit, la prière du soir, et le Kidouch, la bénédiction sur le vin, durant le Seder de Pessah. Ces moments clés sont détaillés afin d’être accomplis dans les règles de l’art.

La quantité requise de matsa (pain azyme) et de maror (herbes amères) à consommer lors du Seder, ainsi que les temps impartis pour s’en acquitter, font l’objet d’un autre cours approfondi. Ces prescriptions codifiées sont analysées méticuleusement.

Le Rav Fraenkel explore aussi le moment précis auquel doit avoir lieu la vérification et l’élimination du hametz (aliments interdits) avant Pessah, ainsi que les objectifs sous-jacents à cette pratique fondamentale.

L’historique et les modalités de la vente du hametz à un non-Juif avant la fête sont décortiqués dans une vidéo dédiée, offrant un éclairage complet sur ce rite ancestral.

Enfin, les lois régissant la vente de la vaisselle hametz en prévision de Pessah sont abordées dans un cours spécifique, permettant aux fidèles d’appliquer ces règles à la lettre.

 

Consommation de médicaments pendant Pessah


L’heure d’Arvit et du kidouch le soir du Seder de Pessah


Le kazaït de la Matsa & Maror et son temps de consommation


Le moment de la recherche du Hamets et son objectif


L’historique de la vente du Hamets


Vente de la vaisselle Hamets avant Pessah

TorahLand produit un spectacle retraçant toute l’histoire de la sortie d’Egypte

TorahLand produit un spectacle retraçant toute l’histoire de la sortie d’Egypte

A l’approche de la fête de Pessah’ 5784, TORAH’LAND a produit un spectacle retraçant toute l’histoire de la sortie d’Egypte, de l’esclavage du peuple juif jusqu’à son exode, en passant par les 10 plaies.

Des séances ont eu lieu pour les écoles, Talmud Torah et familles. Nous avons eu l’honneur de recevoir le grand rabbin de Paris Rav Gugenheim Chlita.
Evénement organisé avec le soutien du Fsju , de l’association Lev Tov, du Bureau Lubavitch Européen et le SPCJ.
Les spectateurs ont pu vivre avec beaucoup d’émotion le Passouk
 
Les Lois du  Korban Pessa’h du Rambam

Les Lois du Korban Pessa’h du Rambam

À l’occasion de la fête de Pessah, l’équipe du projet de traduction du Rambam en français met gracieusement à votre disposition les Hilkhot Korban Pessa’h du Rambam.

Pour toute remarque, vous pouvez nous envoyer un message à l’adresse [email protected]

Que D. fasse que s’accomplisse très vite le texte de la Michna :  »que l’on puisse manger des offrandes de Haguiga et de Pessa’h !  »

Fascinant : Le Rav Yossef Its’hak Ofen décrit avec émotion le Seder de Pessa’h avec le Rabbi (hébreu)

Fascinant : Le Rav Yossef Its’hak Ofen décrit avec émotion le Seder de Pessa’h avec le Rabbi (hébreu)

Description du Machpia, le Rav Yossef Its’hak Ofen, dans laquelle il partage avec beaucoup d’émotion ses souvenirs des veillées de Pessah organisées par le Rabbi, auxquelles il a eu la chance de participer dans sa jeunesse.

Le Rav Yossef Its’hak Ofen fait également entendre la mélodie originale avec laquelle le Rabbi lisait le Haggadah, la mélodie du « Hallel », la mélodie de « Neshama Kol Hai » et d’autres révélations en abondance. Regardez.

 

Pessa’h : Les différentes mesures de la Matsa que l’on doit consommer le soir du Seder

Pessa’h : Les différentes mesures de la Matsa que l’on doit consommer le soir du Seder

 

Il est préférable de se servir de la Matsa Chemoura pour deux raisons. D’une part, celle ci fait l’objet d’une surveillance plus intransigeante. D’autre part, la Matsa utilisée au Séder doit avoir été confectionnée dans le but de s’acquitter de la Mitsva d’en consommer, le soir de Pessa’h. Or, selon plusieurs Décisionnaires, on ne peut pas avoir cette intention en actionnant une machine. De plus, la Matsa Chemoura est ronde, ce qui, d’après la Kabbala, revêt une importance particulière. Le Rabbi se sert uniquement de Matsot confectionnées à la veille de Pessa’h (il en fait de même pendant toute la durée de la fête).

A trois étapes du Séder, il est nécessaire de consommer au moins un KaZaït de Matsa, soit 25,6 grammes en 4 minutes. Chaque personne participant au Séder le fera, pendant les deux nuits et un nombre suffisant de Matsot sera prévu à cet effet.

La quantité consommée, établie avec le plus de rigueur, est donc de deux KaZaït, (l’un de la Matsa supérieure et l’autre de la Matsa médiane), qui a été rompue. Pour autant, la Torah n’en impose qu’un KaZaït et le second est ajouté par nos Sages.

Concrètement, un KaZaït de Matsa correspond à 25,6 grammes. Néanmoins, on sait que, quand on mâche de la Matsa, certaines particules s’en détachent, se glissent entre les dents et ne sont pas avalées. II convient donc d’en prendre un peu plus d’un KaZaït, pour le premier comme pour le second, afin d’être certain d’en avaler cette quantité, ce que l’on devra faire en moins de quatre minutes et en étant accoudé, du côté gauche.

Les Matsot faites à la machine ont, en général, toujours la même taille et le même poids, soit 36 grammes.

A l’opposé, la taille et le poids des Matsot faites à la main sont variables. En moyenne, leur diamètre est compris entre 25,4 et 26,7 centimètres, alors que leur poids est de 66 grammes. Un KaZaït serait donc un morceau rectangulaire de 12,7 centimètres de largeur et de 17.8 centimètres de longueur.

On peut considérer qu’une demi Matsa Chmoura pèse environ 3 grammes soit un petit plus qu’un Kazït.

Si une personne a des difficultés à consommer deux KaZaït de cette taille, elle pourra réduire le poids du second KaZaït, introduit par nos Sages. Pour ce dernier, elle se contentera donc de 17,3 grammes, soit un tiers de moins que pour le premier KaZaït, ce qui correspond à un morceau de Matsa de 10,2 centimètres de largeur et de 15.2 centimètres de longueur.

On placera trois Matsot entières sur le plateau et de façon générale, chaque participant au Séder n’a pas systématiquement son propre plateau. C’est, en particulier, le cas pour les femmes. (Celui qui dirige le Séder distribuera donc aux autres la quantité requise de Matsa, provenant de son propre plateau). Les trois Matsot ne suffiront donc pas, en particulier pour l’Afikomen, qui représente lui même plus d’une demi Matsa. Lors de la distribution de la Matsa pour le HaMotsi, le Kore’h et l’Afikomen, on pourra donc compléter celles du plateau par d’autres Matsot, qui seront disposées à l’avance, à cet effet.1

Il est bon également de préparer, avant le Séder, des morceaux de Matsa ayant la taille requise et de les placer à côté de celui qui dirige la soirée. Ainsi, le moment venu, ceux ci pourront être distribués avec d’autres morceaux, plus petits, provenant du plateau.

 

Comment le Rabbi préparait-il le Kazaït de Maror et de Kore’h

Pour le Maror et le Kore’h, le Rabbi prend plusieurs feuilles de salade, dont il retire la partie inférieure, le bas de la tige et la base. (Parfois, il coupait même la feuille en deux, dans le sens de la largeur et n’en gardait que la moitié supérieure).

Puis, le Rabbi prend quatre cuillerées à soupe pleines de raifort râpé. Il écrase ce raifort dans sa main (ce qui a pour effet d’en faire tomber sur le sol). A l’aide de la cuillère, il lui donne la forme d’une boule, pratiquement de la taille d’un œuf. Ce raifort est ensuite enroulé dans deux grandes feuilles de salade (ou bien dans trois feuilles plus petites).

Le Rabbi prend ensuite du raifort entier, non râpé et il en coupe deux petits morceaux, qu’il place, l’un dans le Maror et l’autre dans la ‘Hazéret. (Il précisa, une fois, qu’il avait lui même introduit cet usage (un morceau de la tête du Maror). Il indiqua, à ce sujet : « Je n’ai observé cela, ni chez mon père, ni chez mon beau-père, le Rabbi ».)

 

Pessa’h 2024 : Vente de ‘Hamets en ligne, n’attendez pas la dernière minute

Pessa’h 2024 : Vente de ‘Hamets en ligne, n’attendez pas la dernière minute

N’ATTENDEZ PAS LA DERNIÈRE MINUTE :

Étant donné qu’il est interdit de posséder du ‘Hametz pendant Pessa’h, il est nécessaire de vendre à un non-juif celui que l’on possède, ainsi que les ustensiles ‘Hamets (qui n’ont pas été nettoyés).

Il est possible de vendre votre ‘Hamets avant d’avoir tout rangé dans les placards ou les pièces lors de la préparation de la maison pour Pessa’h. Ces endroits seront ensuite fermés à clé ou scellés avec un adhésif, puis loués au non-juif au moment de la vente du ‘Hamets. Il suffit d’indiquer ces lieux dans le formulaire (ou de préciser de manière générale : « Dans tous les endroits où se trouve le ‘Hamets »).

Les modalités de cette vente étant très complexes, seul un Rabbin peut les exécuter. Au nom de tous ceux qui lui en délèguent le pouvoir, il vend le ‘Hamets à un non-juif le matin précédant Pessa’h et le lui rachète la nuit suivant la fête.

et partout où le Hamets se trouverait. J’accepte toutes les modalités et les conditions énoncées dans l’acte général de procuration pour la vente du ‘Hamets, établi par le Rabbin L.I. Kahn.

Inutile d'avoir rangé tout votre 'Hamets pour renvoyer la procuration. Précisez simplement les lieux où vous le déposerez. Il suffit que le 'Hamets s'y trouve à la date de la vente effective.
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